A Budapest, sur la quatrième manche du Red Bull Air Race, Nicolas Ivanoff a tenté le tout pour le tout. Trop généreux, le français a été éliminé. Son compteur reste bloqué à 6 points.
Nicolas Ivanoff espérait faire mieux le week-end de son 48ème anniversaire à Budapest. Après des essais décevants et un neuvième temps aux qualifications, le français a tout donné face au britannique Nigel Lamb, au cours de la première manche (Round 14). Dans son élan, il a tiré plus de 10 G pendant 9/10ème de seconde, dépassant le facteur de charge limite de 3/10ème de seconde, ce qui lui a valu une élimination sans appel.
Depuis le début du championnat 2015, Ivanoff ne parvient pas à retrouver son niveau de la saison dernière. Ses podiums de l’année passée et sa quatrième place finale semblent bien loin. Son moteur lui donne du fil à retordre. Jim Reed, son mécanicien américain, n’a pas encore retrouvé les bons réglages.
Même si les quatorze pilotes volent désormais tous avec le même groupe motopropulseur, c’est-à-dire un moteur AEIO-540-EXP préparé par Thunderbolt sur une base Lycoming, associé à une hélice tripale Hartzell, les rendements ne sont pas mêmes d’un avion à l’autre. Et cela se voit sur le circuit.
De l’avis des spécialistes, d’un moteur à l’autre, l’écart entre deux moteurs peut sans doute atteindre 20 cv. Nicolas Ivanoff n’a pas forcément tiré le meilleur numéro. Depuis 2014, le nouveau règlement du Red Bull Air Race interdit aux équipes de toucher au moteur. Il est donc impossible d’équilibrer les masses et d’adapter les pistons aux cylindres afin de limiter le jeu et ainsi essayer de gagner quelques chevaux. L’une des rares marges de manœuvres se situe au niveau du réglage de la mixture. Il est possible de l’optimiser au niveau de chaque cylindre. Une piste à explorer pour l’écurie Ivanoff.
Prochain rendez-vous, à Ascot (Grande-Bretagne), les 15 et 16 août, où le championnat 2015 basculera dans sa seconde partie. En 2014, Nicolas Ivanoff a signé ses meilleures performances à partir de ce tournant de la saison.
Gil Roy
Pour communiquer avec ses sous-marins, l'U.S. Navy a besoin d'avions capables d'établir la liaison grâce… Read More
2.000 recrutements en 2025, mais aussi 2.200 par an de 2026 à 2030 : les grands… Read More
Vous avez aimé Top Gun ? Vous avez adoré Top Gun Maverick ? Avec Romain… Read More
Les hélicoptères Puma HC2 âgés d’un demi-siècle seront retirés du service en 2025. Ils seront… Read More
La tour de contrôle centrale de l'aéroport de Paris-Charles de Gaulle est en travaux. Fin… Read More
Depuis plus de quatre décennies, le Pilatus PC-7 constitue la pièce maîtresse de la formation… Read More