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Celui qui illumine « Des racines et des ailes » avec ses drones

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Gil Roy

Michael Gisselere (Freeway Drone) est devenu la référence en matière de prises de vues aériennes. La télévision lui doit ses plans les plus spectaculaires. Ses drones offrent un nouveau point de vue au Tour de France.

Les magazines de reportages explosent l’audimat. A l’ère du zapping, les téléspectateurs sont capables de rester des heures devant leurs écrans plats, à survoler des paysages, à se glisser entre les tours d’une cathédrale gothique, à se laisser charmer par la France. La Terre vue d’un drone est encore plus belle. « L’hélicoptère travaille de très haut. Pour se rapprocher, il doit zoomer ce qui a notamment pour effet d’écraser les volumes et d’éliminer l’horizon de l’arrière-plan. Le drone au contraire peut aller chercher les détails et proposer un autre angle de vue », explique Michael Gisselere qui, en l’espace de 5 ans, a rendu indispensable le drone aux réalisateurs.

Grâce au drone, Michael Gisselere, chef opérateur, travaille aujourd’hui pour des émissions qui le faisait rêver… © Gil Roy / Aerobuzz.fr

Les magazines de reportages explosent l’audimat. A l’ère du zapping, les téléspectateurs sont capables de rester des heures devant leurs écrans plats, à survoler des paysages, à se glisser entre les tours d’une cathédrale gothique, à se laisser charmer par la France. La Terre vue d’un drone est encore plus belle. « L’hélicoptère travaille de très haut. Pour se rapprocher, il doit zoomer ce qui a notamment pour effet d’écraser les volumes et d’éliminer l’horizon de l’arrière-plan. Le drone au contraire peut aller chercher les détails et proposer un autre angle de vue », explique Michael Gisselere qui, en l’espace de 5 ans, a rendu indispensable le drone aux réalisateurs.

Michael Gisselere (à droite) travaille en binôme, avec un télépilote, afin de pouvoir se concentrer sur le cadrage. © Freeway Drone)

C’est lui aussi, avec sa société Freeway Drone, qui a fait entrer le drone sur le Tour de France, en complément de l’hélicoptère. « Nous travaillons en amont. Nous attendons qu’il y ait des feuilles aux arbres pour aller filmer des éléments remarquables, comme une cathédrale ou une cascade, qui se trouvent au bord des routes empruntées par les coureurs. Les images sont ensuite utilisées pendant les directs ». Pour des raisons de sécurité, Michael Gisselere n’imagine pas pouvoir faire beaucoup plus, notamment suivre la course, ce qui impliquerait le survol des cyclistes et des spectateurs. D’autant que la réglementation actuelle l’interdit.

En revanche, il n’y a pas de limite dans la recherche du spectaculaire. C’est ainsi que pour l’édition du Tour de France 2015, avec un drone octocoptère DJI S1000, il a filmé le clocher de la cathédrale Saint-Joseph du Havre, de l’intérieur. 84 mètres de haut. Il est spécialiste des tournages limites. Pour Arte, il a filmé l’opéra Garnier de l’intérieur également et en particulier le plafond de Chagall. « Pour réaliser les prises de vue en contreplongée, nous avons eu l’idée d’installer la nacelle sur laquelle vient se monter la caméra, au-dessus du drone. Nous avons fait un mois de tests pour mettre au point notre prototype avant de nous rendre à l’opéra. Nous avons tourné de 22 h à 8 h du matin. Nous sommes montés progressivement, par étape, jusqu’à 28 mètres de hauteur. A 30 m, il y a un lustre de 6 m de haut ». Ce plan a valu à Freeway Drone, les honneurs du New York Times.

Quatre mois de préparation pour deux demi-journées de tournage avec un drone au Palais de l’Elysée. © Freeway Drone

Les images du palais de l’Elysée qu’il a tournées pour le magazine « Zone interdite », ont fait de lui le spécialiste incontournable des prises de vues à Paris. Ce fut un tournage à haut risque sur deux demi-journées qui a nécessité quatre mois d’instruction en préfecture. « Un vrai défi administratif » résume-t-il. A cela s’est ajouté le risque de perdre le contrôle du drone, à cause des interférences du ministère de l’intérieur voisin. Pas question que l’engin aille s’écraser sur l’ambassade des Etats-Unis. D’où la nécessité d’un filin pour retenir le drone.

