Le vol sur la côte d'Opale est le trajet préféré de mes passagers Wingly. © Philippe Hudelle
Fabrice est l'un des piliers de la rédaction d'Aerobuzz.fr. Il est également membre de l’aéro-club de Saint-Omer. Il a embarqué ses premiers passagers Wingly en 2019. Depuis, il totalise une quinzaine de « vols en partage de frais élargi ». Dans cette série hebdomadaire de cinq articles, il raconte comment Wingly lui permet d’augmenter ses heures de vol, alors qu’il se prépare à devenir pilote professionnel.
5 juin 2021, par une météo clémente, je boucle mon douzième vol avec Wingly. Sur la plate-forme de réservation, je propose deux trajets différents. L’un d’une demie-heure pour découvrir la mosaïque de terre et d’eau douce formée par le marais audomarois, l’autre d’une heure pour une balade sur la côte d’Opale toute proche, entre terre et mer. Mes deux passagers ont choisi cette dernière escapade pour notre vol du jour.
19 commentaires
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Certains d’entre nous n’ont pas attendu Wingly et autres pour emmener des « amis » en vol pour notre plaisir ou pour noircir nos carnets de vols.
On a rien inventé.
Quelle que soit le procédé, quand le vol se termine à destination : tout va bien.
Quand le vol se fini au tas : tout va mal.
Conclusion : j’ai pas de solution.
@Hedi : Baptême de l’Air : le pilote est en règle, licence, certification médical, expérience (200 hrs de vol) récente (25 hrs / 12 derniers mois), temps de vol 30 mn maxi, retour sur l’aérodrome de départ.
Avec Wingly, il y a une forme de contrat entre le pilote et l’Aéro-Club puisque le passager va participer financièrement aux frais (à voir avec des juristes) pour un vol sans limite de temps ni de destination.
« On vous a fait confiance pour un avion en bon état et un pilote qualifié. La faute de pilotage est avérée et par là, la responsabilité de l’Aéro-Club est engagée. » pourront plaider les ayants-droit.
Des Présidents d’Aéro-Club peuvent ne pas vouloir endosser cette responsabilité.
Bonjour anemometrix,
À défaut d’expérience, je ne suis pas autorisé à faire des baptêmes de l’air.
Et pourtant avec mon PPL j’ai tout à fait le droit d’emmener qui je veux (et je ne me prive pas) tant que je ne gagne pas d’argent. (Faut-il revoir la règlementation ?)
Le Part FCL est très clair sur ce point et Wingly l’est également.
La plateforme met en relation pilotes et passagers, sans lien de contrat ni engagement entre les passagers d’un jour et l’aéro-club.
On est là pour partager la passion, pas d’engagement, si on ne peut pas voler : on ne vole pas.
“Des Présidents d’Aéro-Club peuvent ne pas vouloir endosser cette responsabilité.”
=> Ce n’est que mon avis mais ils se trompent complètement.
Wingly assume sa place et met à disposition assurance et transparence pour les passagers, les pilotes et les aéroclubs.
Pas de petits arrangements, tout est clair.
Qu’en est-il de mes vols sans Wingly ?
Bonjour Fabrice,
D’abord bravo pour ce que tu fais et la ténacité va avec la passion…..
Moi aussi, je suis passionné d’aviation mais à une beaucoup plus petite échelle..
en effet, je n’ai que 50 heures de vol sur DR 400 et arrivé à la retraite, problèmes de santé, chute des revenus… j’ai décidé d’installer dans une pièce de mon habitation « mon Cockpit » et ‘aménager un simulateur de vol. première constatation : un DR400 en simulation est plus difficile à piloter que dans la réalité, mais la simulation a fait d’énormes progrès et c’est très agréable….un jour je te raconterai comment est venu ma passion pour l’avion….. la rencontre d’un Homme : Pierre CLOSTERMAN
Bon courage et continue à nous faire rêver Bons vols
Merci Yves, ce serait avec grand plaisir que d’échanger avec vous!
