Au sein de la rédaction d’Aerobuzz.fr, il est le premier sur la culture aéronautique. Mais la passion de Frédéric Marsaly reste les bombardiers d’eau. Le sujet revient souvent dans le stream Lâcher Solo qu’il anime le vendredi soir, sur la chaine JumpSeat d’Aerobuzz.fr. Alors ne vous étonnez pas si dans sa lettre au Père Noël il est question de Canadair et de Tracker…
Je ne suis pas un lapin de six semaines et on ne me la fait pas, je sais que tu n’existes pas, sinon, ça fait un bail qu’il y aurait la paix dans le monde ! Et même ça, c’est juste le mot de passe pour être élu « Miss France » et je ne suis pas certain que ce soit la fonction qui me siérait le mieux !
De fait, quand mon rédac’chef préféré me demande de t’écrire, c’est difficile. Bien sûr, il m’a fourbement glissé la suggestion d’évoquer une fois de plus cette drôle de machine canadienne toute jaune, mais ais-je vraiment besoin d’en parler spécifiquement à Noël alors que ça fait cinq ans que j’en inonde Aerobuzz régulièrement ? D’ailleurs, ma vraie « lettre au père Noël » concernant la grosse barque jaune, c’est à la sortie du Salon du Bourget que je l’ai rédigée et comme il n’y a eu aucune avancée notable du dossier depuis, je l’estime encore valable.
Alors qu’attendre de 2024 alors même qu’on a bien cessé de rêver ?!
Se rabattre sur des petits plaisirs simples…
Dans mon petit chausson, dimanche matin, j’aurais bien aimé y trouver une nouvelle version de Microsoft Flight Simulator, puisque, ayant enfin changé d’ordi, j’ai remisé mon bon logiciel vieux de désormais 20 ans, Flight Simulator 9e du nom, version 2004… Mais puisque cette nouvelle évolution est déjà annoncée pour 2024, inutile de se ruer sur l’actuelle, sortie il y a un peu plus de trois ans. Mais encore un hic, pas de date précise de sortie annoncée, si ce n’est que ça sera plutôt vers la fin de l’année. Une belle occasion perdue !
Si vous suivez Vol de Nuit sur notre chaîne Jumpseat sur Twitch, vous avez vu la qualité des décors et l’aspect réaliste de l’avionique de ce simulateur. Dans la version annoncée pour 2024, la principale innovation sera l’instauration de missions à effectuer. Le côté « bac à sable » du logiciel, qui permettait de voler sans qu’on ne nous impose un quelconque but, était peut-être paradoxalement trop ouvert pour une grande partie des clients, les « joueurs », aux aspirations bien différentes des purs passionnés d’aviation. Alors il faudra réussir des Evasan, à lever des charges en AirCrane ou attaquer des feux en bombardiers d’eau jaunes…
On y revient… On y revient toujours !
Au moins, les acheteurs du logiciel auront de quoi défendre les paysages virtuels des feux tout aussi virtuels. Et on se met à rêver qu’il en soit de même dans le monde réel, qu’une signature en bas d’un contrat ferme lance enfin le processus attendu qui pourrait clore, au moins un temps, les débats. Mais ça, rien ne nous dit qu’on le verra en 2024 !
Alors que faire ? En 2024, j’espère surtout revoir un Tracker Firecat voler, ayant raté l’envol du T15 en octobre dernier. Mais ça, mon petit doigt me dit que ça devrait être pour bientôt. Alors, ce n’est pas vraiment un rêve, juste un projet !
Si les vents lui sont favorables, il pourra même être la vedette de quelques meetings aériens. On s’est régalés au bord des pistes en 2023 ; les choses pourraient être différentes en 2024 ! Voilà encore un truc sur la sellette : si certaines manifestations aériennes vont pouvoir se dérouler comme prévu, d’autres se sont vu signifier une fin de non-recevoir par les autorités… Il faut préserver les forces de l’ordre en prévision des Jeux Olympiques. Ce qui doit être une fête du sport se transforme en carcan un peu lourd. On en veut pour preuve cette Zone d’Interdiction Temporaire autour de Paris pour la cérémonie d’ouverture, aussi géante qu’hallucinante voire grotesque, une preuve de plus que quoi qu’il arrive, c’est l’aéronautique le bouc émissaire.
Tiens, s’il y avait un vœu à formuler pour 2024, ce serait celui-là, il serait temps de mettre fin à la connerie ambiante ! Plus illusoire que ça, je n’ai pas trouvé !
Alors en attendant de voir des avions voler, de revoler pour de vrai ou même virtuellement, on regardera Teddy Riner remporter sa nouvelle médaille d’or ! (il a ses chances, il pratique un sport où le résultat ne se joue pas aux coups-de-pieds-au-but !).
Pauvre Papa Noël, ce n’est pas avec des souhaits pareils qu’on va lui donner envie de sortir voler en plein mois de décembre, manquerait plus qu’il neige ou qu’un volcan Islandais au nom imprononçable se réveille !
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