Les pilotes de transport aérien face à l’imprévu
29 et 30 novembre 2011 à Paris
Organisé par l’Académie de l’air et de l’espace
Le colloque s’adresse à l’ensemble des acteurs du transport aérien, qu’ils soient opérationnels, concepteurs, formateurs ou régulateurs. Il est probable que les conclusions en découlant pourront
s’appliquer aux autres domaines de l’aéronautique, civile et militaire.
Ses objectifs sont centrés sur la diminution des risques humains découlant des situations opérationnelles imprévues, avec un constat majeur : encore aujourd’hui la technologie, les procédures et la formation ne comblent pas les déficiences humaines face au stress.
En revanche, en supplément d’exigences d’éducation, de formation, voire de sélection, l’étude des comportements humains sous stress dans le cockpit
pourrait amener à définir des critères influant sur les interfaces opérationnelles et facilitant ainsi la formation.
Informations pratiques
– Lieu : Direction générale de l’Aviation Civile – Grand amphithéâtre – 50 rue Henri Farman – 75015 PARIS FRANCE
– Organisation : Académie de l’Air et de l’Espace
– Tarifs d’inscription
—-
Après avoir observé les résultats de la mise en application de la réglementation européenne, l’Académie de l’Air et de l’Espace a publié en 2002 un dossier sur la formation des pilotes dans lequel elle pointait quelques lacunes dont en particulier l’absence de formation à l’imprévu. En effet, la formation pratique des pilotes porte sur une certaine maîtrise du contrôle de la trajectoire de l’avion et sur l’exécution d’un certain nombre d’exercices et de procédures. En fait, les exercices prévus et enseignés sont pris dans des situations découlant de dysfonctionnements repérés dans une liste connue et forcément limitée associant pour chaque dysfonctionnement sa probabilité d’occurrence et sa dangerosité..Les séances de formation sont strictement encadrées et ne prévoient pas d’initiatives imprévues, le paramètre coût de la formation étant essentiel. Les vols solo y sont réduits à la portion congrue.
« La formation des pilotes est conduite dans un cadre où l’élève doit se conformer en permanence à des procédures bien définies et démontrer son aptitude par l’exécution convenable d’exercices standardisés. Rien n’est laissé au hasard et les épreuves de contrôle final sont codifiées. A aucun moment on ne peut s’assurer que le pilote saura se sortir d’une situation imprévue. On entraîne pendant toute leur carrière les pilotes à traiter des situations qu’ils ne rencontreront peut-être jamais mais on ne les entraîne pas à faire face à l’imprévu ».
Ce constat repris dans d’autres documents de l’Académie n’a pas provoqué beaucoup de réactions. Il faut toutefois remarquer que, en France, les deux plus grandes écoles de pilotage : l’ENAC et l’EPAG (Ecole de Pilotage Amaury de la Grange) ont ajouté au programme réglementaire un module de maniabilité et de familiarisation aux positions inusuelles sur avion de voltige.
De plus le monde de l’aéronautique a pris conscience que la réglementation actuelle sur la formation des pilotes devait suivre l’évolution technique des avions et du contexte opérationnel. Paradoxalement, le fait que les avions soient plus sûrs ne contribue pas à l’aptitude des pilotes à affronter l’imprévu. Les principaux organismes intéressés : OACI, IATA, EASA, FAA, organisations professionnelles etc…ont entrepris une réflexion qui se traduit en projets novateurs : ITQI, EBT, MPL etc…
Mais une lecture attentive de ces projets montre qu’à aucun moment l’imprévu n’est pris en compte de manière explicite. Les seuls documents évoquant l’imprévu émanent de la Flight Safety Foundation (FSF) et de l’International Federation of Airline Pilots Associations (IFALPA).
Presque dix ans après avoir tiré la sonnette d’alarme, l’Académie de l’air et de l’espace a pensé qu’il était temps de mettre ce sujet en lumière en organisant les 29 et 30 novembre 2011 un colloque international sur le thème « les pilotes de transport aérien face à l’imprévu »
Ce colloque s’inscrit pleinement dans les préoccupations de la conférence régionale du programme NGAP (Next Generation of Aviation Professionals) de l’OACI qui se tiendra dans les mêmes locaux de la DGAC les 1er et 2 décembre 2011. La concomitance de ces événements devrait permettre la présence souhaitée de nombreux conférenciers et auditeurs internationaux.
General Atomics annonce avoir réalisé le premier vol d’un MQ-9B SkyGuardian destiné à la Belgique.… Read More
BOC Aviation, le loueur d'avions de Singapore Airlines, commande simultanément 70 Airbus A320neo et 50 Boeing… Read More
la société américaine Metrea, sous-traitante de l'US Air Force pour des missions de ravitaillement en… Read More
En raison d'une action syndicale nationale en Belgique pour la journée du lundi 31 mars… Read More
Le pays de Kim Jong Un dispose à présent d’un avion radar, créé sur une… Read More
le 26 mars 2025, la compagnie suisse Helvetic Airways a effectué le premier vol commercial… Read More
This website uses cookies.