La nouvelle piste 30/12 de l'aérodrome de Cessieu et son balisage tout frais. © 3AC Gestion
Tout récemment, l’aérodrome de Cessieu (Isère) datant du début des années 1920 a failli être rayé des cartes aéronautiques. Son sauvetage est exemplaire.
Alain Blondel vient d’éditer à compte d’auteur une brochure de 30 pages sur l’histoire de l’aérodrome de Cessieu. Il présente aussi le terrain tel qu’il est aujourd’hui, avec ses quatre associations aéronautiques qui regroupent près de 70 avions, planeurs et ULM basés. Alain Blondel a été le plus jeune vélivole de France en 1965, il a été secrétaire de l’aéro-club de la Tour du Pin, basé à Cessieu. Il a aussi été le maire de la commune sur laquelle a...
8 commentaires
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Nous sommes en plein dans les difficultés (semées en 2012) dont la récolte arrive désormais ; lorsque l’Etat a décidé que les CCI devaient impérativement se désintéresser de l’exploitation des plateformes de loisirs, il ne s’est pas posé la question du devenir de ces aérodromes. Si la (ou les) collectivité est motivée il peut y avoir une reprise, parfois fragile (Sallanches), parfois durable (Granville), parfois compliquée (Flers, Moulins), parfois exemplaire, et c’est le cas ici. Bravo à chacun et tant mieux pour le monde aéronautique dans son ensemble.
Superbe !
Lorsque, comme ici semble-t-il, le propriétaire-exploitant (CCI) veut vendre pour simplement se décharger d’une exploitation qui ne l’intéresse plus, cette solution (courageuse de la part des usagers, et exemplaire) est parfaite.
Lorsqu’en revanche le propriétaire-exploitant (Collectivité locale) veut récupérer la vaste emprise d’un aérodrome pour l’affecter à une occupation du sol différente, ce qui est sans doute le cas le plus fréquent, cette solution ne peut hélas évidemment pas fonctionner.
La vente des terrains aux associations aéronautiques locales n’était pas la solution initiale envisagée par la CCI. L’achat du fonciers n’était pas non plus envisagé par ces mêmes clubs. Ce compromis n’a été obtenu qu’après plusieurs années. Les relations ont parfois été tendues. Ne pas croire que la solution est tombée du ciel !
En dehors du tour de force qu’il faut évidemment saluer, je pense que notre activité dans son ensemble a perdu (une fois de plus).
Sans doute ce bout de prés était trop loin de Vienne pour qu’il justifie des coûts dans la grande réforme des chambres consulaires. Trop proche de Bron ou de St Ex ?
Mais je m’interroge sur le rôle des communes ou communauté de communes. En optimiste je pense qu’il s’agit d’un changement de modèle, lié à la perte d’intérêt globale pour « les Aéronautiques ».
L’existence de « nos » plateformes se rapprochent-elle des équipements lourds, tels les stades de foot XXL, si élevés qu’ils doivent être cofinancés par des fonds privés ?
A-t-on perdu la vocation publique de nos infrastructures ?
Restera à voir comment les « heureux propriétaires » vont procéder pour couvrir des frais qu’une collectivité devrait assumer, car un aérodrome n’est pas un stade, mais un équipement à vocation publique, (ouvert à la CAP).
Est-ce à seulement quelques volontaires engagés d’en porter la mise à disposition ?
Un seul mot : Bravo !
Cessieu ne cessera pas , c’est sûr! Alain Blondel pour la belle histoire, Louis Collardeau pour le joli présent et les équipes de la 3AC Gestion pour l’avenir, tout est réuni pour que notre champ d’aviation des débuts se perpétue désormais DURABLEMENT, à tous les sens du mot!
un superbe exemple de redécollage réussi, qui ne console pas de la perte de tant d’autres plateformes(Cf Sallanches) mais doit donner/redonner espoir, courage et confiance à tous les sauveurs/sauveteurs d’aérodromes menacés!
C’est peut-être le moment de rappeler que Brocard, le futur patron des Cigognes, lors de son Tour de France en 1913 (de mémoire) a atterri à La Tour du Pin sur le champ de course de l’époque.
Une carte postale a immortalisé l’instant…
Et que l’As Joseph Guiguet a contribué à la création de l’aérodrome.
Bravo!
Un bel exemple de solidarité et de détermination entre usagers d’une même plateforme.