Le week-end dernier, à Ascot, à l’occasion de la cinquième manche du championnat 2015 Red Bull Air Race, Nicolas Ivanoff s’est hissé dans le carré final, mettant fin à une série noire. En 2014, c’est à Ascot que le français avait retrouvé le chemin du podium avant de signer un final mémorable.
Déjà en 2014, Nicolas Ivanoff avait fait un début de saison catastrophique. Cette année, les quatre premières manches du championnat 2015 Red Bull Air Race ont tourné au cauchemar, si bien que le français a abordé la cinquième, les 15 et 16 août 2015 à Ascot, à la neuvième place au classement général, avec seulement 6 points au compteur. Mais apparemment, l’air britannique réussit au corse.
Comme en 2014, Ivanoff s’est qualifié pour la finale à 4. Toutefois, il n’est pas parvenu à faire aussi bien. « J’écope de ma seule pénalité du week end lors de cette finale à 4 et du coup je finis moins bien qu’en 2014. Quelques centimètres trop haut au-dessus du pylône et ça me coûte le podium mais bon, c’est la vie. » Il récupère 5 points et recolle à ses concurrents directs.
A trois manches de la fin du championnat 2015, reste à savoir si le scénario 2014 va se reproduire pour Ivanoff. La saison dernière, Ascot avait marqué sa résurrection. Il s’était hissé sur la troisième marche du podium de l’hippodrome britannique pour ensuite faire raisonner la Marseillaise deux fois de suite aux Etats-Unis et finir le championnat 2014 à la quatrième place. Cette année, le podium final apparaît inaccessible. Les trois occupants actuels, Paul Bonhomme, Matt Hall et Hannes Harch, ont déjà creusé l’écart. Le britannique Bonhomme a signé sa troisième victoire de la saison à Ascot. Il totalise 46 points.
Pour François Le Vot, cette quatrième manche a été comme les précédentes très éprouvante. Il finit dernier. Il a une nouvelle fois été trahi par la mécanique. Le manque de fumée dégagée par son avion lui a valu une pénalité, lui ôtant ainsi tout espoir de participer à la manche à 8. « Je ne sais pas pourquoi mon fumigène n’a pas bien fonctionné ». Les mauvaises conditions météo ne lui ont pas permis de s’entraîner sur le circuit exigeant tracé sur l’hippodrome. « Je n’avais rien à perdre et j’ai tout donné. Pour moi c’était plutôt une bonne journée. » Le nouveau venu garde le moral.
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Gil Roy
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