En cloture du séminaire organisé le 30 mars 2012 par le musée de l’air et de l’espace (Paris-Le Bourget), Christian Tilatti, conservateur en chef du Musée, a posé le problème de la collecte, de la conservation et de la valorisation aéronautique.
Après le séminaire d’Angers, en 2011, cette journée est une nouvelle étape dans la réflexion permettant de faire évoluer les pratiques dans le domaine de la conservation, de la restauration et de la valorisation du patrimoine aéronautique.
Des questions essentielles sont posées auxquelles nous souhaitons apporter des réponses grâce à l’expérience de nos collègues des musées d’histoire et des musées de sciences et de techniques qui sont confrontés aux mêmes interrogations.
Un commentaire
La possibilité de commenter une information est désormais offerte aux seuls abonnés Premium d’Aerobuzz.fr. Ce choix s’est imposé pour enrayer une dérive détestable. Nous souhaitons qu’à travers leurs commentaires, nos lecteurs puissent apporter une information complémentaire dans l’intérêt de tous, sans craindre de se faire tacler par des internautes anonymes et vindicatifs.
Collecter, conserver et valoriser le patrimoine aéronautique
Lorsque vous allez dans un musée, vous rencontrez des civilisations, des cultures différentes, que peut-être vous ne comprenez pas, ou que vous ne connaissez pas bien, mais cela vous inspire le respect, cela vous attendrit, vous intéresse. Le musée n’est qu’une photographie du passé. Il manque le film décrivant le déroulement jusqu’au présent. On nous dit que la biodiversité est en voie de régression rapide. On nous dit que l’expansion humaine a bouleversé les équilibres écologiques existants. Notre égoïsme refuse la vision du passage entre les deux événements.
Dans le passé de ce musée, il y a nos racines du présent. Si l’on feuillette un magazine d’horticulture, on trouve un paragraphe sur les nuisibles. Les animaux et les insectes. On y trouve toutes les astuces et les produits pour les détruire. Il y a bien longtemps que je n’ai plus revu de hérisson. Je me souviens encore lorsque j’étais petit des perdrix avec leurs poussins qui défilaient dans les champs. L’an dernier j’ai vu ma première et unique tortue d’Hermann près d’un bassin, quoique méfiante, elle s’était peu à peu habituée à ma présence.