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Les survols intempestifs de sites sensibles par des drones font peser une menace sur la future réglementation relative à la formation de télépilote. Alors que le nombre des écoles se rapproche de la centaine, le cadre pédagogique tarde à se mettre en place.
A elle seule, la Fédération professionnelle du drone civil (FPDC) compte, parmi ses 300 membres, une quarantaine d’organismes de formation au pilotage de drone. Au total, en France, ils seraient au moins deux fois plus nombreux. Beaucoup sont intégrés à des opérateurs. Quelques uns ont toutefois fait de la formation leur activité principale. Quoi qu’il en soit, tous ont mis au point leur propre programme, faute d’un cadre réglementaire.
Pour les aspirants télépilotes, le passage par une école n’est pas encore obligatoire. La seule obligation qui leur soit faite, est d’être titulaire d’un brevet théorique de pilote d’ULM ou d’avion (scénarios S1, S2 et S3). Pour les vols réalisés hors vue directe, au-delà d’un kilomètre (scénario 4), c’est-à-dire dans le cadre de missions complexes, le pilote de drone doit être titulaire d’une licence de pilote et avoir effectué 100 heures en tant que commandant de bord. Il s’agit d’un cas de figure très peu répandu et limité à la France.
La FPDC a proposé à la DGAC que la formation soit à la fois théorique et pratique. L’administration serait prête à suivre la proposition des professionnels. Si le dossier est bloqué depuis un an, c’est moins par désaccord, que du fait de la difficulté que rencontre l’administration à réunir les moyens matériels pour valider les cursus. D’où l’idée qui semble faire son chemin de sous-traiter les examens et de se réserver la supervision des organismes de formation. Avant fin 2015, la formation de pilote de drone devrait être officialisée. Il reste à espérer que la multiplication des infractions n’entraine pas une pression politique sur les travaux de la DGAC qui jusqu’à présent a eu le souci d’accompagner le développement de l’activité plutôt que de le contraindre.
Aux Etats-Unis, trois ans après la France, la Federal Aviation Association vient de dévoiler une série de recommandations visant à encadrer l’utilisation des drones civils commerciaux sur le territoire américain. Concernant la formation, la FAA souhaite que les télépilotes soient âgés au minimum de 17 ans et qu’ils passent un examen tous les deux ans pour obtenir une autorisation de faire voler des drones.
En Europe, l’EASA a rendu public la semaine dernière son projet d’encadrement réglementaire de cette nouvelle activité. L’Agence a travaillé à partir des règlements mis en place par les administrations nationales en pointe, à commencer par la DGAC française. Il existe de ce fait une cohérence entre l’approche communautaire et celle de la France. Rien ne s’oppose donc à ce que la DGAC boucle le dossier de la formation des télépilotes, d’autant que ce volet ne sera traiter par l’EASA que dans un deuxième temps.
Gil Roy
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Dans l'attente d'une formation réglementée du pilote de drone
Faut arrêter de pousser a la formation qui ne sers a rien !
Il n'y a rien de plus simple que de faire voler un drone.....
On parle de sécurité ?? on devrait déjà obligé une radio pour s'annoncer et connaitre la présence d'autre aéronef dans le secteur.......le rest c'est des broutille administrative !
Dans l'attente d'une formation réglementée du pilote de drone
Une solution technique possible : le fait que le fonctionnement moteur soit cryptable (technologie Collossus) permettrait une reprise du contrôle d'aéronef par les autorités compétentes si des hackers n'y ont pas accès. J'ai proposé une solution moteur au CNAM.
Dans l'attente d'une formation réglementée du pilote de drone
Je ne sais pas. Ce qui est sûr, c'est qu'avec les radiocommandes à sauts de fréquences, ça risque de pas être des plus simple à mettre en oeuvre.
Dans l'attente d'une formation réglementée du pilote de drone
Si la réglementation n'impose pas de cursus actuellement, sachez quand même que les personnes qui valident les MAP peuvent demander l'attestation de stage de télépilote de drone délivrée par l'organisme de formation.
J'en parle précisément en connaissance de cause pour ma part.
Si pas d'attestation de formation, pas de délivrance d'attestation de dépôt de MAP.
Aussi simple que ça !
Et tout à fait normal, je trouve !