J’avais cru comprendre que le coavionnage était comme le covoiturage un moyen de faire profiter à d’autres le fait que l’on doit faire un voyage et qu’il est de ce fait possible de partager les frais avec des gens qui veulent faire le même trajet au même moment. Ici il me semble que l’on nous présente de la ballade à la demande avec frais partagés. Du temps où je volais en aéroclub des pilotes expérimentés étaient nommément désignés à la compagnie d’assurance du club pour faire des vols d’initiation à qui se présentait à cette fin. Le pilote ne déboursant aucun frais lui-même, cela s’apparentait à une activité commerciale et était dans le collimateur de Bercy. Dans cette nouvelle façon de faire on reste tout de même dans une activité discutable.
Il serait intéressant de savoir, Fabrice, les prix que vous pratiquez dans votre club et la répartition des frais entre vous et vos passagers.
Bonjour Stanloc,
Merci pour votre commentaire et vos remarques. Le détail de la mise en place du programme Wingly à l’aéroclub de Saint-Omer sera l’objet du deuxième article qui paraîtra le 3 août prochain.
J’y détaille les prix, sur la base du prix de l’heure des avions, mais surtout la répartition des frais entre le pilote et les passagers.
Rendez-vous le 3 août!
Bravo Fabrice,
Je n’ai pas un parcours aussi varié que le tien. Aussi, ce qui m’a amené à solliciter l’accord de mes dirigeants, c’est le besoin que j’ai de partager,et,ne soyons pas « faux culs », la possibilité de continuer à voler une fois l’heure de la retraite arrivée, ressources en perte de vitesse. Aussi, ils ont accepté le principe et j’ai été le »cobaye » pendant 1 an. Tout s’est bien passé, il n’y a pas eu de perturbations, et depuis, j’ai eu la chance de partager une dizaine de rencontres. Au fait, j’ai 3 vols programmés, dans les jours prochains, alors, même si je n’aime pas le terme, coavionnons, et vive le vol!!
Merci Jacques,
Peu importe le parcours, l’essentiel est le partage comme vous le soulignez.
Bons vols à vous!
Partage des frais, et partage des risques ! Bravo !
« Partage des frais, et partage des risques ! Bravo ! »
C’est ce que peu d’entre eux admettent.
Le risque c’est comme tout, ça se mesure souvent mieux après coup, mais c’est trop tard.
La moto c’est super chouette, un sentiment de liberté, etc…
Quand le crash arrive il est trop tard.
Certains diront : « en dépit de tout, je pratique le deux roues, c’est mon choix ». Oui mais ils se crashent souvent tout seul, sans passagers à bord.
En avion léger, les passagers amis qui « partagent » n’ont parfois pas forcément la même appréciation du « partage » des risques encourus.
Et puis j’ai fait tout cela sans wingly il y a 30 ans : je ne le referais pas.
La maturité à 50 ans et la réflexion m’amènent à cette conclusion : j’ai pas de solution sauf jouer au golf ?
Ps : j’adorais le deux roues aussi.
Ne te décourage pas. Ton serviteur Bernard Megueulle je suis allé voir Mr Robin en 1966 avec 100h de vol et lui ai proposé ma candidature (ingénieur et pilote) Si je ne lui convenait pas il pouvait me renvoyer sans solde. J’y suis resté 10 ans et 4000 h de vol. Je reconnais qu’aujourd’hui c’est plus difficile. 10 années de souvenirs extraordinaires avec Mr Robin Mr Delemontez Michel Pelletier et Jean Arnu en particulier.
Bonne chance et bons vols
Merci Bernard pour vos encouragements et de partager ici votre parcours!
Bravo pour ce parcours, Fabrice, et je vais me permettre le tutoiement. Tu es un vrai passionné. Je te souhaite encore de nombreuses et belles heures de vol.
Belle histoire !
Cela fait plaisir de lire que certain club sont beaucoup plus ouverts que d’autres.
Dans mon club, exit le coavionnage !
C’est peut-être qu’il y a de très bonnes raisons non ?
Lesquels ?
La responsabilité en cas d’accident, particulièrement celle du Président, face aux ayants-droit …
Quelle différence avec un vol convenu par téléphone ou “bouche à oreille” ?