Le drone a donné à la carrière de Michael Gisselere un nouvel élan. © Freeway Drone

Les dossiers administratifs qu’impliquent les tournages au fil de l’année, ne sont jamais aussi complexes, mais l’obtention des autorisations préfectorales constitue « un travail énorme ». D’une préfecture à l’autre les exigences varient et les délais aussi. Tous les opérateurs s’en plaignent. C’est une part importante du travail des opérateurs de drones surtout quand les tournages les emmènent partout dans le monde. C’est aussi le prix à payer pour signer un plan qui restera gravé dans la mémoire du grand public.

Gil Roy

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Gil Roy

Gil Roy a fondé Aerobuzz.fr en 2009. Journaliste professionnel depuis 1981, son expertise dans les domaines de l’aviation générale, du transport aérien et des problématiques du développement durable est reconnue. Il est le rédacteur en chef d’Aerobuzz et l’auteur de 7 livres. Gil Roy a reçu le Prix littéraire de l'Aéro-Club de France. Il est titulaire de la Médaille de l'Aéronautique.

View Comments

  • Celui qui illumine « Des racines et des ailes » avec ses drones
    C'est dur de lire un texte aussi agressif que celui de Marion!Pour être clair à 47 ans je suis un branleur depuis ....40 ans avec mes radios à la con ...Mon pére était modeliste ,il m'a inoculé le virus ,ce branleur de paternel fabriquait ses radios ...J'ai passé un temps incalculable à construire ,à concevoir et à faire évoluer des avions, des planeurs,des helicos .Bien sur j'ai aussi cassé ,réparé ,patienté et aussi gagné des concours avec des modéles de ma conception.Mon goût pour les technologies modernes m'ont poussé vers la propulsion électrique quand cela n'existait pas ,c'était il y a 30 ans ,15 ans et déja un sacré branleur! Maintenant je suis calmé car le temps me manque.Grace à ma passion de branleur j'ai un bon boulot qui me permet de faire 50 heures d''ulm 3 axes/ans j'aime beaucoup .Souvent je passe du temps avec des copains qui fabriquent des fox papa ,des anciens branleurs .Pour ça je manque de temps ,le branleur préfére privilégier sa vie de famille .Mais j'ai toujours un projet dans mon atelier .Je pense à un multirotor pour prendre de la hauteur et filmer les misanthropes. Mon experience de branleur me permet de le concevoir et de le fabriquer sans grand moyen. Pour info l'electronique de la centrale inertielle d'une manette de jeu (wii) fait un excellent gyroscope pour obtenir la stabilité sur les 3 axes une fois intercalée entre le récepteur et les controleurs de puissance .Sympa non?
    Salut

    • Celui qui illumine « Des racines et des ailes » avec ses drones
      Je dois avouer que votre vidéo m'a bien fait rigoler, merci à vous :D
      Mais en ce qui concerne les vrais pros, les machines employées n'ont à peu près rien à voir avec les jouets à peau de balle que l'ont voit se crasher à qui mieux mieux.
      Quand vous mettez des bécanes qui valent entre 11 k€ et 25 k€ hors équipement prise de vue (là aussi ça grimpe très vite : une Red ou une Arri, on sait jusqu'où ça peut chiffrer), ce ne sont assurément pas les mêmes pilotes associés aux mêmes cadreurs qui sont en place.
      Un drone pro n'a rien à voir avec un jouet à 700-1300 €.

  • Celui qui illumine « Des racines et des ailes » avec ses drones
    Oui le "multi-rotor" vas tuer une part de marché des hélico !
    Oui le multi rotor permet de faire des images sensationelle pour un coup diviser par 10 rapport a un hélico.
    Oui le multi rotor cré un nouveau marché avec ses capteurs embarqué.....bien plus facile a opérer qu'en aviation générale, avec beaucoup plus de sécurité également.

    Après NON : piloté un multi, depuis le sol.....c'est pas terrible comparé au pilotage d'un hélico !!!
    Perso moi qui rêvait de devenir CPLH......donc oui faut faire le deuil du pilotage réel contre le pilotage "semi virtuel".....piloté un multi c'est rigolo, mais c'est surement plus la technologie et la réalisation de la mission (photo, thermique, pollution...) qui motivent !

    Le monde de l'hélico en France est un monde fermé ! avec des coût exorbitant : c'est pour çà qu'a part transporter des pax et du secours (donc transport) on n'en verra plus dans le ciel....

