Wingly, la première plate-forme de partage de vols en Europe, lance une nouvelle offre destinée non plus aux pilotes privés mais aux opérateurs professionnels de l’aviation générale. Le numéro 1 du coavionnage, met l’économie collaborative à la portée des sociétés d’avion-taxi, des opérateurs d’hélicoptères et des écoles professionnelles de pilotage (ATO).
On a reproché à Wingly d’encourager le transport public illégal sous couvert de coavionnage. Il lui a fallu convaincre de ses bonnes intentions, et démontrer la fiabilité de ses outils. Cela lui a pris plusieurs années pour obtenir, non seulement le feu vert, mais également l’adhésion de l’EASA d’abord, de la DGAC ensuite et de la FFA enfin. Aujourd’hui, les vols à frais partagés, très encadrés, sont un succès.
Wingly revendique plus de 30.000 passagers et 300.000 utilisateurs dont 20.000 pilotes privés. Depuis que le coavionnage est autorisé en Europe, la plateforme collaborative affiche une croissance de 100% d’une année sur l’autre, et malgré l’épisode Covid-19, Bertrand Joab-Cornu, cofondateur de Wingly, est convaincu que l’activité va encore doubler en 2020. La haute saison est à venir.
Cinq ans après son démarrage, Wingly lance Wingly Pro.
Wingly Pro ne s’adresse pas aux pilotes privés, mais « aux sociétés commerciales de l’aviation générale qui possèdent les certificats de transporteurs aériens, qui peuvent donc faire des vols commerciaux, pour les proposer sur Wingly, qui du coup, va être un nouveau canal de distribution pour ces vols, adapté au digital, et adapté pour aller toucher une nouvelle population. »
Wingly Pro s’adresse donc aussi bien aux particuliers qu’aux professionnels, qui ont besoin de se déplacer. La plateforme se positionne en partenaire des entreprises de transport aérien à la demande. Elle en a recensé 150 en France, autant en Allemagne et en Grande-Bretagne, les deux pays où Wingly est déjà implantée. « Nous leur apportons notre communauté digitale de 300.000 utilisateurs ». Wingly Pro leur propose de « s’adapter au mode de communication du numérique », explique Bertrand Joab-Cornu qui insiste : « le but n’est surement pas de prendre la place de ces acteurs de l’aviation commerciale qui proposent des vols, mais d’être partenaire avec cette expertise du digital ».
Dans l’interview qu’il a accordée à Aerobuzz.fr, le cofondateur de Wingly détaille le mode de fonctionnement de Wingly Pro qui apparaît comme une opportunité pour la petite aviation d’affaires de développer son volume d’activité. Wingly annonce la levée de 3 millions d’euros pour accélérer son développement sur les vols en partage de frais sur ses marchés historiques (la France, l’Allemagne et le Royaume Uni) et la mise en place de sa nouvelle offre, Wingly Pro.
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QUID de leur principal concurrent COAVMI? Sont-ils dans le sillage de WINGLY pour ce nouveau service?
C'est une très bonne nouvelle. J'ai toujours soutenu le partage de frais pour les PPL, véritable machine à améliorer la sécurité par une activité accrue des privés.
Wingly a du tenir vent debout contre tout ceux qui les prennaient pour le diable, fossoyeur des petites compagnies. Et aujourd'hui ? La survie de ces mêmes compagnies fragiles pourraient dépendre de cette bande de jeune, amoureux de l'aviation générale qui ont tenu tête en croyant à leur projet ! Bravo à eux