Sa capacité d’innovation et son agilité acquises sur le marché de l’ULM font de Duc Hélices un partenaire recherché par les porteurs de projets d’aéronefs électriques et hybrides. De l’EcoPulse au Cassio l’hélicier français est devenu la référence. De quoi justifier, cette année, son premier salon du Bourget.
Voir sa bannière flotter au salon du Bourget. Pas sûr que Vincent Duqueine en ait rêvé un jour. Les ultra-légers ont leurs propres shows et depuis des années, les couleurs de Duc Hélices y sont repérées. Mais une chose est sûre, au premier jour du Paris Airshow 2023, l’hélicier français savourait son bonheur. Et son sourire a illuminé son stand d’un bout à l’autre de la semaine.
Au cœur de l’exposition statique, Vincent a côtoyé les grands, sur leur salon à eux. D’égal à égal… Même dans ses rêves…
Il les connaît bien ces grands noms de l’industrie aéronautique, à commencer par Airbus, Safran, Daher… Mais aussi ceux qui font beaucoup parler d’eux comme VoltAero ou encore Elroy Air. Depuis des années, il travaille à leur côté dans la plus grande discrétion. Clause de confidentialité oblige. En juin dernier, il est apparu au grand jour, comme leur partenaire déclaré.
Les hélices Duc équipent le démonstrateur électrique EcoPulse qui était exposé devant le Paris Air Lab. Elles sont associées au moteur électrique eGenuis mis en avant par Safran sur son immense stand au cœur de la rotonde. Elles vont prochainement s’envoler avec le Cassio 330 hybride-électrique de VoltAero. Elles font partie de la solution.
Si dans le monde de l’aviation ultra-légère, chacun sait depuis longtemps que les hélices ne servent pas seulement à brasser de l’air, dans le monde de la « grande » aviation beaucoup semblent le redécouvrir. Le réacteur est passé par là. Pendant longtemps, les hélices incarnaient l’aviation d’autrefois. Aujourd’hui, elles sont associées à l’aviation de demain. Et les chercheurs et les bureaux d’études qui planchent sur la décarbonation de l’aviation leur demandent beaucoup. Cela tombe bien pour Duc Hélices.
Le fabricant français a littéralement révolutionné l’aviation ultra-légère avec ses hélices en carbone. Tractrices ou propulsives, à trois ou quatre pales, voire cinq pales, elles font le bonheur des propriétaires d’ULM, parce qu’elles réussissent à sublimer les performances de machines volantes de plus en plus étonnantes. L’hélice à cinq pales dessinée et réalisée au cœur du Beaujolais, spécialement pour le VL3 à turbine de JMB est une pièce remarquable qui suscite l’admiration. Comme celle du Cassio 330 qui a été dévoilée au salon du Bourget par VoltAero.
Sans le VL3, Duc Hélices n’aurait jamais pu s’imposer sur le Cassio 330. L’aviation ultra-légère est un laboratoire à ciel ouvert où depuis des décennies l’hélicier français innove en continu. Le cadre réglementaire offre une liberté totale dont il a su tirer parti. La liberté n’exclut pas la rigueur.
Entouré d’une équipe de jeunes et fidèles techniciens et ingénieurs tous plus passionnés les uns que les autres, Vincent a construit un savoir-faire dans le développement de produits nouveaux. Avec le programme de l’hélice silencieuse, il a fait ses classes dans l’aviation certifiée. Un apprentissage de plusieurs années qui permet aujourd’hui à ses ingénieurs de parler d’égal à égal avec ceux de Safran, Airbus, Daher et des start-up.
Cette capacité d’innovation qui s’est structurée au fil des années, est soutenue par la réussite commerciale de l’entreprise. L’essentiel de la recherche et des développements se fait sur fonds propres. Sur un salon d’aviation générale comme Aero, il est possible de mesurer la part de marché du Duc Hélices. A Friedrichshafen, le logo jaune et noir du français signe les ULM les nouveautés et une grande partie des pendulaires et des trois-axes d’une façon générale. Il s’intéresse aussi aux hélicoptères. C’est aussi devenu la réalité à AirVenture. A Oshkosh, sur le plus grand salon d’aviation générale du monde, le stand de Duc Hélices est un passage obligé. Depuis quelques années, l’entreprise possède une tête de pont outre-Atlantique. Le marché américain pèse de plus en plus lourd dans les résultats de fabricant français d’hélices. Sa présence sur le drone Chaparal d’Elroy Air devrait créer de nouvelles opportunités. Le Beaujolais est décidemment une terre de conquérants.
Duc Hélices, du VL3 à l’EcoPulse
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