La filiale maintenance (MRO) du groupe Air France KLM compte parmi les partenaires réunis par la Fédération Française Aéronautique (FFA) afin d’évaluer l’avion électrique en conditions réelles d’exploitation dans un aéroclub. Air France suit avec intérêt cette expérimentation grandeur nature.
AFI KLM E&M est associé étroitement à l’expérimentation de l’aviation électrique menée par la FFA, qui résonne avec les enjeux et pratiques de sa plateforme dédiée à l’innovation : The MRO Lab. Outre un soutien financier direct, AFI KLM E&M met à la disposition du Fab’Lab’ de la FFA les expertises de ses ingénieurs et mécaniciens pour contribuer l’évaluation de ce nouveau type d’aéronefs.
« C’est un laboratoire à petite échelle du futur de l’aviation, a commenté James Kornberg, Directeur de l’Innovation d’AFI KLM E&M. Nous nous intéressons naturellement au potentiel de la propulsion électrique, et à toutes les questions nouvelles qu’elle soulève en matière de certification, d’opérabilité et, bien sûr, de maintenance. Nos experts apportent leur soutien à la FFA et, en retour, nous bénéficions d’un poste d’observation unique sur le comportement d’un aéronef électrique en conditions réelles d’exploitation. Cela ne peut que nous en apprendre beaucoup sur des technologies tout juste émergentes, mais assurément porteuses pour les décennies à venir ».
L’initiative de la FFA et de son Fab’Lab’ représente par ailleurs une opportunité pour le CFA des Métiers de l’Aérien, dont AFI KLM E&M est un des fondateurs et qui possède un centre de formation sur l’aéroport de Toussus-le-Noble. Dans les prochains mois, l’Alpha Electro pourrait ainsi être mis à la disposition des enseignants et des élèves du CFA, dans le cadre d’une première approche de la formation des mécaniciens à la maintenance des aéronefs électriques, et notamment à celle de leurs batteries.
Air France imagine d’autres applications plus proches de l’avion léger électrique de la FFA. « L’appareil est performant, possède une heure d’autonomie et il est très simple et pratique à opérer. Il pourrait parfaitement devenir une alternative aux avions-écoles thermiques, par exemple dans le cadre d’opérations de formation de nos pilotes cadets. », a déclaré Olivier Seyller, Commandant de bord Air France et responsable formation de la filière Cadets de la compagnie.
Pour Jean-Luc Charron, Président de la FFA, qui ne cache pas son « ambition de mettre toute une flotte d’aéronefs électriques à la disposition des pilotes de nos aéroclubs, afin de continuer à explorer ce véritable saut technologique », le partenariat d’AFI KLM E&M est évidemment un atout.
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Ils savent comment faire avec les médias pour profiter de toutes les opportunités permettant de paraitre dans la mouvance bien pensante du moment vis à vis du grand public.
Airbus a su aussi faire sa "com" avec son avion électrique!...
Attendons les progrès des batteries (poids/autonomie) pour envisager un futur dans ce domaine et en espérant pouvoir les recharger sans "charbon"!!
45 mn de vol, avec 30% de State of Charge restante, 6 tours de piste ( c'est la moyenne haute pour 1 séance de formation dédiée à cet exercice) . 1 h 15 de charge pour une nouvelle séance d'entrainement L'avion est totalement adapté pour la formation en tour de piste dans un environnement urbain tel que celui de Toussus le Noble
Je vous invite à l' essayer . Eric Schaeffner pilote référent de l' aéronef AC Jousse
Avec cette prise de position, on peut espérer que la formule "électrique" soit apprécié à sa juste valeur par les détracteurs, en bonne place parmi les hypothèses plausibles...
... en attendant la formule à hydrogène, car j'ai cru entendre dans les cercles informés, que cette filière faisait partie des priorités des financement de R&D nationales.
Cette étape me semble néanmoins utile, car, quelque soit la technologie de stockage d'énergie, les deux solutions partagent les mêmes groupes moto-propulseurs - moteur et hélice.
Merci les experts de nous en dire davantage sur la voie de "l’écologiquement neutre"
Que du blabla
Et avec péniblement un tout petit vol par jour, on peut pas dire qu’il encombre le tour de piste à toussus. C’est bien simple, personnellement, je l’ai pas encore vu voler
Par contre je vois que la pompe à subventions publiques, elle, elle tourne à plein régime
21 kwh de batterie à au mieux 200 wh/kg cela fait 105 kg
moteur 50 kw
Cela consomme en une 1/2 heure 25 kwh soit un tour de piste de 20 mn et une recharge de quelques heures = un petit vol par jour