"Tout est plus compliqué du point de vue opérationnel", admet Cédric Lescop (Jetfly), malgré une activité fortement réduite. © Aerobuzz.fr
Parce qu’elle opère la plus grande flotte de Pilatus PC-12 au monde et qu’elle était déjà engagée dans la digitalisation, Jetfly peut continuer à voler bien que tout soit plus compliqué. Cédric Lescop, le PDG de Jetfly, est persuadé que la crise va changer la donne dans l’aviation d’affaires qui ne s’était pas relevée de la précédente crise de 2008.
Entre avril et juillet 2020, le groupe Jetfly (100 M€ de chiffre d’affaires) a prévu de réceptionner un monoturbopropulseur Pilatus PC-12 et trois biréacteurs Pilatus PC-24. Entre ses deux filiales, Jetfly (aviation d’affaires en propriété partagée avec 250 copropriétaires) et Fly7 (management de 20 avions d’affaires Pilatus), Jetfly gère une flotte d’une quarantaine de PC-12 et 8 PC-24. Il emploie 150 pilotes. Il est le plus important opérateur au monde PC-12, « un petit avion magique...
6 commentaires
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@ Philippe Cantournet,
Ce que j’ai voulu dire, par des exemples :
Avant, lorsque j’arrivais à la PPV j’étais accueilli par mon prénom.
Aujourd’hui on demande le numéro matricule.
Avant, si on rencontrait un CB sur lAtlantique nord, hop, un petit changement de cap et une fois le contournement réalisé, retour sur la route.
Aujourd’hui il faut envoyer une demande de changement de cap par ACARS et attendre la réponse avant d’éviter le CB.
Avant, les amarres larguées on était maître après Dieu et libre de nos décisions. C’est plus complexe aujourd’hui.
Aéro-club:
Avant c’était un Aéro–club, c’est devenu un ATO (Approved Training Organisation )
Le Baptême de l’air, si joliment dit est interdit : au mieux un vol découverte, ou d’initiation . A quand un acronyme ? ….
Ceci étant si je pouvais reprendre les commandes d’un Airbus ou d’un Boeing je m’y précipiterais. Je volerai même gratis !
Ceci pour dire que le grand vainqueur, et cette crise du Covid en est un exemple, c’est l’administration qui nous accable de règles, d’acronymes, de restrictions, de menaces.
Philippe bonne chance ! Longue carrière !
En effet, il y aura un avant et un après 2020…
Avant un jeune pilote disposé d un salaire « moyen » de 3000 ou 5000€, demain, il y aura tellement de pilote au chomage, qu’il ne touchera plus que 1500 ou 2500€. Soit 100% de bais(s)e de salaire.
Soit pour ce cas, avec 150 pilotes, une economie d’environ un PC12 neuf/an (4 ou 5 millions d ‘euros/an).
Une economie salaires qui peut rapporter 5% du CA et peut etre doubler le resultat.
Vive l après Covid, pour les jeunes gardez la pêche, financer vos études une fortune pour toucher moins qu’un conducteur de train ou de car…ouai bof…
Dans les grandes compagnies aérienne, le Covid va devenir le bon pretexte pour virer les gros salaires, et les prochains « pilote » ne seront plus que des « operateurs système » payé avec un convention de m…. et un salaire de m….
Sans oublier que le co-pilote va disparaitre d’ici peut de temps (remplacé par la technologie).
Message à tous les jeunes pilotes optimistes, ouvrez les yeux, reflechissez, et si vous croyez les articles de presse qui mise sur la reprise des activités, n’oubliez pas de voir les conditions de cette reprise.
Anémometrix même si tu as serré le frein de parc et décroché ton harnais , un pilote doit être prudent mais OPTIMISTE ! Alors pour les jeunes quand vous lisez « c’était mieux avant » dites vous qu’avoir son bureau au-dessus des nuages restera toujours du BONHEUR !!!
bonne retraite à Anemometrix, en espérant qu’il transmette son expérience aux jeunes ….sinon quel gâchis …
Je souscris aux compliments de JeanLM : Merci Gil Roy pour tout ce travail de recherche et d’investigation sur les sujets les plus,divers.
Bravo bien sûr à JetFly, néanmoins, ayant débuté ma carrière sur Lear Jet il y a un demi-siècle je préfère avoir vécu cette époque de l’Aviation plutôt que l’actuelle et celle à venir.
Même chose pour l’Aéro-Club …
Chapeau! Et longue vie a Jetfly!
Tout comme vos précédentes interviews, celle-ci est très interessante, j’ai hâte d’en voir d’autres. Par exemple, nous savons tous que la crise 2008 et la faillite d’Apex Aircraft avait fait frémir les aéroclubs, pourquoi ne pas donc donner la parole à Robin Aircraft et Mr Pellissier à l’occasion d’une prochaine interview, je suis certain que c’est un échange qui intéresserait de nombreux pilotes en aéroclubs ?