La 4ème édition des Jeux mondiaux de l’air aura lieu du 1er au 12 décembre 2015 à Dubaï. Les Emirats arabes unis veulent donner à cet événement sportif, une dimension olympique. Ce que n’a jamais encore réussi à faire la Fédération aéronautique internationale depuis 1997.
A en juger par la cérémonie de présentation du logo de l’événement, organisée mi mars à Dubaï, la toute jeune fédération émiratie des sports aériens créée en 2012 seulement, affiche de grandes ambitions pour les prochains Jeux mondiaux de l’air qu’elle organise à Dubaï, du 1er au 12 décembre 2015. La Fédération aéronautique internationale a peut-être enfin trouvé un organisateur à la hauteur de ses ambitions.
Organisés pour la première en fois en 1997, les Jeux mondiaux de l’air qui ont pour ambition de réunir en un même lieu toutes les disciplines des sports aériens, n’ont jamais suscité l’engouement escompté. Que ce soit en Turquie en 1997, en Espagne en 2001 ou en Italie en 2009, ces jeux olympiques de l’air sont restés très confidentiels. Les fédérations nationales phares n’ont pas joué le jeu et l’élite des sportifs de haut niveau, plus attachés à leurs championnats du monde, ont toujours trainé les pieds.
Si en athlétisme, en ski ou en équitation, le graal est une médaille d’or olympique, en aéronautique, pour un compétiteur, le but ultime est le titre de champion du monde. En créant les Jeux Mondiaux de l’Air à la fin des années 90, la FAI voulait installer une nouvelle compétition et créer un objectif sportif au-dessus de tous les autres. Les grandes nations qui se battent pour les titres continentaux et mondiaux n’ont pas adhéré à ce projet. Les choses pourraient changer à partir de cette quatrième édition.
Si Dubaï réussit à donner un retentissement médiatique à ses Jeux Mondiaux, les champions en titre pourraient, en effet, trouver une nouvelle motivation dans le futur. Cette réussite passe par une organisation rigoureuse de l’événement, une gestion incontestée des compétitions et une couverture médiatique mondiale. Dubaï est en capacité de le faire, parce que Dubaï possède des moyens financiers qui lui permettent de bien s’entourer. Les Emirats Arabes Unis le démontrent dans tous les secteurs auxquels ils s’intéressent.
L’organisation matérielle et logistique des jeux Mondiaux de l’Air ne posera pas de problème même si les délais de seulement neuf mois sont très courts. Dubaï a prévu de prendre en charge l’accueil et l’hébergement du millier de compétiteurs, ce qui n’a pas été le cas jusqu’à présent. Les organisateurs sont en train de mettre en place un système de transport du matériel volant (avion, ballon, etc) à l’échèle de la planète. L’idée est d’offrir le transport aux compétiteurs. Charge à eux d’acheminer leurs aéronefs sur des hubs aéroportuaires de proximité. C’est évidemment un moyen de lever des freins. Il n’en demeure pas moins que les Mondiaux ne sont ouverts qu’aux meilleurs compétiteurs et que la FAI a mis en place des critères précis de sélection.
Quant au déroulement sportif des compétitions, il se fera sous l’autorité des différentes commissions de la FAI qui ont chacune en charge une discipline. Les juges seront évidemment les mêmes que ceux des championnats du monde. Reste la question de la médiatisation. Alors que sur les Jeux Olympiques, les chaînes de télévision font monter les enchères pour récupérer les droits de retransmission des épreuves, ici, c’est aux organisateurs de convaincre les diffuseurs de l’intérêt de la compétition et surtout de leur fournir des images en temps réel. Dubaï va s’inspirer de ce que fait Red Bull Air Race qui, au passage, a fait la preuve que le grand public était capable de s’intéresser aux sports aériens, à condition de rendre télégénique la compétition.
En même temps que la Fédération des sports aériens des Emirats arabes unis a présenté le logo des jeux mondiaux de l’air, la FAI a annoncé la liste des 10 sports et 24 disciplines sélectionnés pour l’évènement. Markus Haggeney, président des sports et du marketing de la FAI, a surtout déclaré que chacune des disciplines était passée au crible « pour voir de quelle manière elles peuvent être le mieux présentées au public. » Les concurrents doivent donc s’attendre à se retrouver sur des terrains inhabituels. Les organisateurs ont d’ores-et déjà annoncé que la compétition de voltige avec un avion radiocommandé se déroulerait dans le centre commercial de Dubai Mall. Et même si certaines épreuves se feront en périphérie de la ville, les finales auront lieu au pied des plus haut gratte-ciels du monde que compte Dubaï.
La FAI en a rêvé, à Dubaï maintenant de mettre en scène les 4ème Jeux mondiaux de l’air et de leur donner une dimension universelle. Confiante de la réussite, la FAI a déjà lancé l’appel à candidature pour l’organisation des Jeux 2019. L’objectif est de profiter de la dynamique de Dubaï pour installer le rythme olympique.
Gil Roy
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