« 100-24 » affiche complet

15 équipages vont tenter de se poser sur 100 aérodromes en 24 heures, entre le 15 et le 16 juin 2011. Les organisateurs ont reçu 35 candidatures.

Passer 24 heures non-stop à faire des sauts de puce, aux commandes d’avions de voyage offrant 2000 km d’autonomie peut paraître un curieux passe-temps… D’autant que cette idée suscite un véritable engouement chez les pilotes français. L’année dernière, 68 d’entre eux, regroupés au sein de 10 équipages ont tenté de relier 100 aérodromes en 24 heures. Devant le succès remporté par cette première édition et surtout, face aux 35 demandes d’inscriptions reçues depuis le début de l’année, les organisateurs du Défi 100-24 ont décidé de porter à 15 avions (dont 5 aéro-clubs FFA) le nombre des participants en 2011. La date limite d’inscription est fixée au 10 mars 2011.

Plusieurs nouveautés ont été introduites dans le règlement qui se veut plus contraignant, à la fois pour être plus sélectif, mais aussi pour encourager la sécurité. C’est ainsi, par exemple, que le respect du tour de piste sur les terrains non contrôlés sera précisément… contrôlé par GPS.

Alors qu’en 2010, chaque équipage pouvait choisir son point de départ pour rejoindre Cannes, cette année, tous partiront de Toulouse-Francazal. L’arrivée sera jugée sur la base aérienne de Villacoublay, le jeudi 16 juin 2011, entre 10 et 14 heures locales.

Pour corser l’épreuve, les organisateurs imposent, cette année, des atterrissages aux limites de l’hexagone. Aire de la compétition : l’aire de la compétition est le Territoire métropolitain avec l’obligation d’inclure dans le parcours au moins un aérodrome :

• situé au nord du parallèle 50°
• et au moins un aérodrome simultanément situé au nord du parallèle 49°N et
• à l’ouest du méridien 1°E
• et au moins un aérodrome situé à l’ouest du 2°30’W,
• et au moins un aérodrome simultanément situé au sud du parallèle 44°30’N
• et à l’ouest du méridien 0°
• et au moins un aérodrome simultanément situé au sud du parallèle 44°30’N
• et à l’est du méridien 5°E
• et au moins un aérodrome situé à l’est du méridien 7°E
• et au moins un aérodrome situé simultanément au nord du parallèle 47°30’°
• N et à l’est du méridien 6°30’E
• Pas de posé-décollé plus d’une fois sur le même aérodrome.

« C’est un moyen d’éviter que les équipages se concentrent sur l’intérieur », explique Thierry Vigoureux, l’un des promoteurs du défi 100-24. « L’atterrissage dans quatre ou cinq villes – le nombre n’est pas encore déterminé – donnera également un bonus. Il s’agit de mettre en valeur des collectivités locales qui mettent en avant leurs aérodromes. Le passage par ces points sera facultatif, mais il apportera un crédit de kilomètres qui pourra entrer en ligne de compte dans le classement final ». En 2010, sept équipages ont réussi à relier au moins 100 aérodromes en 24 heures. Le vainqueur, le défi « Aeromecanic » a été celui qui avait parcouru la plus courte distance.

Reste maintenant aux 15 équipages en lice, à élaborer leur stratégie. Le défi 100-24 se gagne avant le départ.

G.R.

BanierePub100-24.swf