A l’initiative de la Fédération nationale de l’aviation marchande, une vaste étude va être menée en novembre et décembre 2011 dans le but d’évaluer le poids social et économique de l’aviation générale en France. Tous les acteurs, du pilote d’ULM à l’opérateur de jets privés en passant par les ateliers de maintenance et les écoles de pilotage, seront appelés, dans les jours à venir, à remplir un questionnaire.
C’est quoi pour vous l’aviation générale ? Pour l’heure, l’aviation générale se définit encore en négatif : « elle est constituée de tout ce qui ne ressort pas du domaine militaire ou de celui du transport commercial », résume-t-on du côté de la Commission Aviation Générale de la FNAM (Fédération nationale de l’aviation marchande). Dans le monde d’aujourd’hui où pour exister chacun doit être catalogué et calibré, elle est donc tout et rien à la fois. Si pendant des décennies elle a pu se contenter de ce flou, aujourd’hui face à la menace qui pèse sur ses aérodromes et devant les enjeux réglementaires, l’aviation dite générale doit affirmer qui elle est si elle veut peser à la table de négociation.
Comme l’affirme Françoise Horiot, présidente de la Commission Aviation Générale de la FNAM, « cette communauté constitue pourtant l’un des terreaux sur lesquels s’appuie et se développe la culture aéronautique française et le pôle d’excellence qu’elle permet à notre pays de revendiquer ». Mais cette réalité est loin d’être perçue par les décideurs politiques et les législateurs nationaux et européennes. D’où les problèmes de tout ordre qui se multiplient et qui entravent le développement (voire simplement la pratique) de l’aviation sous ses différentes formes. La dégradation de la situation s’accélère. Pour s’en convaincre, il suffit de compter les fermetures récentes d’aérodromes et de mesurer l’impact des restrictions opérationnelles imposées aux exploitants d’hélicoptères.
Il est vain de rabâcher que l’aviation a été inventée en France et que notre pays a donné naissance au premier constructeur mondial d’hélicoptère. Il faut au contraire avancer des arguments contemporains et démonter, par exemple, qu’Airbus a besoin du président du plus petit aéro-club pour continuer à faire jeu égal avec Boeing.
C’est la passion qui anime les ingénieurs aéronautiques qui fait la différence. Et cette passion elle s’exprime aussi bien dans le vol à voile que la voltige, dans l’aéromodélisme ou la construction amateur. Et ces bouillons de cultures aéronautiques que sont les aérodromes sont aussi des atouts pour l’économie européenne pour faire le poids face à la Chine.
La Commission Aviation Générale de la FNAM a décidé de s’attaquer au problème en tentant de cerner les contours de l’aviation générale française et d’en évaluer son poids économique. Une partie des données existent. Il va falloir les compiler. Mais l’essentiel du travail va consister à faire remonter les informations de la base. Pour cela, une vaste enquête sera menée entre novembre et décembre 2011. Tous les intéressés seront sollicités en direct ou par le relai de leurs groupements professionnels ou de leurs fédérations. Si vous faites partie de ceux-là, vous serez invités à remplir un questionnaire. Des sondages seront également réalisés sur une vingtaine d’aérodromes pour tenter de cerner leurs impacts économiques directs et indirects.
La FNAM se lance dans une entreprise ambitieuse et complexe. Face aux difficultés rencontrées par les acteurs de l’aviation générale, cette initiative vitale doit être soutenue. Ceux qui sont concernés doivent jouer le jeu. C’est le seul moyen de pouvoir affirmer son identité à l’avenir.
