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ATO : un point tournant pour les aéro-clubs

Le 8 avril dernier a commencé le compte à rebours : dans deux ans (8 avril 2015), seuls les aéroclubs passés en ATO pourront continuer à former des pilotes privés (LAPL et PPL). La démarche d'agrément qui peut se révéler complexe pour les petites structures, est facilitée cependant par la FFA et ses partenaires. Aerobuzz vous propose de faire le point sur l’événement qui va changer le visage de la formation au pilotage.

Aircrew : c’est le nom donné par l’Agence Européenne de la Sécurité Aérienne (EASA) à la réglementation qui implique que tout aéro-club formant des pilotes passe au statut d’ATO (Approved Training Organisation), ou organisme de formation approuvé, au plus tard le 8 avril 2015. En résumé, c’est une procédure obligatoire à laquelle les clubs doivent répondre s’ils veulent continuer à former au LAPL (Light Aircraft Pilot Licence), au PPL (Private Pilot Licence), à la voltige, au remorquage, au vol montagne...

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14 commentaires

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  • pourquoi s’opposer
    je ne comprend pas bien le problème, une ATO est une ATO qu’il soit entreprise ou associatif. Moi ce que je lis surtout c une belle hypocrisie, car une assos beneficie d’une sacret belle avance car elle n’a pas d’obligation de salarié qui que ce soit, ( aucun texte n’impose cela et donc cela permet à une assos de faire moins chère que sont voisin entreprise) pas de TVA et tres souvent des « locations » de sol et de hangar adapté au titre associatif (divisé par deux) et en plus des subventions diverse et varié des politiques locaux A evidemment ça demande d’etre une vrai association et pas une société de location déguisé et là ça blesse c’est sur, d’avoir des membres actifs (ce qui est d’ailleurs l’obligation de la lois). rejeter la baisse ou la pertes d’une aviations de loisir au seul gros vilain non associatif et un raccourcie facile.

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    • pourquoi s’opposer
      hé ben … si ça c’est pas de la rancœur et du partis pris contre notre cher tissus ASSOCIATIF aéronautique français et bien moi je suis PDG d’Air France!!!
      Ce sont ces (si méchantes) associations qui forment les pilotes de demain et entretiennent le dynamisme aéronautique français, ne vous méprenez pas!

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  • ATO : un point tournant pour les aéro-clubs
    Bonjour,
    Je trouve l’article un peu optimiste, quant au fait d’imposer les ATO puisse contribuer à dynamiser l’aviation générale. Personnellement, je suis pessimiste sur plusieurs points.
    Le premier est la difficulté croissante de trouver des bénévoles pour gérer les clubs. Concernant la France, la trés grande majorité des gestionnaires et des instructeurs des clubs sont des bénévoles. Ces derniers sont déjà bien chargés en travail administratif. L’accroissement de la charge de travail ne fera qu’empirer les choses. La finalité pour eux (dont je fais partie) est de voler et de faire partager leur passion, pas de faire des papiers.
    La deuxième inquiétude est de savoir comment les petits clubs vont pouvoir surmonter l’épreuve, vu les faibles moyens humains dont ils disposent le plus souvent. Il y a probablement une volonté, derrière ce nouveau réglement, de se débarrasser des petites structures et de regrouper la formation uniquement dans des grosses. Surveiller un nombre restreint d’écoles demande moins de moyens humains, donc coùte moins cher. C’est dans l’esprit de ce qui émane de la commission européenne.
    Autre inquiétude : avec l’obligation des ATO, quelqu’un qui achète un avion de voiltige biplace ne pourra plus être formé en voltige sur son propre avion. Cela va fortement inciter certains à se passer de formation, du moins complète, pour voltiger. Il y aura clairement une dégradation du niveau de sécurité de ce côté là, avec l’entrée en vigeur des ATO en 2015.
    Pour finir, les gens qui ont rédigé le règlement n’ont probablement jamais fait non-plus de largage de paras ou de remorquage planeur. Perso, je fais du largage para en Pilatus PC6. Depuis le mois de mai dernier, il n’est plus possible de former quelqu’un sur ce type (qualification de classe ne nécessitant pas le CPL) d’avion, en dehors d’un ATO. Hors, qui a la compétence pour piloter ce genre d’avion particulier et enseigner les opérations qui vont avec en paraclub?… Les instructeurs FI ou CRI qui pilotent dans les paraclubs! Hors, la DSAC impose actuellement un ATO section 2, pour ce type de formation. La section 2 n’est pas imposée par les textes européens, vu que la qualif de classe PC6 n’est pas obligatoirement attachée à un CPL….bref, je vous laisse entrevoir les difficultés.
    Donc, en résumé, si vous êtes CPL-IR et que vous voulez monter une structure commerciale pour faire de la formation, les ATO sont pour vous. Ils se seront chargés de se débarraser des bénévoles, de la multitude des petites écoles de pilotage et vous réserve l’exclusivité des formations aux qualifications de classe, à la voltige, au remorquage planeur, etc….même si vous n’avez pas les compétences!

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  • ATO : un point tournant pour les aéro-clubss
    Je suis membre d’un aeroclub comme il en existe beaucoup 1000hdv an 4 avions une école de pilotage avec des instructeurs motives et sérieux. Mais aucune procédure formalisée pas de recueil d incidents rien de prévu pour signaler les petits dysfonctionnements sur les avions aucune consigne d utilisation des avions. Après obtention du PPL, c est le vide complet. On ne voit plus les instructeurs, l aeroclub est une entité fantomatique qui n apporte rien de collectif. Alors un peu d organisation structurée dans un sens plus collectif ça ne pourra pas faire de mal … Merci l ATO ??? A suivre

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    • ATO : un point tournant pour les aéro-clubss
      Il y a une contradiction là !
       » des instructeurs motivés et sérieux  » … suivis peu après de  » on ne voit plus les instructeur  » !
      J’ai du mal à saisir …
      Mais peut-être faudrait-il se rapprocher d’eux, non ?

