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Pilatus obtient les certifications américaine et européenne pour son biréacteur PC-24

Le bi-réacteur PC-24 se positionne sur le segment de marché des avions d'affaires légers, face au Citation M2 de Cessna ou au Phenom 300 d'Embraer. Il est le seul toutefois à offrir une aussi grande souplesse d'exploitation. © Pilatus

Comme annoncé par l'avionneur suisse, Pilatus a obtenu le 7 décembre 2017 la certification de l'EASA et de la FAA pour son PC-24 en multi et mono-pilote. 84 appareils ont été commandés depuis son lancement en 2014. Le premier appareil sera livré avant la fin de l'année à un client américain.

La précision suisse n’est pas un mythe. Lorsque le PDG de Pilatus, Oscar J. Schwenk, présente le PC-24 à Genève lors de l’EBACE en 2013, il promet une certification en 2017, suivie de la première livraison au client de lancement. Pilatus est dans les temps !

Le 7 décembre 2017, l’EASA et la FAA ont délivré à Pilatus le certificat de type du « Super Versatile Jet » PC-24. Développé depuis 2008, le biréacteur à 8,9 millions de dollars pièces est le...

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8 commentaires

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  • Oui , il dérange le petit nouveaux sais comme çà qu’ont crée de la nouveauté Pilatus, dérange, il est fabuleux, il a plus a touts ce PC 24, je pense que son prix aussi ??? dérange , il sera au SALON le 4 5 6 JUIN 2020 a BRON 69500 prochaine m’en la aussi sa veaux le coût de passer le voire ,j’ espère que les constructeurs serons l’apprécier a la juste valeur technologique est feront de leur mieux pour ce pauser sur n’importe quelle terrain … Cordialement a l’aviation .

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  • Pragmatisme, discrétion, efficacité….félicitations à Pilatus pour ce projet rondement mené… le tout en autofinancement…. une belle leçon de stratégie industrielle, dont quelques entreprises françaises du secteur feraient bien de s’inspirer.
    Bravo, donc.

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  • La grande question reste de savoir comment est-ce qu’ils ont réussi à faire accepter la CS-23 Commuter comme base de certification pour un appareil biréacteur de plus de 12500 lbs et pouvant accueillir jusqu’à 12 personnes.

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    • La CS23-commuter s’applique aux avions dont la MTOW ne dépasse pas 19000lbs et pouvant emporter jusqu’à 19 passagers. Le PC24 est parfaitement dans les clous.
      Quel est le problème donc ?

      Répondre
      • Le problème se situe dans le paragraphe CS 23.1 (il me semble que le PC-24 est certifié en amendment 3 de la CS 23.1)

        (a) This airworthiness code is applicable to –
        […]
        (2) Propeller driven twin engined aeroplanes in the commuter category that have a seating configuration, excluding the pilot seat(s), of nineteen or fewer and a maximum certificated takeoff weight of 8618 kg (19 000 lb) or less.

        Or le PC-24 ne répond pas vraiment au « propeller driven » ! Ce détail a son importance vu qu’on change complètement de classe en passant d’un biturboprop style B350 à un biréacteur comme le PC-24, que ce soit en terme de vitesse, d’altitude, de range…

        D’ailleurs le PC-24 a fait l’objet de nombreux ESF dont certains ont fait l’objet d’une consultation publique sur le site de l’EASA.

        Répondre
      • Le PC24 ne sera pas le premier bi-réacteur a être certifié en CS23-commuter…
        Quant aux performances, Le Piaggio Avanti (bi-turboprop) va plus vite, vole plus haut et plus loin que bien des Jets (Mustang, Phenom, etc..). Il n’y a donc pas de corrélation directe entre l’enveloppe de vol, les performances et le type de motorisation.
        Enfin, au final, je vois pas ou est le problème que cet avion soit certifié en CS23-Commuter, Pilatus n’a pas « violé » l’EASA…

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      • Personne ne prétend que Pilatus a tordu le bras à l’EASA ni n’a triché.
        Néanmoins ça reste surprenant que la certification selon CS-23 ait été acceptée considérant la non compliance avec CS23.1, mais tout est possible si Pilatus a fourni les ELOS appropriés.
        Entre la CS-23 et la CS-25 il y a tout de même de grosses différences (je pense par exemple au paragraphe 1309). J’imagine que l’absence d’inverseur a également été un facteur important pour déterminer la case de certif.
        Le seul autre exemple que j’ai en tête serait le G180 dont la certification n’a pas abouti pour le moment, mais il y en a peut-être d’autres.

        Ca serait intéressant si le cas faisait jurisprudence, auquel cas nous reverrons des biréacteurs de taille moyenne certifiés en CS-23. Et est-ce que cela sera également accepté avec la fantomatique CS-23 Amendment 5 ?

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  • Chapeau bas messieurs ! Et en plus il est superbe ! Un autre grand succès commercial qui se profile pour Pilatus. Longue vie et belle carrière au petit nouveau.

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