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Aviation de loisir : les chiffres de la sécurité qui tuent !

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Gil Roy

17 morts dans 10 accidents d’avions légers en 2015. 45 morts côté ULM. Ramenée au nombre de pratiquants, l’aviation de loisir est beaucoup plus dangereuse que la moto dont la mauvaise réputation n’est pourtant plus à faire…

A juste titre, la moto est réputée dangereuse. En 2015, les chiffres en attestent avec un mort par an pour 5.000 pratiquants. Que dire alors de l’aviation légère et de son ratio de 1 mort pour 2.600 pratiquants ou pire encore de l’ULM avec 1 pour 333 ? Cette comparaison massue est établie par la Direction de la sécurité aérienne civile (DGAC) et même si « comparaison n’est pas raison », elle a le mérite d’interpeler et espérons le, d’amener la communauté à une prise de conscience.

Les chiffres 2015 de la sécurité en aviation de loisir ne sont pas bons. Au total, la DSAC a recensé 41 accidents mortels (hors hélicoptère et ballon) ayant entrainé 63 décès, soit 16 de plus qu’en 2014. Dans la catégorie avion, la DSAC déplore 115 accidents dont 23 corporels qui ont fait 17 blessés et 17 morts en 10 accidents. Le vol à voile s’en sort mieux avec 18 accidents dont 4 corporels qui se sont soldés par 5 blessés et 1 mort. Les plus mauvais résultats sont à imputer à l’ULM qui enregistre son plus dramatique bilan de ces dix dernières années.

En 2015, l’aviation ultra-légère a comptabilisé 150 accidents dont 77 corporels et parmi eux 35 mortels. Le bilan est de 46 blessés et 45 morts soit le double de 2014. 27 instructeurs sont impliqués dans des accidents d’ULM dont 19 mortels, ce qui pose la question de leurs compétences et de leur devoir d’exemplarité, affirme Alain Jamet, pilote inspecteur qui détaille ces résultats dans une vidéo mise en ligne par la DSAC sur Youtube. Aux grands maux, les outils de communication de pointe. Pour essayer de faire passer le message, l’administration se met à l’heure des réseaux sociaux pour tenter de toucher chacun et de diffuser plus largement son message.

La sécurité a bien évidemment été abordée lors de l’assemblée générale de la Fédération française aéronautique, les 2 et 3 avril 2016, à Bordeaux. Daniel Vacher, président de la commission sécurité, a notamment expliqué que dans les grands pays d’aviation de loisir que sont les USA, la France, l’Allemagne ou encore la Grande-Bretagne, un seuil a été atteint avec un taux d’accidents compris entre 11 et 12 accidents pour 100.000 heures de vol. Pour l’abaisser, il faut jouer sur d’autres leviers, et en particulier sur le facteur humain. Ce que confirme une autre comparaison donnée par Alain Jamet dans la vidéo de la DSAC.

Dans 37% des accidents de 2 roues motorisés, aucun tiers n’est identifié ; le motard est seul responsable de son accident. En aviation de loisir, ce taux dépasse 80%. Autrement dit, la sécurité repose principalement sur le pilote. Ce n’est pas nouveau, mais il serait temps que chacun à son niveau en prenne conscience. Le parallèle fait par la DSAC entre la moto et l’aviation de loisir doit faire réfléchir.

Gil Roy

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Gil Roy

Gil Roy a fondé Aerobuzz.fr en 2009. Journaliste professionnel depuis 1981, son expertise dans les domaines de l’aviation générale, du transport aérien et des problématiques du développement durable est reconnue. Il est le rédacteur en chef d’Aerobuzz et l’auteur de 7 livres. Gil Roy a reçu le Prix littéraire de l'Aéro-Club de France. Il est titulaire de la Médaille de l'Aéronautique.

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  • Est ce qu'il vous arrive à tous de penser que votre pratique contribue à la pollution de l'atmosphère (on culpabilise bien les conducteurs qui vont au boulot en voiture sans avoir le choix) et à la pollution sonore insupportable des riverains de aérodromes qui ne peuvent se reposer les jours de congés, tant les passages d'avions se multiplient au-dessus de leur tête, dans leurs maisons, leurs jardins, leurs potagers....? J'habite à Noves, a proximité de l'aérodrome d'Avignon, et assez loin, pourtant, et tous mes jours de repos sont gâchés par des avions qui, pour un peu, vient voir ce que je prends avec mon café du midi vu l'altitude à laquelle ils volent, et l'insistance qu'ils mettent à passer et repasser à l'aplomb exact de mon village. Que me conseillez-vous de faire, vous, les pilotes ?

