arton868
La venue de 50 avions-planeurs Fournier au Bourget, dans le cadre du salon de l’aviation verte, aurait du être l’un des temps forts du salon de l’aviation verte (Le Bourget 18-20 juin 2010). Le Club Fournier International s’est heurté à une poignée de fonctionnaires obtus.
Les RF ne sont pas les bienvenus sur l’aéroport du Bourget où doit se tenir le salon de l’aviation verte les 18, 19 et 20 juin 2010. Malgré les concessions faites par les organisateurs de la manifestation et par les pilotes des RF, le contrôle aérien local n’a pas dévié d’un degré. Sans transpondeur pas d’accès. Au final, sur les cinquante avions-planeurs attendus, seuls 26 ont reçus une autorisation… sous condition. Il aura fallu quatre réunions serrées pour en arriver là. Le fonctionnaire qui a mené les débats devrait avoir honte. A plus forte raison, s’il a profité de ce dossier pour régler des comptes avec son patron…
Les 26 RF équipés d’un transpondeur devront se regrouper à Meaux. Puis un par un, ils rejoindront le Bourget à 15 mn de vol de là. L’idée initiale du Club Fournier International était de faire arriver les RF, deux par deux, l’un étant équipé d’un transpondeur, l’autre pas. Devant le mutisme de leur interlocuteur, les organisateurs ont du renoncer à défendre cette idée. Ils craignaient de tout perdre. A la sortie de la dernière réunion, Michel Leblanc, le président du CFI, ne cachait pas sa déception en pensant aux pilotes venus du monde entier pour participer à cet événement. Comment un fonctionnaire peut-il être aussi revanchard ?
Toute sa vie, René Fournier s’est battu contre ce genre d’individus. A 90 ans, malgré lui, il doit encore livrer une ultime bataille par l’intermédiaire de ces plus fervents admirateurs. 50 ans après le premier vol de son premier avion-planeur rien n’a changé. Le 18 juin 2010, jour d’arrivée des RF au Bourget, ce sera aussi le jour-anniversaire de l’appel du Général de Gaule. Celui qui a dit « non ! ».
Gil Roy
-**A Cannes, où l’escadrille Fournier a prévu de se rendre, l’avant-veille (15 juin 2010), à soixante avions, une solution a été trouvée. Les avions sont autorisés à arriver par patrouilles de 5 appareils à condition que chaque patrouille passe en file indienne cinq minutes avant le point d’entrée dans la zone. Pendant les arrivées, Cannes sera fermé aux autres vols VFR, mais ouvert aux IFR avec lesquels ils seront intercalés. D’où quelques cercles d’attente éventuels à prévoir. Les pilotes de Fournier sont disciplinés.
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L'arbitraire technocratique triomphe une fois de plus au Bourget
Les fonctionnaires de la DGAC sont un cas à part, ils ne sont pas payés par nos impôts mais par les différentes redevances des usagers de l'espace aérien.
L'arbitraire technocratique triomphe une fois de plus au Bourget
Quelques précisions qui n'excusent pas l'entêtement évoqué dans l'article.
Les fonctionnaires de la DGAC ne sont "que" 13000, contrôleurs aériens compris.
Ils sont payés en très grande partie par les compagnies aériennes françaises et étrangères qui ont le bon goût de fréquenter notre espace aérien.
Accessoirement, certains sont passionnés d'aviation et pilotes.
L'arbitraire technocratique triomphe une fois de plus au Bourget
Bonjour !
Organisons un rave party aéronautique !
Un truc trash, sans règle, ni foi ni loi.
Les autorités, au pied du mur, seront bien obligées d'assurer (comme elle le pourront) la sécurité des biens et des personnes.
Ca marche très bien pour d'autres activités (musique, drogues etc.) même sur des terrains d'aviation !
Alors qu'attendons nous ?
Une rave party de pilotes (moto planeurs, avions, hélicoptère etc.)... Ca me fait rêver !
:-))
L'arbitraire technocratique triomphe une fois de plus au Bourget
Dobol, j'ai bien compris que votre billet était édité sous forme de plaisanterie.
Néanmoins, je suis atristé de voir l'amalgame qui peut-être fait par certains entre musique électronique et drogue.
L'aviation générale souffre d'une imagine d'austérité, en particulier auprès des jeunes, et de tels messages caricaturaux y comtribuent.
Si il est regrettable que notre activité est eu à patir de l'organisation de rave party (et je suis le premier à m'insurger contre ça), nous n'avons aucun intérêt à stigmatiser leur participants.
