Jour J pour le défi 100-24

Les dix équipages décollent aujourd’hui entre 10h00 et 15h00 avec pour objectif de rejoindre Cannes-Mandelieu en passant par cent aérodromes. Arrivée avant 15h00 samedi 5 juin 2010.

Chacun des dix challengers du défi 100-24 de 2010 part d’où il le souhaite. Aeromecanic (Cessna 182T) et AC de Assemblée Nationale (DR400-140B) ont choisi Vannes. Airlinair (Cessna 182Q) et les Kangourous ailés (Cessna 210) : Toussus le Noble. Aviation & Pilote (Cessna 182 diesel) : Lorient. Les Cigognes (DR400) : Bâle-Mulhouse. Flying Spirit (Cirrus SR22) : Annemasse. French Air Force 709 (TB30 Epsilon) : Cognac. Happy landings (PA28-RT201T) : Saint-Brieuc. Point d’exclamation (Cirrus SR20) : Avignon… L’objectif étant de poser les roues sur une centaine de pistes à travers l’hexagone avant de franchir la ligne d’arrivée, à Cannes-Mandelieu, 24 heures plus tard. En cas d’ex-æquo, le vainqueur sera celui qui aura relier entre eux cent terrains en parcourant la distance la plus courte.

Cette année, la météo se présente bien. La France est protégée par un anticyclone. Les concurrents devront toutefois compter avec un léger vent. « Le vent permet d’aller plus vite, mais s’il est trop marqué, il oblige aussi à respecter les procédures d’arrivée standard. Le temps gagné en transit est alors reperdu dans le circuit d’aérodrome », explique Thierry Vigoureux, l’un des organisateurs du défi 100-24 et membre de l’équipage qui en 2009 a rallié entre eux 93 terrains. Les concurrents devront également se méfier de la chaleur d’autant qu’ils sont contraints, pour des raisons évidentes d’efficacité, de voler bas. Rarement au-dessus de 2500 ft. « Ce qui signifie aussi de moins bonnes performances moteur et plus de fatigue pour les pilotes ».

A chaque édition son innovation. En 2010, il sera possible de suivre la course sur le site du défi 100-24 en temps réel. Chaque avion est en effet équipé d’une balise de tracking Sierra Echo. Les paris en ligne ayant été autorisés en France que très récemment, l’organisation du défi n’a pas eu le temps de se retourner. En 2011, peut-être…

Gil Roy