    • 17 litres /heure sur biplace injection avec 12 h de vol par an on arrive à 204l/an.

      et vous combien de litres à l'année pour votre voiture aller et retrour au boulot et pour vos loisirs automobiles ? je suppose que vous n'aller pas qu'au boulot avec votre voiture.

      faite le calcul sur une année même si votre voiture est électrique il faut la produire l'electricité et cela pollue aussi !

      On pourrait créer le rationnement de l'essence par individu avec une quantité limitée et difinie à l'année. Après chacun choisira s'il la met dans sa voiture dans son avion ou dans sa tondeuse le week end car c'est aussi une passion la tonte de l'herbe. je covoiturerais alors et continuerais à mettre de l'essence dans l'avion... question de choix toujours.

    • Je n'ai pas connaissance d'aérodromes créés récemment car ils ont tous été mis en service dans la première partie du XXè siècle.
      Donc, si vous habitez dans les environs d'un aérodrome, c'est par un choix personnel, non?
      Se plaindre d'une nuisance préexistante à son emménagement est un tantinet "foutage de gueule", non?

    • Frédérique, inutile de parlementer avec des pilotes. Ils se foutent que leur loisir pollue l'atmosphère tout en se rendant coupable de nuisance sonore. Ils ne pensent qu'à leurs petits plaisirs !

    • Bonjour,

      J'ai longtemps vécu à proximité d'une école et le bruit est aussi insupportable que ce que vous décrivez. J'admets ne m'être jamais posé la question du bilan carbone d'un gamin. Certains dises qu'on a besoin des écoles, mais c'est tellement bruyant.

      Que me conseillez-vous de faire ?

    • Pilotez, vous comprendrez pourquoi il est necessaire de s'entrainer, de se maintenir dans un état d'entrainement pour être en sécurité avant de trouver le plasir (bonheur) de s'affranchir de la pesanteur.
      Dans quelques années les nouvelles formes de propoulsion vont règler la question du bruit, pour les tondeuses également, et vous pourrez alors entendre le doux sifflement du sufflet de votre barbecue et des les gamins qui rient dans la rue...
      N'oubliez pas d'arrêter les jeunes avec leur auto-radio, les alarmes d'habitat, les pères en colère, les cigalles, le mistral, la télé,...
      Volez, c'est bon pour le moral.
      La France est un des pays les plus développés pour ça.

  • La pratique de L'ULM ne peut s'affranchir de l'application des règles de sécurité intrinsèque à tous sport aériens. Les procédures se doivent d'être respectées par chacun et chacune.
    L'ULM, si il donne l'impression de plus de liberté, impose à l'utilisateur une grande discipline à tous les niveaux, comme cela septique pour l'ensemble de l'aviation qu'île soit légère ou non. Il serait illusoire de s'affranchir des règles standards particulièrement de la part des instructeurs qui se doivent de sensibiliser les élèves sur ce sujet, et être l'exemple. (Le Grub. de ENC pourrait en être l'un des exemples).

    Les paramètres météo et aérologiques doivent être étudiés, compris et intégrés avant chaque vol et réajusté en vol, les minima machine, quelqu'ils soient, doivent être intégrés réellement connus et respectés. La pratique de l'ULLM n'est pas plus dangereuse que l'aviation privée habituelle, ce qui est dangereux c'est la mauvaise perception et la mauvaise mise ne pratique de cette activité par trop de pilotes, qui s'affranchissent du respect des minimas et des paramètres.
    Il en va de notre discipline personnelle, c'est à chaque instant et sur chacun des postes liés à cette activité, depuis l'entretien scrupuleux des machines, les pré-vol, le pilotage en lui-même, qui découle d'un entrainement attentif et scrupuleux. L'on ne peut transgresser les règles de bases sous couvert d'une législation offrant un peu plus de souplesse, c'est une erreur intellectuelle fondamentale, dont les conséquences finiront un jour ou l'autre par un drame.

  • Bonjour à tous.

