Chabord sur le circuit Red Bull Air Races

Quatre pilotes du championnat du monde Red Bull ont déjà fait appel à Atelier Chabord, spécialiste des échappements pour la compétition automobile (Formule 1 et Championnat du monde des rallyes WRC) pour la préparation de leurs avions.

Le coup d’envoi du championnat 2010 des Red Bull Air Races sera donné le 26 mars 2010 à Abu-Dhabi. 15 pilotes vont s’affronter cette année sur cette compétition en huit manches. L’année dernière, le titre mondial est revenu au britannique Paul Bonhomme qui courait sur Edge 540 équipé d’un échappement Chabord. Au total, en 2009, 4 pilotes ont fait appel au spécialiste français des échappements de compétition.

En 2010, un autre britannique, Nigel Lamb sur MXS-R, utilisera un échappement Chabord ainsi que le français Nicolas Ivanoff qui depuis deux ans vole sur Edge 540. Ivanoff a été le premier pilote du circuit Red Bull à faire appel au préparateur français, en 2008, alors qu’il volait à l’époque sur un Extra 300SR. En 2009, pour son nouvel avion (Edge 540), il a logiquement demandé un nouvel échappement qui a été profondément modifié pour la saison 2010 suite à d’importantes modifications apportées à l’avion par le pilote.

Depuis son atelier haut-savoyard, Alain Chabord constate que « le niveau technique de la compétition s’est nettement rehaussé en cours de saison dernière. Les pilotes ont commencé à travailler de manière plus confidentielle. Les écuries se sont repliées sur elles-mêmes ». De ce point de vue, il retrouve l’ambiance de la Formule 1 (dans les années 90, Chabord équipait les plus grandes écuries) et du championnat du monde des rallyes (il fournit Citroën), même si la technicité de l’aéronautique n’atteint pas encore le même niveau qu’en courses automobiles. Mais il remarque que les budgets consacrés à la préparation des avions sont en nette augmentation. « Ca devient un sport encore plus mécanique d’avant », convient Nicolas Ivanoff. « Si en voltige, la différence se fait au niveau du pilote, en course autour de pylônes, c’est 50/50, entre l’avion et le pilote ».

Gil Roy