Jusqu’où les entreprises de l’aéronautique peuvent-elles aller pour intégrer les jeunes ingénieurs dont les aspirations, les attentes et la relation à l’entreprise sont en rupture avec celles de leurs aînés ? C’est à cette question de tenteront de répondre les professionnels réunis par l’IPSA, le mardi 11 décembre 2012, à l’occasion de la 4e édition de sa conférence annuelle « Aéronautique et Développement Durable »
Ils ont souvent réussi brillamment leurs études. Fraîchement diplômés, ces jeunes ingénieurs ne recherchent pas le...
8 commentaires
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« Génération Y », le nouveau casse-tête pour les recruteurs et les managers
pour la nouvelle génération il faut rester zen!!!!! il ne faut pas oublier qu’ils feront
leur chemin avec les nouvelles technologies de l’aéroneautique, par contre avec
l’informatique ils auront à beaucoup travailler sur les aéronefs de demain!!!!!!
mais cela reste bien entendu leur probléme, chacun son tour!!!!!!
en attendant je ne regrette en rien le siécle dernier!!!!!! étant de 1939
à tous les jeunes , je leurs souhaite bonne réussite pour leur avenir proffessionnel
« Génération Y », le nouveau casse-tête pour les recruteurs et les managers
Faut dire qu’un ingénieur de 30 ans peut avoir du mal a mettre 300 E de coté dans le mois…. Dans ma société à 30 ans que tu sois ingénieur ou technicien de production travaillant en équipe … c’est le meme salaire…
Mais continuons a faire du lobbying : nous manquons d’ingénieur (faudrait pas que la rareté nous mène a les augmenter ….)
Nota: n’oublions pas que les jeunes vont devoir payer les milliers de milliard d’E d dette un de ces jours 🙂
« Génération Y », le nouveau casse-tête pour les recruteurs et les managers
« Il faut être à leur écoute », conseille-t-elle. « Ne pas attendre d’eux ce qui est impossible.(…) ».
Si les gestionnaires ont encore besoin de ce genre de lapalissades comme conseils, il y a de quoi s’inquiéter.
« Leur rapport au pouvoir n’est pas celui auquel on peut s’attendre ; ils préfèrent explorer un autre secteur de l’entreprise plutôt que de monter dans la hiérarchie ».
Ça dépend des personnes. Quand il y a un problème, cela vient souvent de la différence entre les promesses lors de l’entretien d’embauche, et la réalité.
La plupart du temps par exemple, on promet la mobilité – terme très à la mode il y a 5 ans – mais celle-ci n’est que rarement au rendez-vous… et si au bout de 5 ans de travail répétitif le salarié a une opportunité ailleurs, il la prend.
Le problème ne vient pas tant de la fameuse génération Y – quoique je ne sois pas certain que nommer des générations soit pertinent – que des grosses entreprises elles mêmes, qui maintiennent des systèmes claniques distribuant les postes en fonction du cursus scolaire/universitaire plutôt qu’en fonction de l’expérience… ainsi monter en hiérarchie devient quasiment impossible.
Et tant que les dirigeants d’entreprises ne se poseront pas les bonnes questions, tant que les consultants continueront à sortir des termes vides de sens tout en tombant à côté du problème, rien ne changera…
« Génération Y », le nouveau casse-tête pour les recruteurs et les managers
Merci à Vincent et FdS pour leurs commentaires tout à fait pertinents.
La « génération Y » est un concept trouble regroupant une bande de flemmards oisifs communicatifs ayant la particularité d’avoir 30 ans et une grosse sucette dans la bouche. Ce concept est un prétexte pour oublier un paradygm industriel vieillissant auquel la plupart des managers à bout de souffle se raccrochent pour ne pas voir leurs cheveux blancs. La question serait donc plutôt de comprendre comment adapter un modèle tayloriste à une génération à qui on demande d’arriver au minimum avec un BTS pour balayer un atelier. Ou peut être que la question serait de connaître l’effet de l’internet sur la gestion de la com en entreprise (rapidité d’information, communication exacerbée).