    Pilote privé depuis 18 mois, je me suis longtemps posé la question : ULM / Aviation légère. Pour faire un choix, j'ai refusé d'opposer les deux, de façon simpliste, comme je peux le lire dans certains commentaires.

    Pourtant,si j'ai choisi l'aviation légère, c'est pour le sérieux de l'instruction qui est dispensée dans les ATO: formation initiale avec 45 h mini pour se présenter au test, vol annuel avec instructeur (exigé dans l'aéroclub où je suis inscrit), prorogation de licence tous les deux ans, je ne détaille pas plus, ce que vous connaissez mieux que moi.

    Je n'ai pas eu le sentiment de pouvoir trouver un support pédagogique aussi fort en ULM, et j'écris bien support et non carcan.

    Si je comprends l'argument économique qu'opposent les ULMistes, (coûts de possession et d'utilisation bien inférieurs à ceux d'un avion, pour un plaisir égal...), je me méfie du Low Cost dans ce domaine.
    Ma vie m'est chère, elle vaut des dépenses supplémentaires, qu'il soit question d'euros, d'heures d'instruction supplémentaires, d'allers-retours sans vol prévu à l'aéroclub pour y suivre un cours théorique que le chef pil considère comme nécessaire au vu de la vie de l'aéroclub. et qui ne peut se restreindre à une discussion de comptoir sur un taxiway, au milieu des Rotax qui démarrent.
    L'espace aérien n'est pas mon domaine natif et je refuse la banalisation de son usage, qui mène à mon sens à une routine dangereuse.

    J'espère que les décès enregistrés ne seront pas vains. Sans volonté polémique à l'égard des ULM, je ne peux qu'espérer que chacun donnera le meilleur de soi même pour aller vers plus de sécurité grâce à une instruction renforcée.

    Bons vols!

    • Quoi de neuf dans cette analyse ?
      Ces chiffres on les connait depuis 50 ans.

      La réglementation a évoluée, la formation aussi, certes il y a du mieux,
      mais les résultats sur le nombre d'accidents semble loin des attentes,
      les chiffres sont là tristement stables.

      Les facteurs humains c'est bien, encore faut-il en tenir compte.
      Un pilote "sur" est expérimenté, entrainé, connait ses limites et ne les dépasse surtout pas.
      Combien répondent à ces trois conditions ?

      En météo
      combien de morts en Bretagne en 22 ans sur des mises en IMC à l'approche d'un front chaud ?
      Décision absente ou inappropriée, d'accord, mais pourquoi ?
      Quel instructeur a mis son élève devant une situation réelle pour comprendre ?
      Si vous saviez .....
      Alors on se retranche derrière quelques heures de VSV sous capote.
      Lire un metar, un taf, c'est bien, combien de pilotes de loisir savent faire la relation avec la situation générale ?

      Triste de voir que rien ne change.
      Comme sur les routes, on multiplie les radars sans aucun effet sur les accidents.
      Pourtant il a d'autres pistes....

      • tout à fait d'accord. De plus en 50 ans les ULM on considérablement évolués. En théorie ce sont les machines les plus sûrs : rapport poids puissance supérieur à bien des avions légers, vitesse de décrochage et d'approche faible, parachute de secours... Alors, pourquoi tous ces morts ? En 40 d'aviation (avion, ulm, vol à voile un peu) j'ai vu une quinzaine d'accidents mortels dans les clubs que j'ai fréquenté. La majorité en Ulm. J'ai noté une chose, dans le monde de l'ULM les pilotes (pas tous mais beaucoup) se surestiment ! connaissent peu la mécanique du vol et ne maintiennent pas assez leurs connaissances théoriques. le côté "je suis un pilote de Top Gun" n'est pas rare. Sauf que les pilotes de chasse préparent pendant plusieurs heures leurs vols. Combien de pilotes d'ULM préparent avec minutie leurs vols ? Beaucoup de pilotes d'ULM n'ont pas vraiment compris que c'est la vitesse qui fait voler l'avion et qu'elle doit être surveillée en permanence surtout prêt du sol...combien de décrochage près du sol ? comment c'est possible ?? d'ailleurs pourquoi la majorité des ULM n'ont pas d'avertisseur de décrochage ? je pense que l'analyse des accidents devrait faire partie de la formation des pilotes tant ils sont éloquents... bon vols.

