Elixir Aircraft se présente désormais en salon en tant que constructeur aéronautique à part entière. Dans sa nouvelle usine de La Rochelle, l’assemblage du neuvième biplace Elixir vient de débuter.
Il y a tout juste six ans, l’Elixir faisait parler de lui, pour la première fois. C’était au salon du Bourget, en juin 2015. Arthur Léopold-Léger, Cyril Champenois et Nicolas Mahuet étaient venus présenter leur projet d’avion léger biplace. Choisir le plus grand salon du monde pour annoncer leurs ambitions : il fallait être gonflés. Mais comme chacun le sait, aux âmes bien nées…
Six ans plus tard – six ans seulement – Elixir Aircraft est aujourd’hui un constructeur aéronautique à part entière. Le trio qui est devenu 45 a tenu ses promesses.
Le Bourget 2021 n’aura pas lieu et c’est donc, à Lyon-Bron, sur le statique du salon France Air Expo (17, 18 et 19 juin 2021) que les visiteurs pourront juger sur pièces le chemin parcouru, en un temps record. Elixir Aircraft exposera deux avions sur son stand : celui avec lequel a été obtenue la certification européenne CS-23, il y a tout juste un an, et le premier appareil conforme à la série, en vol depuis un mois. Le troisième Elixir produit par le constructeur de La Rochelle est prêt pour son premier vol. Le numéro 9 est entré en assemblage final, la semaine qui a précédé le salon de Bron.
L’atelier qui est dans ses murs depuis 2021, sur l’aéroport de La Rochelle, est en train de prendre ses repères. D’ici la fin de l’année, les dix premiers appareils devraient avoir été assemblés. Le constructeur avait commandé les pièces pour ce premier lot. Il s’active actuellement pour sécuriser l’approvisionnement de la série suivante.
Elixir Aircraft est confronté aux mêmes problèmes que tous les autres avionneurs, quel que soit leur taille. La supply chain ne suit plus la cadence. La matière première manque et les équipements sont livrés au compte-goutte. A l’échelle de la filière aéronautique, Rotax, Pratt&Whitney, Garmin et les autres ne parviennent pas à faire face à la demande, eux-mêmes confrontés à des problèmes d’approvisionnement des composants et de la matière première.
L’Elixir N°3 est le premier équipé de marche-pieds et de freins au pied. Des essais en vol sont nécessaires pour valider ces nouveaux équipements qui seront montés sur tous les avions à l’avenir. Le N°4 sera le prototype de l’Elixir à moteur Rotax 915iS. Le N°5, équipé d’un Rotax 912iS, sera le premier avion livré à un client. Il sera exploité en aéro-club dans le courant de l’été. D’ici la fin de l’année, les cinq suivants devraient également être livrés. A ce jour, Elixir Aircraft a 13 livraisons à honorer.
Le constructeur de La Rochelle a toujours une centaine de réservations. L’objectif est évidemment de les transformer en commandes fermes, voire en location longue durée. Il est en train de finaliser une offre. En parallèle, Elixir Aircraft doit certifier les versions « 915 » et « IFR ».
D’ores et déjà, force est de constater qu’Arthur Léopold-Léger, Cyril Champenois et Nicolas Mahuet ont tenu les promesses qu’ils avaient faites, il y a seulement 6 ans, au salon du Bourget. Tout le monde ne peut pas en dire autant…
Gil Roy
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très belles machines produites par une société qui a des idées pour faire évoluer nos vieilles machines!
Pour le titre de l'article ,désolé mais la première était à ST-YAN le week-end dernier, avec ces 2 machines présentées sur un stand ELIXIR.....
Bravo à toute l'équipe Elixir ! Et ce n'est qu'un début!
Je ne peux que confirmer les écrits de Gil !
Elixir Aircraft rassemble en une seule entreprise en la personne de ses trois dirigeants Arthur, Cyril et Nicolas les qualités essentielles à tous projets :
énergie - intelligence - passion ....
Ça ne peut faire qu'un bel avion.
LXR a de beaux jours devant lui et les pilotes vont être sous le charme !!!
Souhaitons que cet air frais venu de l'océan - vous savez le principe de fabrication de l'aile issu du nautisme - soit annonciateur de nouveaux succès, 100% made in France !
Propulsion hybride, et "verdisation" du parc (ouille ! j'ai sans doute dépassé le rubis con, je vais me faire reprendre par les accros au Bêcher'aile) sont devant nous, serrons les coudes et soyons les premiers à donner notre confiance à ces pionniers méritants : équipons nous de solutions locales !
Au moins, avec l'économie circulaire, les challengers n'ont plus aucun arguments.
Rotax max, on va y arriver ! L'industrialisation est en bonne voie.
A propos de MAX, nous sommes les meilleurs : nous n'avons jamais imaginé transformer un mulet 737 né en 1967, avec des pièces datant de 1957 en un mustang avec un simple logis-ciel. Mustang, nom évidemment français... Car on parle français !