Le drone Boreal ISR, équipé du système de communication radio Simpulse SL200, a effectué une mission longue distance de plus de 50 miles nautiques (90 km) dans l’espace militaire de Cazaux situé au large des côtes Atlantique. Cette mission ouvre de nouveaux horizons au drone.
Le programme RF100 avait validé au printemps 2022 une première étape sur les transmissions radio longue portée en milieu terrestre. Le drone Boreal avait transmis avec succès des données vidéos à débit maximum lors d’une mission de validation du système équipé de la technologie Simpulse, séparant de 110km le drone de sa station sol.
Les transmissions de données radio en milieu maritime sont autrement plus difficiles car elles sont affectées par des réflexions sur la surface de l’eau et par des perturbations météorologiques propres à l’environnement marin. Ainsi, les conditions de propagation des ondes, caractérisées comme atypiques par rapport à celles rencontrées en milieu terrestre, provoquent des affaiblissements voire des interruptions du signal radio. Du coup, les vols grande élongation au-dessus des mers nécessitent une très bonne connaissance de ces phénomènes et des solutions à mettre en oeuvre.
D’où l’association du constructeur de drone Boreal avec Simpulse qui conçoit et commercialise des solutions de transmission propriétaires SDR (Soft-ware-Defined Radio) pour systèmes de communication professionnels. Il s’agissait de démontrer la faisabilité et valider les portées radio longue distance en milieu complexe.
Le drone Boreal ISR, particulièrement indiqué pour des missions grande élongation, a été opéré intégrant à son bord la technologie Simpulse de radio SDR compacte qui adapte son débit aux conditions de propagation, utilisée dans le modem embarqué SL200 et l’antenne de suivi au sol GRS-T200.
Cette campagne a permis de collecter un jeu de données exhaustif sur le comportement des transmissions en milieu maritime. Cette collecte a donné lieu à une analyse détaillée des phénomènes de réflexions et propagations atypiques des ondes radio en vue de les modéliser et d’optimiser les solutions mises en place pour les contourner.
Cette expérimentation réussie ouvre la porte aux missions de très grande envergure impliquant une liaison radio haut débit, comme la surveillance d’infrastructures linéaires, de frontières et de voies de communication, de sites industriels et/ou sensibles ou la supervision de grands espaces maritimes et zones de pêche.
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Merci !
J'ai un drone Mavic Pro et je faisais de l'élongation sans le savoir, le Monsieur Jourdain du drone.
Va pour pour l'élongation ... de jardin pour moi.
Pourquoi "grande élongation" et pourquoi pas "grand rayon d'action" ?
Mon certificat de navigation astronomique étant très éloigné je suis allé voir sur Wiki le terme élongation. Rapporté à deux objets vu d'un troisième (point de départ - point d'arrivée vu du pilote du drone ?) le rayon d'action vieux comme Guillaumet n'est-ce pas la même chose ?
Merci pour la réponse.
La première fois que j'ai été confrontée à ce terme "Grande Elongation", c'était il y a une dizaine d'années, je me suis posé également la question. Je ne me la pose plus. C'est le terme consacré sur le marché du drone. La grande élongation couvre les vols au-delà de la vision du télépilote. On parle aussi de BVLOS ou Beyong Visual Line of Sight.