Si Flight Design était présent cette année au salon Aero de Friedrichshafen (20-23 avril 2016) c'est parce qu'une partie de ses distributeurs nationaux ont mis la main à la poche pour payer le stand. Le constructeur allemand qui fait l'objet d'une procédure de sauvegarde depuis le 11 février 2016 a d'autres priorités. Le financier passe avant le commercial.
Si, contre toute attente, Flight Design est bien présent au salon Aero 2016, c’est parce que ses distributeurs allemands, roumains et français (Innov’Air) ont estimé qu’il fallait rassurer leurs clients. Flight Design traverse une passe difficile, mais rien n’est encore joué. Tel est le message qu’il faut faire passer.
Avec près de 1.700 biplaces vendus en une trentaine d’années à travers le monde, Flight Design, c’est d’abord une « business story » à l’allemande qui débute dans les années 1980 par la fabrication...
3 commentaires
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Flight Design en attente d’un sauvetage
J’avais deja écrit il ya 2 ans que c’était incompréhensible que Flight Design mettait tellement de temps à produire le C4 . Ils inventaient toujours des questions de » dévelopement ». En francais on appele cela » DE LA FOUTAISE ». En Afrique du Sud , ilsconstruisent un SLING 2 en 24 heures!!!! Un avion léger reste un avion léger. Très peu de variation entre les différentes marques. Alors plus c’est produit bon marché et vite, mieux c’est. Fait pas tourner autour du pot!
Flight Design en attente d’un sauvetage
Dynaéro/MCR a surtout eu tort de ne pas réagir à l’arrivée des beaux ulm fabriqués dans les pays de l’est,non conformes à la réglementation française sur la masse à vide maxi (ce qui permet aussi de projeter leur non conformité sur la masse max en vol).Le marché français du haut de gamme s’est reporté sur ces appareils plutôt LSA.Dynaéro,dont les ULC sont largement dans les clous de cette règlementation, aurait pu faire une publicité comparative,car c’est autorisé en France.Elle aurait pu exercer une pression sur la DGAC pour que cette administration fasse des controles de poids à vide.Bons nombre d’appareils auraient été cloués au sol,et un coup d’arret aurait été donné au business des faux ulm.Il est d’ailleurs curieux,alors que tout le monde connait les ULM hors poids,connait les propos des vendeurs de ces ulm sur l’absence de contrôle,que cette administration,forcément au courant,ne tire pas les conséquences de sa responsabilité (elle sait et elle a les moyens d’agir) en controlant directement ou par son mandataire l’OSAC.Cette pratique,faite à temps aurait permis à Dynaéro de se maintenir.
Flight Design en attente d’un sauvetage
bonjour a tous , eh oui flight design; pipistrelle ; dyn aéro, 3 entreprises qui ont marqué ces 3 dernieres décennies la petite aviation européenne, que va t il en rester,dyn aéro c est malheureusement réglé, les repreneurs ont l air de nager dans l incompetence l agonie continue , et qu on ne vienne pas blamer les charges a la française, voire mème la règlementation- la créativité , le succés commercial etaient la au rendez vous – le suivi commercial , l après vente etant absent, les ambitions demesuréées la chute fut aussi brutale que l ascension voire plus , flight design a bien des points communs à mon avis avec cette manière d etre mais souhaitons leur bonne chance, y a quand même de beaux restes, pipistrelle semble beaucoup plus mature au niveau de l évolution et semble etre le survivant de ces 3 aventures industrielles; quoiqu il en soit un bon coup de chapeau à ces 3 la et que leur aventure continue pour le plaisir de tous !!!