À propos Gerard Maoui

En 1966, Jacques Brel fait ses adieux au music-hall et regarde vers le ciel. Depuis 1964 déjà, il a pris goût à l’aviation privée qu’il utilise pour ses déplacements professionnels. Il passe sa licence de pilote privé et acquiert successivement plusieurs appareils.

Bien avant que les premiers astronautes ne rapportent du cosmos des images fabuleuses de notre planète, Jean Giono avait décrit sa vision de la Terre vue de l’espace dans « Le poids du ciel ».

Dans « Héritage », Miguel Bonnefoy raconte une saga familiale franco-chilienne très largement calquée sur la vie de ses ancêtres qui, en un siècle, ont connu un exil, deux guerres, une dictature, et traversé l’Atlantique dans les deux sens. Pour camper le personnage fictif de Margot, la petite fille du patriarche, passionnée d’aviation, l’auteur s’est inspiré de l’aviatrice franco-chilienne Margot Duhalde, seule femme pilote ralliée aux Forces françaises libres

Les Mythologies présentent des pensées par fragments que Roland Barthes a écrites au fil des mois, à partir de supports d’actualités diverses, et qui, ensemble, permettent de découvrir les mythes de la vie quotidienne des années 50. Les progrès de l’aviation et de la vitesse rapportés dans les magazines de l’époque n’ont pas laissé insensible l’essayiste qui donne ici sa vision de l’homme-jet.

Les étranges machines volantes qui commencent à peupler le ciel de Marcel Proust exercent une étonnante fascination sur l’écrivain. Avec lui, l’aviation, tout comme les nombreuses inventions techniques qui accompagnèrent le passage du XXème siècle, entre en littérature.

Parmi les récits de guerre, « Dieu est mon co-pilote » est un classique parmi les classiques. Ce texte, écrit après-guerre, avec le recul nécessaire, est aussi le récit de la vie de son auteur, le colonel américain Robert Lee Scott, une vie entièrement consacrée à sa passion de l’aviation.

Dans son roman Robur le Conquérant (il s’agit de la conquête de l’air !) Jules Verne, avec le sens de l’anticipation qu’on lui connaît, aborde la querelle du « plus léger que l’air » contre le « plus lourd que l’air » qui agite les esprits en cette fin de XIXème siècle.