Le système FalconEye développé par Dassault et Elbit Systems pour la gamme Falcon a fait l'objet de deux années de mise à l'épreuve. © Dassault Aviation
Dassault vient de décrocher les certifications européenne (EASA) et américaine (FAA) du système de réalité augmentée sur son dernier-né, le Falcon 8X. Le FalconEye est développé conjointement avec Elbit Systems.
Les avions d’affaires Dassault n’ont jamais aussi bien porté leur nom depuis qu’ils sont équipés du système de vision FalconEye. Les aigles et autres rapaces dont les faucons, sont en effet réputés pour leur acuité visuelle. Dans la nuit la plus profonde ou le brouillard le plus épais (parfois les deux), les pilotes des Falcon équipés du système développé par l’israélien Elbit ont désormais une perception remarquable de leur environnement extérieur grâce à l’image qui s’affiche sur l’immense écran translucide (HUD) qu’ils ont en face d’eux, à hauteur d’yeux.
Le système FalconEye de vision augmentée (CVS) a d’abord été certifié sur les biréacteurs Falcon 2000S/LXS et sur la dernière version LX du triréacteur Falcon 900. © Dassault Aviation
L’image obtenue est projetée sur l’un des écrans tête haute (HUD) le plus grand du marché. © Dassault Aviation
Grâce au système FalconEye, le pilote à une vision grand angle de 40 x 30 degré de son environnement extérieur. © Dassault Aviation
La puissance du système FalconEye réside dans la combinaison de plusieurs sources pour restituer une image haute fidélité. L’image virtuelle de l’extérieur obtenue grâce à la base de données est corrélée aux informations recueillies en temps réel par une panoplie de caméras thermiques et infra-rouge. Le résultat est remarquable de réalisme. L’image obtenue offre également un champ de vision de 30 x 40 degrés ; l’un des plus grand du marché.
Les multiples senseurs du système FalconEye sont regroupés sur le nez du Falcon. © Dassault Aviation
Pas étonnant que la plupart des clients du Falcon 8X ait opté pour le FalconEye, initialement certifié sur les modèles Falcon 2000 et 900LX. Il suffit d’assister à une démonstration pour en être convaincu. Le gain en terme de sécurité est évident. Cet équipement permet aussi d’augmenter les chances d’atteindre sa destination, en dépit de conditions météorologiques dégradées et des systèmes de guidage plus ou moins performants des aérodromes d’arrivée. Les clients de l’aviation d’affaires, surtout sur le créneau haut de gamme auquel appartiennent les Falcon, admettent difficilement un déroutement…
Gil Roy
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La remarque de Philippe ouvre la porte vers des questions :
• Quel type d'ILS (CAT III ?)
• Quelles qualifications avion (Land 3 ?)
• Quelles qualifications équipage (Cat 3B ?)
• Ou autre type de qualification qui permette des minimas très bas avec une installation aéroportuaire minimaliste (ILS cat 1) ?
Oui enfin si les minima sont 550 mais et 200 ft de plafond ils vont pas se poser avec 200 mais et 0ft. Donc je vois pas l'intérêt de ce genre de truc.
Nope. Il y a une toute recente regle qui permet de descendre jusqu'a 100ft pour certaines approches en utilisant ce systeme...
https://www.federalregister.gov/documents/2016/12/13/2016-28714/revisions-to-operational-requirements-for-the-use-of-enhanced-flight-vision-systems-efvs-and-to