En fermant la Base Aérienne 102 en 2016, l’armée de l’air a laissé à Dijon, diverses et vastes infrastructures qui abritent de plus en plus d’activités industrielles et commerciales. Edeis qui est le gestionnaire de la plate-forme met le paquet pour attirer de nouveaux entrepreneurs.
L’aéroport Dijon-Bourgogne est implanté sur l’ancienne base militaire BA102. Il est devenu civil en 2016. Il a conservé les infrastructures militaires qu’Edeis a entrepris de reconvertir autour du tissu économique local, lié à l’aéronautique ou non, dès que le syndicat mixte (Dijon Métropole et Région Bourgogne France Comté) propriétaire lui en a confié la gestion.
« L’aéroport de Dijon-Bourgogne illustre ce que l’on retrouve dans les aéroports Edeis, à savoir l’aéroport de « lieu d’activité » où l’aérien côtoie une économie locale. », explique Marie-Pierre Kaluzny, directrice de l’aéroport. « Notre première mission est de relier les territoires, à l’image du récent pont aérien médical mis en place avec la ville de Nevers. Mais pour des raisons économiques et sociales, nous déployons le « multirecette », afin de minimiser la contribution publique et développer un lieu d’activité. Ces recettes sont passées de 25% en 2019 à 30% en 2022. »
Dans la perspective du zéro artificialisation nette en 2050, les friches industrielles peuvent permettre aux collectivités de recréer de l’activité ou des logements. Même s’ils n’entrent pas spécifiquement dans la catégorie des friches industrielles, les aéroports régionaux présentent les caractéristiques qu’une ville moyenne recherche, c’est-à-dire une disponibilité foncière abondante doublée d’une forte accessibilité. L’aéroport de Dijon s’étend sur plus de 36 hectares. Les trois quarts des bâtiments sont actuellement occupés. Les infrastructures accueillent notamment l’école de gendarmerie la plus importante de France, des entreprises de l’automobile comme de l’aéronautique. Il y a aussi des artisans. Une partie des bâtiments est utilisée pour le stockage.
« Nous avons sur Dijon Métropole le parc Oscara, qui réunit un regroupement de 7 parcs d’activité, dont l’aéroport fait partie. 200 entreprises vivent dans ce parc. C’est une véritable richesse pour le dynamisme économique de notre région.» résume Camille Saïti, en charge de la gestion immobilière chez Edeis. L’ouverture des aéroports régionaux à des activités extra-aéronautiques est un moyen de garantir leur pérennité et d’assurer leur avenir.
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