  • Aviation de loisir : les chiffres de la sécurité qui tuent !
    bonjour a tous

    je vole en ulm dans un club avion avec pour voisin un club de planeur et une mongolfiére et tout ce petit monde s'organise pour voler en sécurité les ecarts de comportement sont rarissime
    je vole sur un ulm a mauvaise réputation et pourtant je vole en toute confiance après de longues heures de test et un lacher par un instructeur pro bien que j'avais déja mon emport ceci pour vous dire qu'en ce moment il y a 3 a 4 de ces ulm en vente et comme le fabricant a cesser son activité je voudrais attirer l'attention de vos lecteurs d'impérativement quelque soit votre expérience de passer par un instructeur pour se faire lacher dessus c'est vital
    ensuite ce sera avec j'espere le meme plaisir que moi que vous volerez avec,il n'est pas aussi simple a piloter que sur la revue publicitaire ,ensuite c'est un régal mais prenez le temps je parle du Mignet Cordouan HM100
    j'ai 270 h sur ce type et ne changerais pour aucun a ce jour

    Bien cordialement

    • bonjour monsieur Payan,
      j'essaie de vous contacter mais je ne trouve aucun site ou je peux avoir vos coordonnées, j'ai eu Mr Jacquet à Agen qui n'a pu me donner vos coordonnées vue qu'il n'était pas chez lui.
      pourriez vous me donner un N° de portable ou de fixe.
      mon mail: JPcaupian@orange.fr
      portable 0603080169

  • Aviation de loisir : les chiffres de la sécurité qui tuent !
    Bonjour à tous, pratiquants ULM,
    Pour vous mettre dans le contexte. En 2014, je suis en planeur, en étape de base pour atterrir sur une piste planeur! Je m'annonce à la radio. Et là, incroyable, un ULM nous passe devant, comme s'il était en longue finale, et atterri sur la piste... planeur.
    Durant le dernier virage, mon instructeur a repris le contrôle du planeur. J'ai eu l'impression qu'il voulait dégommer l'ULM, jusqu'au roulage. Il est juste sorti en furie du planeur, et est allé comme il se doit donner une explication de texte, en menaçant d'un REX.
    1/ j'ai appris ce jour là ce qu'était un REX.
    2/ j'ai appris après coup que la radio n'était pas obligatoire dans un ULM, en 2014!!!
    Et bien devinez. En 2014 et 2015, il y a eu des accidents ULM, avec plusieurs morts de pilotes basés sur le terrain.

  • Aviation de loisir : les chiffres de la sécurité qui tuent !
    C'est un vieux con qui vous parle.
    66 ans et 3500 de vol, toutes en avion léger ou en planeur, et très récemment en Ulm. Instructeur vol à voile, mécanicien avion et planeurs, dans l'aéronautique depuis 1970.
    Vieux et donc qui n'est pas mort, et peut raconter aux copains ou aux élèves toutes les choses qui lui sont arrivées.
    Ce qui permet de décanter un certain nombre de principes qui font la sécurité.
    D'abord, la sécurité n'est pas avant tout affaire de réglementation, mais de règles.
    Les règles qu'ont appliquées ceux qui ne sont pas mort, qui leur ont été transmises par d'autres, sur la base de leur expérience.
    C'est par là qu'il faut commencer. Et un instructeur doit faire passer ces régles à ses élèves, les régles de l'art.
    Encore faut il qu'il les connaisse, et donc qu'il ait été formé pour ce faire.
    Je vois ici dans ce blog par exemple, que certains ne savent pas ce que sont les facteurs humains.
    Comme 80 à 90 % des causes d'accident sont justement ces facteurs humains, ils devraient vite se former avant de remettre les fesses sur un siége de pilote.
    L'aviation a décanté depuis 100 ans que 10 facteurs humains sont à l'origine des accidents. Par exemple la fatigue, le stress, la surconfiance, la mauvaise communication entre deux individus, l'interruption de tâche, etc...
    Et elle a mis au point des "bonnes pratiques de sécurité" que tout pilote devrait non seulement connaître, mais appliquer avec rigueur.
    Par exemple: la manière de bien prendre une décision, la check-list, l'autocontrôle, le contrôle croisé quand on est deux ou plus, la vigilance collective, la communication opérationnelle, et j'en passe.
    Ce ne sont pas seulement les pilotes qui doivent connaître cela, mais l'ensemble de la population qui fait marcher le système, du contrôleur au mécanicien au méteorologue, ou à l'instructeur.
    J'ai peur quand je vois certains ulmistes pratiquer: par exemple après avoir réglé le pas d'une hélice, on torque les boulons de l'hélice à la force du poignet, sans torquemètre. (Vu à Blois).
    Ou je vois une bougie se dévisser sur un Rotax parce que là aussi, on ne sait pas ce que torquemètre veut dire.
    Ou je trouve sur mon ulm récemment acheté d'occasion une limite instrumentale de température de liquide de refroidissement qui est encore à 135° au lieu des 120° demandés par un Service Bulletin de Rotax datant d'un an et applicable justement sur ce moteur là.
    Je crie toujours "Personne devant l'hélice" chaque fois que je vais démarrer un moteur. Même si et surtout quand je crois qu'il n'y a personne devant.
    Je pousse mes éléves à toujours se tordre le cou pour regarder derrière avant de tourner.