L'arbitraire technocratique triomphe une fois de plus au Bourget
l'aviation de loisir n'est effectivement pas assez BLING BLING ...
On peut donc penser que rien ne va réellement changer !
Qe font nos députés et sénateurs pilotes sur ce genre de sujet ?
Pourquoi ne pas envoyer un des dernier numéro d' Aviasport au patron de la DGAC. il y verra q' au pays du "11 septembre" Cesnna, et autres Cirrus; ulm , 2de war planes, ... survolent New York , et comble d'horreur les centrales nucléaires de la région
Que dire de notre pays dont les dirigeants n'aiment pas les jeunes, virent les séniors et qui n' a pas confiance dans ses propres citoyens.
Inquiétude...
Ce qui m'inquiète et inquiète de plus en plus de monde, c'est que ce genre de cas d'école devient de plus en plus courant au point de devenir la norme... Nos joyeuses administrations feraient bien, en effet, de ne pas oublier 1789, date que le bas peuple français n'a pas oublié, lui, et qu'il regarde parfois avec nostalgie...
Mes amitiés à tous ceux de la DGAC qui travaillent POUR l'aviation, que leur voix se fassent entendre, car ils sont plus nombreux que les quelques-uns qui abusent de leur petit pouvoir.
L'arbitraire technocratique triomphe une fois de plus au Bourget
Môsieur le fonctionnaire est visiblement passionné ou même interessé par autre chose que l'aviation (oui c'est bizarre mais beaucoup ne sont là que pour la chaleur du fauteuil...). Si seulement leurs pouvoirs n'étaient que de nuisance... Ils portent de plus le discrédit sur ceux qui ,passionnés par l'aviation, travaillent au sein de l'autorité mais POUR les usagers. Exemples des TSEEAC contrôleurs à Cannes qui ont su faire preuve d'adaptabilité.
@ RF4
Et c'est précisément en pensant aux contrôleurs de Cannes qu'il faut relativiser l'attitude des contrôleurs du Bourget. G.R.
L'arbitraire technocratique triomphe une fois de plus au Bourget
Le pire est que ce fonctionnaire (et tous ses coreligionnaires se servant de leur petit pouvoir d'une façon abusive) est payé par l'argent de NOS impôts !
Combien de temps encore allons-nous les laisser nous mener par le bout du nez et nous prendre pour des moutons serviles ?
Mais à trop tirer sur la corde... 1789 est une date qui résonne de plus en plus sur les forums. Certes, la guillotine a disparu, mais virer quelques-uns de ces malotrus de leurs ministères à grands coups de pompe dans les fesses, est une possibilité qui commence à démanger sérieusement de plus en plus de monde.
Les mensonges, les manipulations, les abus de pouvoirs de toute cette clique dirigeante commencent très sérieusement à fatiguer le bon peuple, surtout en cette période de crise où de plus en plus de gens ont de moins en moins à perdre...
L'arbitraire technocratique triomphe une fois de plus au Bourget
Desolé d'être si réducteur, mais les fonctionnaires n'existent que par leur pouvoir de nuisance. La raison d'être d'un service quelconque, aviation civile comprise, se demontre par le nombre d'interdictions prononcées, et non par le service rendu à la communauté.
Un fonctionnaire est payé quoi qu'il arrive par le contribuable. Il n'est donc aucunement interessé par la réussite de ses administrés. Dans ces conditions, il n'a aucun interet a prendre le moindre risque d'autoriser quoi que ce soit qui pourrait lui être reproché, et applique toujours a ce titre l'interpretation la plus restrictive des textes. Du reste, ces textes sont aujourd'hui les seuls remparts de l'administré contre l'abus de l'autorité, et l'EASA qui codifie tout avec précision, et nous noie de papier, paradoxalement nous délivre en partie de l'arbitraire de nos fonctionnaires.
La reussite de la DGAC s'exprime par les statistiques de l'aviation générale. Alors que l'activité de celle-ci aurait du croitre proportionellement a celle de l'aviation en général, on observe que dans les 20 dernieres années, le nombre de pilotes a diminué, les heures de vol encore plus.
La cour des comptes finira unjour par s'interroger sur la neccesité d'avoir 50000 fonctionnaires à la DGAC, pour controler....40000 pilotes.
L'affaire du bourget n'est qu'une illustration de plus d'un systeme qui marche sur la tête
@ FbS
Evitons de généraliser. Cette affaire est un cas d'école. G.R.