De mon côté, je vois les managers assister à prix d’or à des séminaires ronflants de la sorte pour apprendre à mettre des carrés dans des ronds, comme on le faisait au doux temps de la maternelle.
Ce qu’ils ne voient pas, c’est qu’ils ont la chance d’avoir en face une génération de passionnés apprenant très vite, échangeant à tous niveaux hiérarchiques avec les anciens, ne tenant jamais rien pour acquis, jamais satisfaits d’eux même et de leur résultat. Bref, LA génération de notre avenir, qu’on le veuille ou non.
« Génération Y », le nouveau casse-tête pour les recruteurs et les managers
« La frustration est nécessaire car elle comporte un aspect structurant INDISPENSABLE. »
Mouhahahahaha désolé c’est très immature mais je ne vois pas d’autre réaction possibles… Pourriez-vous, Yann, me dire dans quelle entreprise êtes vous manager que je n’y vienne pas à ma sortie??
Je finis mes études en alternance dans moins d’un an et heureusement que mon chef ne pense pas comme vous! Je suis également amené à gérer une équipe et certes la frustration est parfois présente mais je fais tout pour l’éviter (comme mon manager de 55 ans me l’apprend)! Le concept de frustration indispensable me parait tellement aberrant!!
Pour mieux avancer dans vos projets frustrez vos collaborateurs cela structurera parfaitement l’ensemble… Ceci ressemble grandement à une solution de facilité.
Pourquoi essayer de comprendre et de s’adapter quand la frustration suffit… et puis ils sont jeunes ils s’en remettrons..
Ps : Ne vous inquiétez pas trop pour nous.
« Génération Y », le nouveau casse-tête pour les recruteurs et les managers
C’est marrant ca. Le personnel est devenu une variable d’ajustement des conditions economiques, mais le management ne comprend pas que ce même personnel ne soit pas attentifs à sa carrière et les conditions dans laquelle elle se déroule. Et ait l’outrecuidance de se soucier de ses conditions de vie.
Ca, ma bonne dame, de mon temps, le personnel, c’etait des esclaves. Un bol de riz, un pied au cul, et ils ne venaient pas demander leur reste. Decidément, tout fout le camp….
Ou serait-ce une certaine génération de managers pour laquelle il est vraiment temps de prendre la retraite ?
« Génération Y », le nouveau casse-tête pour les recruteurs et les managers
Il n’y a rien d’énigmatique là dedans, rien de sorcier ou gourou.
Le problème, c’est que le modèle du « patriotisme d’entreprise » est en train de s’effondrer. Étant avant tout un exemple de servilité et de rentabilité financière, l’envie d’un monde plus social, humain et fondamentalement collaboratif est une réaction saine et cohérente.
Elle reste cohérente pour toutes les sensibilités de tous âges ! Pourquoi stigmatiser ce besoin fondamental en « conflit de génération »? A t on vraiment besoin d’être « jeune » pour avoir envie d’être justement reconnu pour ce que l’on fait, avoir envie de découvrir plusieurs aspects d’une industrie, avoir simplement envie? il est aisé et rassurant de croire que c’est un phénomène de génération, et de vouloir le mettre en concept, de sectariser les « Y ».
Mais à y regarder de plus, ce sont juste des gens qui se posent les bonnes questions. « Y » vient de l’anglais « Why? ».
Bref, c’est pas joli-joli toute cette machine à fric autour de la fameuse génération « Y ». ceux qui en parlent sont généralement ceux qui la connaissent le moins…
« Génération Y », le nouveau casse-tête pour les recruteurs et les managers
je suis manager dans une entreprise de l’aérien et je suis très inquiet de devenir de ces jeunes ingénieurs lorsque je lis votre dernière phrase … « la génération « Y » se caractérise aussi par « son intolérance à la frustration ». »
La frustration est nécessaire car elle comporte un aspect structurant indispensable.
L’intolérance à la frustration est banale vers 2 ou 3 ans mais devient inquiétante si elle persiste de manière ingérable au-delà de cinq ans… il s’agit bien de jeunes personnes entre 18 et 30 ans …. donc des petits enfants dans leur têtes ???…. comment recruter des personnes aussi immatures ????…