    Ce n'est pas la réglementation qui va améliorer cela, mais l'éducation des acteurs.
    Et donc votre débat sur plus ou moins de règlementation est un peu à côté de la plaque.

    Sauf sur un point, il faut vraiment durcir la formation des instructeurs.
    Et contrôler par sondage l'efficacité de la cette formation, pour se retourner sur les instructeurs afin de corriger leurs insuffisances ou leurs écarts. Là est, selon moi, le rôle de l'Administration.
    Bons vols en sécurité!!

    • Superbe commentaire. J'aimerai devenir un vieux con et avoir la classe que vous dégager. On a envie de voler à vos côtés. Jilali (5 heures de vol à Persan-Beaumont). Coucou à mon instructeur Daniel Voisin auquel je pense en vous lisant.

    • Bonjour ,

      Afin d’améliorer mes connaissances en mécanique pouvez-vous m'indiquer le mode opératoire pour serrer une hélice bois de hêtre avec cet appareil en tenant compte de la correction du plan d'helice 90° par rapport a l'axe du réducteur ou axe vilebrequin .

      Merci

      Cordialement

  • Aviation de loisir : les chiffres de la sécurité qui tuent !
    bonjour d accord avec MR KLINKA, je suis pas sur du surnombre de fonctionnaires dans ce domaine,et je ne vais pas cracher sur la sur reglementation non plus dans la petite aviation ,jme répète un peu en disant que la responsabilité de chacun y est certainement pour beaucoup , merci mr Klinka de rappeler la conclusion des enquètes pour la majorité des accidents,moi je rajoute pas de calculs en disant oui cest pas les pilotes avions ou c est les pilotes ulm ou c est les instructeurs qui sont pas bons , je souhaite juste bon vol .....

  • Aviation de loisir : les chiffres de la sécurité qui tuent !
    Perso, je trouve que ces morts sont dommage, déplorables, désolant et émotionnellement difficile pour les familles, etc...

    Je sais, ça va être politiquement incorrect, mais quand on prend un peu de recul et qu'on compare la sur-abondance de réglementation en aviation par rapport aux morts par accident domestique :

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Accident_domestique

    on se dit qu'il y a des fonctionnaires qui devraient être occupés à autre chose...

    Bruno

    • Aviation de loisir : les chiffres de la sécurité qui tuent !
      A Bruno,
      Je ne sens pas mis en cause, rassurez vous. J'ai toujours fait mon boulot comme je le pensais, sans m'occuper des autres opinions, c'est ce que m'a appris Mudry et qu'il s'est appliqué à lui même. Sinon il aurait abdiqué en 72, après Salon.
      Pour les éoliennes, j'ai cru que c'était comme une hélice d'avion, et j'étais en pleine cogitation sur le sujet : Errare Humanum Est. Et puis, il fallait bien gagner sa croûte. Là encore j'ai bien appris: ça me permet de rigoler (rire jaune) quand je prends l'autoroute à travers la Beauce.
      Je ne suis pas d'accord avec vous quand vous sous entendez que l'aviation légère est sur-réglementée, même avec les nombreux règlements EASA qui nous envahissent. Tous ont une utilité. Mais forcément, avec 24 pays qui ont tous une opinion ..
      Allez voir en profondeur un autre domaine d'activité (au hasard), vous serez surpris (ou décontenancé !).
      En conclusion, bien sûr que certains fonctionnaires pourraient faire d'autres choses, mais c'est l'histoire du verre à moitié plein / à moitié vide, on ne voit que la partie vide.

