Le défi 100-24 sera disputé cette année par 15 équipages contre 10 en 2010. Départ le 15 juin 2011 de Toulouse-Francazal. Arrivée, le 16 juin à Villacoublay.
26 équipages ont posé leur candidature pour relever le défi 100-24 2011, les organisateurs n’en ont retenu que 15. Ce qui fait tout de même 5 de plus que l’année dernière. Prudents, ils veulent maîtriser la montée en puissance de cet événement aéronautique qui suscite un véritable intérêt dans la communauté des pilotes de plaisance qui sont de plus en plus nombreux à vouloir tenter de relier 100 aérodromes en 24 heures…
Cette année, les équipages devaient obligatoirement compter au moins une femme commandant de bord. Cette clause nouvellement introduite dans le règlement a été fatale à une partie des postulants. Il fallait également un nombre suffisant d’équipiers pour respecter les temps de repos. Ceux qui n’ont pas pu aligner au moins six pilotes ont été recalés.
Pour cette deuxième édition, il a été décidé de donner un départ groupé. Une manière de créer un événement en rassemblant sur une même plate-forme tous les avions. Toulouse Francazal a été retenue. Cet ancien terrain militaire est désormais géré par SNC Lavalin, l’un des partenaires de 100-24.
En 2010, chacun avait choisi son aéroport de départ de manière à optimiser son itinéraire. Il sera intéressant, cette année, de comparer les différentes stratégies mises en oeuvre à partir du même point d’origine. Viennent ensuite se rajouter les contraintes météorologiques des 24 heures à venir, mais aussi des passages obligés. Les équipages doivent en effet, non seulement, comme en 2010, aller se poser sur des terrains excentrés situés en limite de l’hexagone, mais ils doivent aussi visiter le centre de la France. Par ailleurs, Royan, Merville, Strasbourg, Avignon et Bourges ont été élevés au statut d’aérodromes bonus. S’y poser rapportera 20 NM par terrain. Air BP, partenaire de 100-24 offrira le plein sur une dizaine de plates-formes. De quoi susciter des cas de conscience chez les plus vénaux…
Le vainqueur sera l’équipage qui aura relier 100 aérodromes en 24 heures, entre Francazal et Villacoublay. Pour départager les ex aequo plusieurs critères entreront en ligne de compte : la plus courte distance parcourue (d’où l’intérêt des aérodromes bonus), la consommation et la moindre puissance continue du moteur.
Pour répondre à toutes les questions que posent les concurrents, les organisateurs ont enregistré un briefing vidéo sur le site de 100-24. Un briefing sera organisé le 9 juin à l’Aéro-club de France à Paris et un autre, le 15 juin à Francazal, à 8h00, juste avant le départ qui aura lieu entre 10h00 et 12h30. L’arrivée sera jugée sur la base de Villacoublay. Les prix seront officiellement remis, le 22 juin, dans le cadre du salon du Bourget. A noter que le vainqueur aura le droit de venir se poser, au Bourget, ce jour-là. Un privilège qui devrait décupler les ardeurs des concurrents…
Gil Roy
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