Elle reprit le contrôle juste avant que les roues ne touchent le sol. Leur mission était, certes, remplie. Mais à quel prix!
J'ai conservé ce funeste SMS du 27 octobre 2010 que Christelle m'a envoyé à 14h03.
« C OK j'ai posé le DR400 à Courch, attero difficile vent rabattants en entrée de piste, mais paysages merveilleux sur alpes ensoleillées BIZ cheri »
J'ai montré ce SMS aux gendarmes qui venaient enquêter après le terrible accident de ma femme, à la demande du...
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2 commentaires
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Courch, maudite neige !
La nouvelle copie tellement le rapport et les articles de presse parus à l’époque que l’anonymat des victimes (dont seul le prénom semble avoir été changé) qu’elle en devient irrespectueuse (et peu imaginative).
Courch, maudite neige !
On imagine la rage et le courage qui ont tenu le stylo (ou plutôt frappé le clavier).
Plus lapidaire est la version BEA qu’une simple recherche m’a permis de trouver :
https://www.bea.aero/docspa/2010/f-im101027/pdf/f-im101027.pdf
Je me permettrai cependant de proposer à l’auteur une vision de l’aviation qu’il ne semble pas partager avec la victime de cet accident. La pratique de l’aviation légère n’est pas une recherche d’adrénaline ou ne devrait pas l’être. Si l’on veut parler de molécule, c’est plutôt de sérotonine qu’il s’agit. On peut simplement aimer voler, aimer les avions et leur histoire. Oui, on peut voler simplement parce que ça rend heureux (et c’est sans doute très difficile à entendre pour quelqu’un qui a perdu le bonheur à cause d’un avion).