Accueil » Aviation Générale » Être FI en 2017

Être FI en 2017

Au-delà des écrans et des automatismes, les instructeurs de pilotage (FI) s'interrogent sur le moyen de transmettre à leurs élèves-pilotes, une aptitude qui ne s’enseigne pas comme une technique mais s’apprend et se cultive comme un état d’esprit : la capacité de décider, et de prendre la bonne décision dans les mauvaises situations. © Gil Roy / Aerobuzz.fr

C’est autour de cette question à la Montesquieu, mais sans connotation persane, que viennent de se réunir au sol à la DGAC, sous la houlette de l’ANPI (Association Nationale des Pilotes Instructeurs), 150 instructeurs de vol pour tenter de trouver des réponses nouvelles et modernes à cette interrogation : comment peut-on/doit-on être demain Flight Instructor ?

Le diagnostic de la situation actuelle est aisé : Patrick Amar, le chef de la MALGH (Mission de l’Aviation Légère, Générale et des Hélicoptères) le rappelait en ouverture et Pierre Belair, vice-président de l’ANPI, en conclusion : l’essentiel de nos méthodes pédagogiques en aéronautique datent des années 60 et des tableaux de bord “à pendules” alors que l’essentiel, aujourd’hui et surtout pour demain, est ailleurs. Pas seulement, comme tout le monde le sait, dans les écrans et les automatismes, mais,...

Ce contenu est réservé aux abonnés prémium

Les formules prémium

Accès 48h

Tous les articles en accès libre pendant 48h, sans engagement
4.5 €

Abo 1 an

Soyez tranquille pour une année entière d’actus aéro !
69 €/ an

Abo 1 mois

Testez l’offre Premium d’Aérobuzz pendant 1 mois
6.5 €/ mois

Abo 6 mois

Un semestre entier d’actualités premium
36 €/ semestre
Trouve l’offre prémium qui vous correspond

6 commentaires

La possibilité de commenter une information est désormais offerte aux seuls abonnés Premium d’Aerobuzz.fr. Ce choix s’est imposé pour enrayer une dérive détestable. Nous souhaitons qu’à travers leurs commentaires, nos lecteurs puissent apporter une information complémentaire dans l’intérêt de tous, sans craindre de se faire tacler par des internautes anonymes et vindicatifs.

  • par Simple tw aviatrix

    « une jeune et blonde instructrice, parité oblige… » oui, c’est énervant… mais votre commentaire aussi. Pour être unE pilote, qui se fait refouler aux contrôles sécu des meetings avec un « vous êtes femme de pilote? », et ben, franchement, la parité ne restera un problème que tant qu’on en usera. Laissons les vraies pilotEs vivre, sans encenser les bêtes de communications qui font les unes, en faisant parfois plus de buzz que d’exploit (mais bon, ça fait bien pour l’audimat de cumuler les handicaps).

    Répondre
  • Pas plus tard que hier, a la fin d’énième cours de revalidation Instructeur FAA + flight review en vol, je ne peut que conseiller ce modele: logique, pragmatique, avec– en appui lors de séminaires en salle– toute la documentation pédagogique et réglementaire gratuite en ligne. Pendant deux jours, avec treize autres FI ( pilotes de ligne actifs ou retraités, hélico de la police ou militaire délégué aux Nation Unies en Somalie (!) , part-time avec d’autres métiers mais néanmoins tous pro et IFR – obligation FAA bien fondée — dont un inventeur dont vous entendrez parler très prochainement), recyclage avec objectif unique: améliorer les techniques et les modes d’apprentissage, et donc la sécurité en vol. Comment? « Scénario based training » et non la memorization d’inutilités.

    Répondre
  • Concernant l’age des instructeurs, il faudrait que certains dirigeants d’aéroclub laisse la chance aux jeunes de pouvoir instruire.
    Jeune instructeur restreint avec l’habilitation voltige 2nd cycle (FI(A), CPL, IR/ME, ATPL théorique : le tout autofinancé), mon club a préféré payé une liste 1 à une autre personne plus âgée (45 ans) sans habilitation voltige sous prétexte qu’il n’ira pas se faire embauché par une compagnie (et donc quitter l’instruction) puisqu’il n’a pas toutes les qualifications (uniquement CPL théorique).
    Le plus drôle c’est que la moyenne d’age des instructeurs voltiges et de 65 ans… Une section qui va bientôt disparaître…
    Il y a certainement des dimensions politiques au sein du club que je ne maitrise pas.

    Ce genre de comportement n’incite pas les jeunes à faire de l’instruction ni même à s’investir dans un club.

    Il faut travailler auprès des jeunes pour les intéresser et auprès des dirigeants pour leur laisser une place

    Répondre
    • Tous les présidents d’aéroclub ne raisonnent pas comme cela… Personnellement, je suis un président en mode next ces vielles machines à bout de souffle qui ont 50 ans d’âge et place aux jeunes (notre instructeur le plus âgé à 45 ans et le plus jeune vient de souffler ses 30 bougies…). D’ailleurs, on recherche un FI(A) désireux de s’investir dans l’instruction… ayant la quarantaine maxi ! 😉

      Répondre
      • A vous lire on pourrait penser qu’à 50 ans on est un vieillard et bon à jeter comme instructeur!! ou alors est ce une boutade? évidemment qu’il faut laisser de la place aux jeunes mais mettre avant en avant cet aspect là des choses me paraît un peu……je trouve pas les mots…

        Répondre
  • Merci Gérard d’avoir partagé avec talent cette réunion.
    Question parité, qui n’est pas qu’un gadget, il faudrait envisager des mesures incitatives énergiques pour encourager les vocations féminines, d’abord comme pilote puis bien sûr comme FI. C’est aussi une piste du rajeunissement nécessaire !

    Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les commentaires sont reservés aux Abonnés premium

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.