  • Celui qui illumine « Des racines et des ailes » avec ses drones
    Comment peut-on écrire des bêtises pareilles????
    "L’hélicoptère travaille de très haut. Pour se rapprocher, il doit zoomer ce qui a notamment pour effet d’écraser les volumes et d’éliminer l’horizon de l’arrière-plan. Le drone au contraire peut aller chercher les détails et proposer un autre angle de vue »
    Ce Monsieur n'a sans doute jamais regardé les images du Tour de France!
    Heureusement que l'on voit l'horizon.
    Dans une descente de col, l'hélicoptère est a quelques mètres des coureurs avec un objectif grand angle pour faire sentir la vitesse.
    En fonction du lieu du site à filmer, l'hélicoptère peut se rapprocher du sujet autant qu'un drone voir plus proche. Par contre, je doute que le drone puisse voler avec du vent en rafales, suivre une voiture de course, etc...
    Le drone est complémentaire car il peut filmer à l'intérieur, point.
    Et son coût est moindre, ce qui fait son succès chez les productions.

    • Celui qui illumine « Des racines et des ailes » avec ses drones
      Je ne comprends pas très bien quelle mouche vous pique tout à coup.
      La prise de vue par drone que ce soit du monorotor ou du multirotor existe depuis bien avant 2012.
      2012 n'a été que la mise en place d'une réglementation spécifique pour ça.
      Moi je dis chapeau bas à Mr Gisselere qui se montre capable de produire des prestations de qualités.
      Le télépilotage d'un multirotor type Inspire One est certes beaucoup plus facile que celle d'un monorotor type Goblin 700 en voltige 3D Master, mais ce n'est qu'une toute petite partie de ce métier.
      Il faut savoir aussi cadrer, dérusher, sélectionner, retraiter, monter les vidéos et les bandes sons avant d'en restituer le produit final au client.

    • Celui qui illumine « Des racines et des ailes » avec ses drones
      En réponse a JB et Jean-Michel, certainement que telepilote de drone comme on dit
      Je connais parfaitement le règlementation des drones, licence théorique ULM peut être ne l'avez vous pas ? et 4 scénario S1, S2, S3 possible pour vous, par contre S4 bienvenue au club car il faut une licence Avion ou Hélico et beaucoup plus compliqué car on parle aéro
      Rédaction d'un MAP, de quoi rire car si vous achetez votre drone dans certains magasins on vous le redige, plus qu'à l'envoyer à la DGAC
      Quand à la qualification du Telepilote, aucune école est agréée à ce jour et le Telepilote peut se qualifier lui même (DNC) de quoi rire ENCORE
      Donc sans rancune et si vous venez dans nos montagnes n'oubliez pas votre drone, si vous avez un accident de ski, il pourra vous apporter un cachet d'aspirine ça vous soulagera
      MDR à mon tour et pour vous il faut aller chez rêveurs.com

    • Celui qui illumine « Des racines et des ailes » avec ses drones
      Ce "Monsieur" doit regarder le Tour de France puisque c'est lui qu'il fait les images drone depuis 3 ans ! Vous ne devez pas avoir la notion des distances car quand vous dites que l'hélicoptère n'est qu'à quelques mètres des coureurs avec un grand angle, c'est vraiment bête (MDR) il ne ferait que de la chair à saucisse des cyclistes... Essayer de vous assoir dans votre fauteuil et de réfléchir 5 minutes à cette question : Pourquoi les organisateurs du Tour de France font appel à ce "Monsieur" depuis 3 ans pour fournir des images aériennes en drone ??? Je vais vous aider, parce que l'helico à ses limites. Le drone aussi à ses limites mais il complètement STUPIDE de vouloir comparer les deux outils de prises de vues. Je vous invite à regarder plus souvent la TV et essayé de ne pas vous endormir devant les étapes du Tour de France et vous verrez ainsi que le drone n'est pas complémentaire uniquement en intérieur.

    • Celui qui illumine « Des racines et des ailes » avec ses drones
      Ce "Monsieur" doit regarder le Tour de France puisque c'est lui qu'il fait les images drone depuis 3 ans ! Vous ne devez pas avoir la notion des distances car quand vous dites que l'hélicoptère n'est qu'à quelques mètres des coureurs avec un grand angle, c'est vraiment bête (MDR) il ne ferait que de la chair à saucisse des cyclistes... Essayer de vous assoir dans votre fauteuil et de réfléchir 5 minutes à cette question : Pourquoi les organisateurs du Tour de France font appel à ce "Monsieur" depuis 3 ans pour fournir des images aériennes en drone ??? Je vais vous aider, parce que l'helico à ses limites. Le drone aussi à ses limites mais il complètement STUPIDE de vouloir comparer les deux outils de prises de vues. Je vous invite à regarder plus souvent la TV et essayé de ne pas vous endormir devant les étapes du Tour de France et vous verrez ainsi que le drone n'est pas complémentaire uniquement en intérieur.