Gil Roy
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L’aviation générale se compte
L'initiative d'évaluation du poids social et économique de l'aviation générale est louable, si tant est qu'elle soit documentée, neutre et fiable. Il existe cependant au moins deux précédents, certes peu connus :
- une évaluation socio-économique des impacts de l'aviation légère publiée par la DGAC en 2006 : http://www.developpement-durable.gouv.fr/Les-etudes-et-rapports,15000.html
- une évaluation dans le cadre d'une étude prospective consacrée à l'ULM : http://www.aero-hesbaye.be/pdf_doc/avenir_ulm.pdf
Cependant, en face des impacts positifs, il faut aussi évaluer les coûts associés à l'aviation légère. Et en la matière, il faudra bien que les acteurs de l'aviation légère se rendent compte que l'âge d'or est terminé. Pour faire simple, jusqu'à il y a quelques années, les terrains étaient entretenus par les taxes prélevées sur les compagnies aériennes : les taxes prélevées alimentaient le budget de l'aviation civile qui redistribuait généreusement aux petits terrains sous forme d'équipement, de matériel, d'entretien et aux fédérations (les fédés ne payent pas le gros des bourses accordées aux jeunes, mais se donnent le beau rôle en redistribuant l'argent que leur confie la DGAC). Depuis le transfert du foncier vers les collectivités locales en 2005, cette grande distribution est terminée. Or si les compagnies aériennes et l'Etat n'ont plus les moyens d'assumer financièrement l'aviation légère, les collectivités locales n'en sont pas pour autant capables. Il faut songer que d'un point de vue comptable, seuls les aéroports accueillant quelques millions de passagers arrivent à équilibrer leurs comptes, tant les dépenses d'investissement sont élevées (comptez 100 à 200k€ pour l'entretien annuel d'un ILS, autant pour un balisage de nuit et 1M€ par kilomètre de piste en dur tous les dix ou quinze ans). Pour le décideur politique local, la question se résume souvent à faire un choix entre assurer le déneigement des routes départementales et assurer l'entretien de l'aérodrome du coin. Un choix vite fait donc, surtout si l'aérodrome offre une réserve foncière intéressante.
Il faut que les pilotes comprennent qu'ils pratiquent aujourd'hui une aviation au-dessus de leurs moyens, financée par le contribuable ou les entreprises locales. La majorité des pilotes a-t-elle véritablement de pistes de 1000 ou 1500m en dur ? de balisage ? d'ILS ? du déneigement de leurs hangars à toute heure du jour et de la nuit ? de la proximité d'un grand centre urbain ? Si la réponse est oui, alors il faudra penser à passer à la caisse à courte échéance.
En ce qui me concerne, la réponse est non et je pratique donc l'aviation dans un club qui est aussi propriétaire et exploitant du terrain en herbe (800m) où il est installé. Quand l'herbe est trop haute, personne n'attend après la CCI ou les pompiers : on monte sur le tracteur et on passe deux jours à couper le gazon. Quand il neige, on patiente. Tout le monde est bénévole et y met du sien. Ceci étant, on y gagne en tranquillité.
L’aviation générale se compte
Ce n'est pas fini ! Aéroport de Lyon vient de décider une augmentation de 50 % de ses tarifs au 1er janvier 2012 pour l'aviation générale !
Motif : les investissements effectués par les actionnaires ne sont pas à la hauteur des résultats... N'est ce pas une prise de position nette dans l'espoir de voir disparaître l'aviation générale de l'aéroport de Bron en augmentant les prix de cette façon ! Selon le gestionnaire , à Bron l'aviation générale représente 80 % des mouvements et seulement 20 % des recettes alors que l'aviation d'affaires représente 20 % du trafic mais 80 % des revenus ! Les aéros clubs et les écoles sont dans le collimateur.....a suivre
L’aviation générale se compte
Comment une certaine CCI se comporte...
(Flashback: "NEWS" CAPTENS, Dec. 2010)
En images: http://www.youtube.com/watch?v=4UHl-NITLg8
"DISCRIMINATION"?
La Chambre de Commerce locale, gestionnaire de l'aéroport d'Annecy a brusquement décidé - entre Noël 2010 et le Jour de l'An -, avec effet au 31 décembre à minuit, de ne pas renouveler le bail du hangar de l'avion de Marianne. Et ceci malgré le fait qu'elle est cliente depuis plus de 25 ans.
Pourquoi? Parce que, quand il neige - ce qui est assez normal dans les Alpes ...- le toit du hangar s'affaisse et bloque les portes, bloquant les avions à l'intérieur.
