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La cinquième édition de la Coupe 100-24 aura lieu les 26 et 27 juin 2014, entre Quimper (LFRQ) et Toussus-le-Noble (LFPN). Si le nombre des concurrents est en baisse, leur rigueur et leur motivation sont en hausse.
La conjoncture économique et la nécessité d’inscrire au moins six pilotes au lieu de quatre par équipe expliquent, selon les organisateurs de la Coupe 100-24, le recul de la participation, cette année. Ils seront en effet 11 à prendre le départ à Quimper-Cornouailles (LFRQ), le 26 juin au matin. Ils étaient 20, l’année dernière à Clermont-Ferrand. Le budget pour une équipe est compris entre 8 et 12.000 euros.
Pourtant, divisé par le nombre de membres qui, dans la plupart des cas, est sensiblement supérieur à 6, le coût devient plus acceptable, d’autant que la majorité des concurrents réussissent à décrocher des budgets de sponsoring plus ou moins substantiels ou des aides matérielles qui atténuent la dépense. Et puis, la Coupe 100-24, c’est d’abord un objectif qui réunit un groupe. C’est aussi des mois de préparation qui sont une manière de vivre sa passion du pilotage et de l’aviation, en la partageant, sur plusieurs mois en amont de l’événement. Ce n’est pas toujours le cas en aéro-club ou en compagnie…
Au fil des éditions, cette préparation est devenue de plus en plus rigoureuse. Les participants en soignent chaque aspect et les équipes sont de plus en plus structurées. La pertinence des questions posées lors de la première réunion des équipages qui a eu lieu, vendredi 23 mai dernier, à Paris, confirme que les 11 équipes (1 seule n’était pas représentée) ont épluché le règlement et ont déjà en tête leur stratégie.
Comme l’a rappelé Jean-François Georges, le président du Jury, « 100-24 est un jeu de stratégie aéronautique ». D’où la nécessité d’envisager tous les scénarios possibles, autrement dit d’étudier les différentes options envisageables en fonction des conditions météorologiques du jour J. C’est ainsi, par exemple, que les 10 filles de l’équipe 100% féminine « Pink Hoppers » (pilotes professionnelles de Hop ! et de Jetfly) se sont partagées le territoire national de manière à rechercher tous les terrains non contrôlés ou à usage restreint, et à gérer avec les services régionaux de la DGAC, les éventuelles autorisations à obtenir.
La préparation c’est aussi la prise en main de l’avion. Pour le « Bro’card Team » (aéro-club Brocard) qui évolue sur un APM40 Simba mis à sa disposition par Issoire Aviation, l’entraînement s’est fait, en partie en Auvergne. Malgré cette contrainte, l’équipe à tenu à ce que non seulement, les 7 pilotes soient lâchés sur l’avion, mais également les 7 navigateurs pour une question de sécurité. L’une des fonctions du navigateur est d’annoncer au pilote les paramètres de vol (vario et badin) en finale. Le travail en équipage est devenu la règle sur 100-24.
Pour les 6 instructeurs militaires (4 « Chasseurs » dont une femme et 2 « Transporteurs ») de l’école de Cognac, un apprentissage est nécessaire. Si les « Transporteurs » ont pratiqué le travail en équipage, les « Chasseurs » en revanche ont simplement reçu une formation théorique. L’équipe « FAF80 » (80 pour 80 ans de l’Armée de l’air…) qui évoluera sur TB30 Epsilon a donc prévu un entraînement spécifique. A noter que la stratégie a été confiée à Vick Loynet, la seule femme de l’équipe, 15ème femme « macaronée » de l’histoire de l’Armée de l’air.
Si la majorité des équipes est composée de pilotes qui ont déjà participé au Défi 100-24, et qui bénéficie de ce fait d’un précieux retour d’expérience, pour l’équipe « Gilles Polomé Aviation », c’est une grande première. Les 9 pilotes qui composent ce défi nordiste appartiennent à la jeune école de pilotage créée par Gilles Polomé à Valenciennes. L’objectif avoué est d’utiliser cette Coupe pour créer une cohésion d’équipe. Mais comme les 10 autres équipes, elle aura à cœur de relier une centaine d’aérodromes, en 24 heures et en parcourant la plus courte distance.
Gil Roy
Le règlement et les infos pratiques sur les site 100-24.fr
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Coupe 100-24 : le niveau monte
Truc de nantis, machine à pub (mal investie) pour les écoles de pilotage... pas de surprise que les retombées médiatiques soient nulles, c'est l'aéroclub de France qui se regarde le nombril...
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