L'aéroport de Marsh Harbour photographié depuis un hélicoptère le 2 septembre. © USCG
Dorian a dévasté les Bahamas et la situation des insulaire est terrible. Avant même que l’évaluation précise des victimes et des destructions ne soit menée à bien, les associations de pilotes américains se mobilisent pour participer aux opérations humanitaires. La très puissance Aircraft Owners Pilots Association (AOPA, association des pilotes propriétaires d’aéronefs), vient donc de publier quelques règles et informations à leur intention.
« N’y allez pas de votre propre initiative, il y a d’autres moyens de donner un coup de main ! » C’est en substance le message envoyé aux communautés d’aviateurs qui se mobilisent pour venir en aide aux habitants des Bahamas, en ces heures terribles.
Freeport ne se trouvant qu’à 140 km de West Palm Beach, Nassau à 300 km de Miami, il serait tentant de décoller directement depuis la Floride.
Mais peu d’aérodromes sont ouverts, les disponibilités en carburant sur place ne sont pas connues, les infrastructures ayant été dévastées. Même si le gouvernement des Bahamas a annoncé une levée de toutes les taxes d’atterrissages – de fait, il est certainement difficile d’en organiser la collecte actuellement – l’AOPA n’encourage pas les initiatives individuelles et comme ce fut le cas lors des catastrophes de Katrina ou Irma, un pont aérien va être organisé : « Les missions ne seront pas engagées avant la fin du passage de l’ouragan et seulement quand les conditions de sécurité seront garanties. »
Les pilotes volontaires, sont donc d’ores et déjà invités à s’inscrire auprès des organisateurs. L’AOPA insiste pour que les aviateurs disposant des avions adaptés à ces missions vérifient préalablement qu’ils pourront participer en étant en conformité avec leurs contrats d’assurance notamment.
Elle leur rappelle aussi qu’ils vont devoir voler dans un environnement difficile, désorganisé ou à évolution rapide, où tout sera fait pour fluidifier le trafic et qu’ils doivent être conscient d’être suffisamment aguerris pour ne pas s’y retrouver en difficulté.
De son côté, la Seaplane Pilots Association a envoyé un courrier électronique à ses membres pour s’organiser afin de : «fournir une aide indispensable à nos amis des îles qui ont connu l’un des pires ouragans de l’histoire».
En attendant de pouvoir s’envoler pour les Bahamas, les pilotes sont invités à collecter les produits de première nécessité. Le campus Sun’n Fun à Lakeland est l’un des points de stockage pour les produits non périssables.
C’est un élan de solidarité qui s’organise au sein des pilotes américains et qui va intervenir en compléments des moyens internationaux. Ainsi l’aviation légère ne serait-donc pas qu’un loisir ?
Frédéric Marsaly
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