  • Celui qui illumine « Des racines et des ailes » avec ses drones
    Bonjour

    Le drone est à la mode pourquoi pas ??!.

    Heureusement qu'il reste des hélico pour faire des prises de vue,
    Un drone dans le Mont-Blanc, jamais vu !!! Et on ne le verra jamais

    Ne confondez pas les professionnels, aux branleurs de radiocommande avec des drones qui doivent réglementairement revenir tout seul à leur point de départ !!
    Cela prouve la compétence des Télépilotes !!

    Sans agressivité mais arrêtez de nous bassiner avec les drones

    Jacques, Un pilote qui sait rentrer à sa base sans appuyer sur un bouton !.

    • Celui qui illumine « Des racines et des ailes » avec ses drones
      Cher "professionnel" de l'hélico,

      Tu devrais sortir un peu de ton cockpit, respirer l'air frais de ta montagne, aller voir ce qui se passe dehors, et en profiter pour te renseigner un peu plus sur les impératifs réglementaires (brevet, scénario, déclaration, autorisation) pour devenir "branleur de radiocommande" ou te renseigner sur ce qui constitue l'électronique embarqué sur un multi-rotors.

      tu y apprendrais notamment, que le système qui permet au multi-rotors de revenir tout seul à la maison n'est qu'une sécurité (en cas de perte radio) et donc que le télé-pilote ne s'en sert qu'en cas d'urgence ... il pilote en manuel comme toi, avec autant de difficulté si ce n'est plus vu qu'il pilote à vue... il a aussi des compétences en audiovisuel, pour filmer au sein de l'opéra, autour d'une cathédrale etc ... et aussi en mécanique, en électronique, en matériaux ... mais pour savoir ça, il faut se renseigner un peu avant...

      Le professionnalisme, ça n'est pas savoir piloter un hélico (pour emmener des touristes dans un refuge par exemple), c'est juste faire son travail, de manière professionnelle, ce que fait ce télé-pilote.

      Ah, ce "branleur de radiocommande" tourne des images pour France3, France2 et d'autres. 3 fois rien en somme !

      2 petites choses avant que tu retournes vers l'Everest de la France :
      - les pilotes d'hélico radio-commandé (des gros branleurs eux aussi donc) se mettent aux multi-rotors de course et sont excellents. Tu devrais essayer, ca te détendrait.
      - profites-en pour utiliser le mot "multi-rotor" et non "drone", qui est un terme militaire.

      la bise aux cimes !

    • Celui qui illumine « Des racines et des ailes » avec ses drones
      Je pense que c'est un faux (et mauvais) combat que d'opposer hélicos et drones ...

      Certes les hélicos peuvent aller plus haut, plus loin, voler plus longtemps ... Ils sont aussi extrèmement plus chers ...
      Les drones ont pour eux un coût moindre, une empreinte sonore bien plus faible ... Et vos propos sur les télépilotes prêtent à sourire tant ils sont naïfs et condescendants.

      Les drones peuvent aller à des endroits où les hélicos ne pourront jamais aller (ne serait-ce qu'en intérieur), et vice versa.
      Ce sont deux outils bien complémentaires ...

    • Celui qui illumine « Des racines et des ailes » avec ses drones
      Bonjour, et bien pour commencer vos informations sont fausses et il y a déjà eu des drones au dessus du mont-blanc pour différentes prestations et le PGHM commence même à se former pour pouvoir utiliser cet outil pour rechercher des victimes sous les avalanches. Nous avons aussi déjà vu des drones au dessus des volcans, en Antarctique etc... ou d'autres endroits ou l'hélicoptères ne peut pas allez. Pourquoi pensez-vous que le Tour de France fait appel au drone alors qu'ils ont déja 3 hélicos en l'air ???? Alors s'il vous plait arrêter de faire des mauvaises comparaison entre le drone et l'helico, les "Branleurs" comme vous les appeler vous ont certainement pris une part de marché pour que vous soyez aussi agressif et malpoli, je pense que si, un jour, vous assister à un vol de drone vous vous rendrez compte que ce ne sont pas des "branleurs" mais des professionnels. Alors je vous invite aussi à allez sur ronchon.com je pense que c'est plutôt votre place MDR

  • Celui qui illumine « Des racines et des ailes » avec ses drones
    Vus d'avion ou de planeur la terre et les sites sont beaux. Mais les images que fournissent pilotes, cadreurs et opérateurs de drones sont magnifiques. Merci.

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