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  • ATO : un point tournant pour les aéro-clubs
    Usine à gaz symptomatique de tous nos technocrates essayant de nous apprendre notre métier d’instructeur sans avoir jamais foutu les pieds dans un avion.
    Quand est-ce qu’on retrouvera un peu de bon sens ?
    Nous avons été le berceau mondial de l’aviation, nos technocrates vont en faire le tombeau.
    Triste pays …

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  • ATO : un point tournant pour les aéro-clubs
    La difficulté dans cette histoire, c’est que nos fonctionnaires de tutelles voient toujours le verre à moitié vide dans l’interprétation des textes, et instruisent toujours à charge les dossiers des structures aéronautiques, surtout les petites sans « défenses », plutôt que de mettre du gras dans les rouages ils y jettent des poignées de sable !

    Pourtant le système n’est que du bon sens : garantir la sécurité et la qualité, en rationalisant l’organisation et la traçabilité des actions ; Mettre en lumière les responsabilités et devoirs de chacun, comme dans les FTO ou les compagnies.

    Si les associations veulent faire comme les professionnels, il faut jouer à armes égales. La paperasse n’est pas tout, il faut que sur le terrain ça suive, et il y a TVA, CSG etc…

    Pour certains ça sera impossible, et c’est tant mieux car ça va donner un sacré bol d’air à plein de petites structures. Sans activité école, pas de paperasse, pas d’emmerdements, juste une bande de potes qui se partagent des avions pour s’éclater !

    Pour la formation, il y aura toujours une structure pro pas loin sur laquelle s’appuyer.

    En automobile il y a les clubs de passionnés amateurs (auto anciennes, sportives, 4X4 et autres) et les auto écoles, pourquoi pas dans l’aviation ?

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    • ATO : un point tournant pour les aéro-clubs
      Pardon mais en quoi ce bazar administratif est gage de sécurité et de qualité ?? Les structures pro dont vous parlez sont loin d’être irréprochable.

      L’avantage de l’associatif est également de pouvoir voler à moindre coût et de profiter de l’expérience de très bon FI, qui permettent au passage d’encadrer les pratiques du club, particulièrement utile pour les jeunes brevetés (et les moins jeunes qui se mettent à faire n’importe quoi), ce qui ne sera plus le cas si l’on suis votre idée de « bande de copain ». Tout cela en ayant une ambiance que l’on ne retrouve absolument pas dans un milieu plus commercial.

      Enfin, prendre les auto-école comme un exemple est une vaste blague lorsque l’on voit leurs dysfonctionnements.

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  • ATO : un point tournant pour les aéro-clubs
    Plus de réglementation, plus de paperasserie, plus d’Europe : on voit bien où cela nous mène!

    Venez voler en ULM! Vous retrouverez le plaisir du pilotage, la liberté (et ses responsabilités!), vous ne vous encombrerez plus d’une lourde valise, mais juste de ce qui nécessaire pour voyager.

    En tous cas, vous pourrez compter sur la fédé (FFPLUM) et son président, pour se battre afin de conserver vos droits, sans vous faire plumer par quelques technocrates européens…

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  • ATO : un point tournant pour les aéro-clubs
    bonjour à tous,
    est-ce que les futurs pilotes d’ULM sont également concernés?

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    • ATO : un point tournant pour les aéro-clubs
      bonjour à tous
      ne t’inquiète pas fred lorsque ils auront tué les avions légers et qu’ils n’auront plus de travail ils vont s’occuper des ulm aprés des paramoteurs puis des ballons puis de l »aéromodélisme afin de tout plomber ….pauvre france comme dit plus haut on creuse la tombe de notre aviation de loisirs……………………………………….je vais peut être voler sur des avions immatriculés en N ou O ou G ça a l’air plus cool…..

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    • ATO : un point tournant pour les aéro-clubs
      Bonjour Jean Pierre,Tu as soulevé un pb intéressant…voler sur des appareils immatriculés N,O,G Etc. connais tu la réglementation à ce sujet pour un PPL francais. Bien à Toi JFR

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  • par Ebrard jean pierre

    ATO : un point tournant pour les aéro-clubs
    Il y a 35 ans, évidemment c’est un peu ancien, j’ai créé une petite compagnie d’avions d’affaires agrée TPP avec des biturbines. Un mécanicien responsable technique, deux pilotes, une secrétaire, épouse non salariée, et des vols à des coût réduits, accessibles. Côté paperasse, j’ai l’impression que c’était bien plus facile de transporter des passagers payants que de former des pilotes prives aujourd’hui. Quid du prix des heures de vols. Quid de beaucoup d’instructeurs, dont les instructeurs montagne, indépendants.
    Que vas t-on y gagner réellement ?

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    • ATO : un point tournant pour les aéro-clubs
      Tout à fait d’accord avec vous Jean-Pierre…Mais avons nous le choix maintenant que l’Europe dirige nos vies et que l’EASA dirige nos loisirs aéronautiques. Les politiques ont mis en place une structure, véritable fabrique à paperasses, et il semble que la machine s’emballe et que rien ne peut l’arrêter.
      Il faut s’adapter, ou…crever. Merci encore à ceux qui nous décortiquent le travail pour rendre le passage à l’ATO plus soft.

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