Dans ses prévisions d’évolution du marché de l’aviation d’affaires, Honeywell souligne que l’aviation d’affaires à plus rapidement que prévu, retrouvé ses niveaux d’avant pandémie. L’équipementier souligne que la moitié des opérateurs interrogés en 2022 déclarent mettre en œuvre au moins une méthode pour réduire leur empreinte carbone. C’est 30 points de plus qu’en 2021.
La 31e édition annuelle du Global Business Aviation Outlook de Honeywell prévoit jusqu’à 8.500 livraisons de jets d’affaires neufs pour une valeur totale de 274 milliards de dollars entre 2023 et 2032. Cette estimation est 15 % supérieure à la précédente, datant d’un an. Selon les auteurs de l’enquête, en 2022, les opérateurs d’aviation d’affaires interrogés ont fait part d’intention d’achat équivalentes à celles de 2019, les taux d’ajout de flotte ayant doublé par rapport aux intentions déclarées l’an dernier.
« Le secteur de l’aviation d’affaires bénéficie grandement d’une vague de nouveaux utilisateurs et d’acheteurs, en partie grâce aux changements d’habitudes provoqués par la pandémie de COVID-19« , déclare Heath Patrick, président de Honeywell Aerospace, Americas Aftermarket. » Le secteur de l’aviation d’affaires devrait retrouver les niveaux de livraison et de dépenses de 2019 d’ici 2023, ce qui est beaucoup plus tôt que prévu. La demande de nouveaux jets d’affaires n’a jamais été aussi élevée depuis 2015, et nous prévoyons des niveaux élevés de demande et de dépenses pour les nouveaux appareils pendant plusieurs années encore. «
En effet, il ressort du rapport Honeywell 2022 Global Business Aviation Outlook que les livraisons de nouveaux jets d’affaires en 2023 devraient être 17 % plus élevées qu’en 2022. Les dépenses devraient être supérieures de 20 %. Les intentions d’achat à cinq ans de nouveaux jets d’affaires sont en hausse de trois points par rapport à l’enquête de 2021 et reviennent aux niveaux de 2019.
Sur les dix ans à venir, le montant des livraisons de nouveaux avions et les dépenses devraient augmenter à un taux annuel moyen de 2 %, en lien direct avec la croissance économique mondiale prévue à long terme. Depuis des années, il y a systématiquement corrélation entre l’évolution de l’activité de l’aviation d’affaires et celle du PIB mondial.
A lui seul, le haut de gamme de l’aviation d’affaires, autrement dit, les « grandes cabines » à long rayon d’action devraient représenter plus de 70 % de toutes les dépenses liées aux nouveaux avions d’affaires au cours des cinq prochaines années. A noter que seulement 2 % des exploitants interrogés prévoient de se débarrasser d’un avion sans le remplacer.
L’aviation d’affaires bénéficie de l’arrivée de nouveaux utilisateurs et acheteurs d’aviation privée, ce qui est probablement attribué à Covid-19. Honeywell souligne qu’à certains moments en 2022, l’activité des vols a atteint des niveaux jamais vus depuis 2007, qui demeure l’année la plus active pour l’aviation d’affaires. Les préoccupations relatives à l’exposition aux agents pathogènes et la réduction des services aériens de classe supérieure ont contribué à la croissance récente de l’aviation d’affaires et privée.
Près de 74 % des nouveaux utilisateurs de l’aviation privée interrogés s’attendent à conserver le même niveau de vol en 2023 qu’en 2022, ce qui représente 10 points de plus que la moyenne de l’ensemble de la flotte. Seuls 4 % s’attendent à voler moins en 2023. Près de 85 % des primo-accédants opèrent dans les Amériques. Au sein des Amériques, 80 % des primo-accédants opèrent aux États-Unis ; les autres opèrent principalement au Brésil. Les turbopropulseurs d’affaires et les petits jets de cabine représentent chacun 35 % de la flotte transportant ces nouveaux utilisateurs, suivis des jets moyens (18 %) et des grands jets à long rayon d’action.
A la lecture de l’enquête d’Honeywell, l’aviation d’affaires amorce sa révolution verte. La moitié des opérateurs interrogés en 2022 déclarent mettre en œuvre au moins une méthode pour réduire leur empreinte carbone, ce qui représente une augmentation de 30 points par rapport à l’enquête de l’année dernière. La méthode la plus fréquemment mentionnée pour réduire l’empreinte carbone est « moins de voyages en jet privé ou des voyages plus lents » (20 %), suivie par « l’augmentation de la capacité des passagers » (17 %). Le carburant d’aviation durable (SAF) est la troisième méthode la plus souvent citée pour réduire l’empreinte carbone (14 %) ; cependant, les opérateurs citent des problèmes de disponibilité du SAF.
Plus de 60 % des exploitants prévoient d’adopter ou de renforcer les méthodes d’exploitation plus respectueuses de l’environnement à l’avenir, et 37 % citent le SAF comme le moyen le plus courant d’atteindre cet objectif. L’enquête a demandé aux 40 % restants ce qui les inciterait à adopter des méthodes de développement durable à l’avenir, et 57 % de ces opérateurs ont cité des incitations économiques telles que des avantages fiscaux ou des économies de coûts d’exploitation.
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