Au cours des ces dernières années, le marché des jets d’affaires a fait preuve d’une étonnante résilience face aux crises. Pour les dix prochaines années, Honeywell Aerospace s’attend à ce que la demande atteigne 8.500 nouveaux jets d’affaires.
C’est devenu un rituel dans le monde de l’aviation d’affaires. À la veille de chaque nouvelle édition du salon NBAA-BACE, Honeywell Aerospace présente son étude prospective sur l’aviation d’affaires pour les dix ans à venir. L’équipementier n’a pas failli à la tradition, cette année, à Las Vegas.
Pour cette 32e édition des prévisions de marché, les analystes d’Honeywell Aerospace prévoient une demande jusqu’à 8.500 nouveaux jets d’affaires, pour une valeur estimée à 278 milliards de dollars entre 2024 et 2033, ce qui correspond aux mêmes prévisions décennales établies par Honeywell en 2022.
Toutefois, si l’enquête de 2023 sur les dix ans à venir donne le même résultat de 8.500 nouveaux jets d’affaires comme en 2022, cette année, les opérateurs d’aviation d’affaires interrogés ont fait état de plans d’achat de nouveaux jets à cinq ans plus élevés, ce qui représente une augmentation de deux points de pourcentage par rapport à l’année précédente. En conséquence, les plans d’achat entre 2029 et 2033 devraient être plus modestes.
Les analystes d’Honeywell relèvent également que les flottes de jets d’affaires ont presque triplé chez les opérateurs dans l’enquête de 2023 en comparaison avec la moyenne de la décennie 2010-2020.
En 2024, selon l’étude d’Honeywell, les livraisons de nouveaux jets d’affaires devraient être supérieures de 10 % à celles de 2023. Les dépenses devraient être supérieures de 13 %. Les catégories d’avions de grande taille, à long rayon d’action et à très long rayon d’action devraient représenter environ 69 % de l’ensemble des dépenses en nouveaux avions d’affaires au cours des cinq prochaines années.
Les avionneurs de part et d’autre de l’Atlantique se sont d’ailleurs engagés dans de nouveaux programmes pour ces catégories d’avions. Après avoir obtenu la certification du Falcon 6X en 2023, Dassault se concentre maintenant sur le géant Falcon 10X qui devrait être certifié en 2025. Bombardier envisage également une mise en service du Global 8000 la même année. Quant au G800 de Gulfstream, il devrait entrer en service début 2024.
Selon l’étude d’Honeywell, la répartition géographique des livraisons de jets d’affaires demeure très occidentale, avec une grosse majorité de la demande émanant des États-Unis. L’Amérique du Nord reste en effet la région la plus optimiste pour les prochaines années. Les flottes nord-américaines représenteraient 64% des livraisons de nouveaux jets sur cinq ans.
En deuxième position mondiale, les opérateurs européens représenteront 14 % des livraisons de nouveaux avions d’affaires sur cinq ans. « Ce chiffre est inférieur d’un point de pourcentage à celui de l’année dernière, en raison de l’incertitude économique et de l’importance accordée au développement durable sur ce continent » expliquent les analystes d’Honeywell dans leur étude prospective.
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