    • Aviation de loisir : les chiffres de la sécurité qui tuent !
      Monsieur Klinka,

      Je comprends très bien que vous vous sentiez mis en cause, et j'en suis d'autant plus désolé que je respecte énormément le travail que vous avez fait dans votre vie professionnelle notamment pour faire voler les CAP et les avions de voltige. On vous doit beaucoup.
      J'apprécie moins votre travail pour les éoliennes mais c'est une autre histoire (il faut bien vivre quand on a des capacités spécialisées comme les vôtres).

      Je n'ai pas dit que les fonctionnaires qui s'occupent de réglementation était inutiles, je pense qu'il y a des possibilités d'optimisation pour leur emploi. Je vous accorde que quand ce sont des petits nombres (9 en l'occurence) ça ne fait pas forcement beaucoup pour gérer une réglementation dont une partie est imposée par l'international.

      Si je fais un ratio (idiot certainement), ça fait pas loin d'un fonctionnaire par mort et par an en aviation... Vous allez me dire que c'est justement parce que vous avez également bien fait votre boulot quand vous étiez fonctionnaire. Mais il n'y a plus qu'à espérer qu'il n'y ait pas 3500 fonctionnaires qui réglementent la circulation routière...
      Bruno

    • Aviation de loisir : les chiffres de la sécurité qui tuent !
      J’en ai un peu marre de ces pleureuses qui n’arrêtent pas de se plaindre d’une sur-réglementation dans le domaine de l’aviation légère : faites le compte des règlements qui régissent la vie domestique et comparez à l’inflation supposée en règlements et imposée par notre société. Quand au sur-nombre de fonctionnaires, c’est la même approximation.
      A titre d’exemple, quand j’ai quitté la DGAC (retraite) nous étions 9 dans le service « Navigabilité » pour gérer les avions FAR23, les CNRA, les CDNR, les hélicos, etc.. et faire appliquer les règlements correspondants pour la certification. La très grande majorité des accidents est d’origine « faute de pilotage ». J’en déduis que la surveillance des pilotes n’est pas assez réglementée (raisonnement idiot !). De grâce arrêtez ces amalgames. C’est décourageant. Même si, je vous l’accorde, certains fonctionnaires en font un peu trop (je pense à Adam).

  • Aviation de loisir : les chiffres de la sécurité qui tuent !
    La vérité. Toute simple. Ecrite par un ULMiste. "Instructeur de pilotage aérien n'est pas une occupation qu'on peut apprendre durant un stage. Il faut une fibre, une expérience ; n'ayons pas peur des mots : un don. Faire d'un pilote du dimanche un instructeur homologué par un stage est une utopie. J'ai croisé nombre de ces instructeurs qui me foutent les jetons. Presque toujours la motivation est l'occupation du temps libre, le désir de se sentir utile, le souhait de voler à l'oeil... " http://www.ulmag.fr

  • Aviation de loisir : les chiffres de la sécurité qui tuent !
    oh la la y a du monde qui réagit ; c est peut etre que la sécurité ne laisse pas indifferrent, tant mieux ,tout le monde a raison jvais pa en rajouter ,sauf que quelques soient les causes ça fait un peu beaucoup de morts, jpense aussi que c est surtout la formation qui compte et puis la responsabilité de chacun ,ce nombre relativement haut ne présage rien de bon pour le futur voila , quand au materiel ,il est vrai qu il y a une définition et je reste convaincu qu il est possible et normal de faire léger ,allons 300 kg a vide et la presse complice présente ça comme un ULM !mais avec l essence on met quoi 2 mannequins anorexiques !, et puis ça vole à 300 kmh, et dans 10 ans 400 a l heure pourquoi pas, sans visite medicale bien sur mais a ces vitesses, faut y voir plus loin que le bout du capot ,non, c est bien qu on améliore les performances mais dans ce cas c est plus de l ulm,ou dans l esprit ULM restons simple non ? ou c est moi ki suis compliqué ? allez bonne ballades a tous

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