Le constructeur d’ULM, Dyn’Aero propose son modèle ULC (80 ch) en location. Une formule souple qui pourrait trouver un écho auprès des aéro-clubs financièrement affaiblis par une baisse sensible de leur activité en 2013.
Face à l’atonie persistante du marché et à la frilosité des acquéreurs potentiels, Dyn’Aero entend faire sauter les verrous en proposant son ULM multi-axes ULC en location. La location coque nue, c’est-à-dire hors carburant, comprend la maintenance et l’assurance. Elle est facturée à l’heure de vol : à partir de 82 €TTC pour un contrat d’un an (300 heures minimum) ou à partir de 92 € TTC pour un contrat de six mois (200 heures minimum). Dyn’Aero propose en option des freins aux palonniers (+ 2 € TTC / HdV), des feux anticollision et de navigation ( + 2 € TTC / HdV). Il est possible également de ne pas opter pour le parachute de secours BRS et dans ce cas, 5 € TTC / HdV sont retranchés au prix de la location.
L’offre de Dyn’Aero innove dans le sens où elle porte sur des durées courtes, inhabituelles pour un produit de cette valeur (98.400 € TTC). « Les clubs ne veulent pas s’engager pour cinq ans et 300 heures par an », déclare François Catuhe, responsable commercial de Dyn’Aero, qui s’est forgé cette conviction au travers des échanges qu’il a eu avec des dirigeants associatifs. La baisse d’activité enregistrée en 2013 par les clubs, comprise entre 10 et 20% du nombre d’heures de vol, rend prudents les dirigeants. Le constructeur est convaincu qu’une tendance lourde est en train de se dessiner et qu’à terme, la location pourrait être une option intéressante pour les aéro-clubs.
Le premier ULM loué sera livré en Aquitaine dans le courant du mois de mars 2014. C’est avec ce club que Dyn’Aero a défini son offre. « Nous avons un peu dérivé du standard ULC en proposant en série les marchepieds et le parachute de secours BRS. En revanche, les feux de navigation sont en option. Nous avons également inclus dans le contrat, la maintenance et l’assurance. C’était aussi une demande du client ».
Dyn’Aero s’est fixé comme objectif de placer cette année 3 à 5 ULM en location. Dans un premier temps, il est prévu que le gros entretien (grandes visites de 1.000 heures ou 5 ans) aura lieu chez le constructeur, de préférence l’hiver, et les visites de 50 h et 100 h près de chez le client. « Notre but est de développer un réseau d’ateliers de proximité ».
Au-delà de l’offre qu’il lance en ce début 2014, Dyn’Aero dessine le modèle qui pourrait accompagner le lancement de son futur avion CS-VLA, vers la fin 2015. « Nous aurons rodé notre formule de location et commencé à mettre en place notre organisation de maintenance », explique François Catuhe. « Le marché est en train de muter et la location apparaît être une solution d’avenir pour l’aviation légère ».
Gil Roy
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En Martinique, nous n'avons pas assez de fonds propres pour acquérir un appareil, pourtant le manque d'ULM se fait cruellement sentir. De plus, nous avons plusieurs FI ULM et pas d'appareils....
Pouvez vous étudier une solution qui nous conviendrai, sachant que nous avons des mécanos qualifiés ?
Merci de votre réponse.
Alain SIEBER
president@horizoncaraibes.fr
Dyn’Aero teste la location d’ULM
les freins sont situés sur le tunnel entre les sièges (frein gauche et droit indépendants)
Dyn’Aero teste la location d’ULM
Question subsidiaire, où se trouvent les freins si ils ne sont pas sur les palonniers?
Dyn’Aero teste la location d’ULM
A priori sur le manche comme sur le Tetras j'imagine...
Dyn’Aero teste la location d’ULM
C'est une excellente idée. L'appareil est plébiscité par tous ses utilisateurs et la location pourrait également tenter des particuliers soucieux de leurs deniers.
Dyn’Aero teste la location d’ULM
C'est une évolution d'autant plus intéressante qu'elle devrait fortement influer le cahier des charges de la conception des machines.
Ce ne sera plus a qui fera le plus léger et le plus rapide, mais a celui qui saura faire une machine suffisamment bien conçue pour que le coût de sa maintenance permette de produire une heure de vol a coût raisonnable.
Et c'est en faisant baisser le coût de l'heure de vol que le marché se développera. Beaucoup de gens veulent voler. Peu le peuvent aux prix actuels
Dyn’Aero teste la location d’ULM
Dyn'aero fait preuve de réalisme et cherche de vrais solutions. Les conditions économiques ont changé et l'activité aviation légère ne durera que si les acteurs inventent des réponses adaptées. Ces réponses existent déjà: la preuve, en voici une qui ressort des archives.
Dyn’Aero teste la location d’ULM
c'est une evolution qui paraissait indispensable, il y a longtemps que Cessna pratiquait cette formule avec les " pilote center "
en ce qui concerne le nombre d' heures, 300 h. semble un peu elevé, 25O serait sans doute préférable pour toucher plus de clubs., louer 10 ou 12 ULC avec un contrat de 250 h. ou 4 ou 5 avec 300 h. lequel est le plus rentable pour le constructeur ?
il reste que dyn ' aéro a toujours fait l' essentiel de ses ventes avec les kits, donc les constructeurs amateurs...pourquoi les laisser " filer " à la concurrence ?
proposer un kit bien élaboré à un prix compétitif avec une possiblité de financement que le constructeur amateur paiera le temps de sa construction...n'est-ce pas envisageable ?
là aussi, plus il y a de ventes, plus les frais généraux se répartissent.