Responsables de l'entretien de l'aéroport et du hangar, les dirigeants de la Chambre de Commerce n'aiment pas qu'on leur rappelle qu'ils sont tenus par convention d'effectuer les réparations nécessaires, pas plus qu'ils n'aiment se souvenir qu'ils ont des devoirs envers leurs clients.
Ces vérités ne sont apparemment ni évidentes, ni plaisantes.
Les politiciens locaux, toujours disponibles lorsqu'il s'agit d'être photographiés pour "booster" les (maigres) chances d'Annecy de devenir un jour "Olympique" pour les Jeux d'Hiver de 2018, semblent aujourd'hui frappés d'amnésie.
Auraient-ils oublié comme ils étaient fiers lorsque Marianne rapportaient "à la maison" des médailles de Championne de France de Voltige Aérienne (7 fois), et lorsqu'elle était membre d'une équipe championne du Monde et d'Europe?
Et voilà qu'aujourd'hui, lorsqu'elle leur "tient les pieds au feu" pour qu'ils maintiennent en état un hangar dont ils sont responsables, ils essaient de la virer.
Une nouvelle version de "l'esprit sportif"? Probablement.
http://www.youtube.com/profile?user=captenswingman#p/u/2/4UHl-NITLg8
Fly safe,
--Adam
L’aviation générale se compte
@ Trozorible:
Merci d’avoir stimulé ma réflexion, et je pense que nous nous retrouvons sur bien des points. Je suis tout d’abord plutôt rassuré par les exemples donnés : Pas de « gros scandales » selon mon jugement. En tout cas rien qui dépasse en ampleur ce qui se pratique par ailleurs (en dehors du domaine aéronautique) dans les domaines pour lesquels les municipalités ont acquis de nouvelles compétences du fait de la loi de décentralisation. Nous sommes encore un pays latin dans lequel les copinages sont nombreux et puissants et le transfert de pouvoir au niveau local sans que les contre-pouvoirs de la société civile soient en place a forcément un prix politique. Pour moi, tant que les électeurs conservent périodiquement le droit de sanction, le système est viable. Encore faut il qu’ils soient correctement informés des agissements de ceux à qui leurs scrutins ont confié le pouvoir. C’est là que le bât blesse car l’indépendance et le pluralisme de la presse régionale est généralement une vue de l’esprit.
Pour la partie spécifiquement aéronautique je vois juste quelques optimisations et lectures interprétatives du droit quant à savoir si une activité doit être considéré comme du travail aérien ou non. Si on suit votre raisonnement jusqu’au bout, prendre un auto-stoppeur serait punissable car au détriment des sociétés de transport, héberger un ami ou un parent en voyage nuirait aux établissements hôteliers.
Je peux attester pour le vivre de l’intérieur que les aéro-clubs (du moins ceux que je connais) sont très attentifs à la limite entre leur activité et le travail aérien véritable. Pour autant il est essentiel que les clubs puissent exister autrement qu’en louant des avions à des pilotes (ce qui là - du coup - serait du commerce déguisé). L’activité des aéro-clubs doit donc permettre toute sorte de prestation de découverte de l’aéronautique vis à vis des particuliers ou des autres associations non aéronautiques. C’est par ce biais que nous pouvons contrer le préjugé d’associations de riches et nuisibles égoïstes.
Quant aux abus de pouvoirs administratifs (vous avez oublié la réquisition d’un aéroport pour abriter une rave partie), je suis sur ce point complètement d’accord.
L’aviation générale se compte
Gil Roy,
il est essentiel de soutenir cette initiative de la FNAM, j'en suis le premier convaincu et partisan.
Je ne vois par contre comment vous pourriez justifier l'attitude malfaisante de certains comme la conséquence d'une crise d'une crise du secteur.
Que les acteurs du secteur commercial se disputent des parts de marché est dans l'ordre des chose, mais dois je vous rapeller que les associations existent pour des activités à but non lucratif et non pour concurrencer les entreprises, que les agents de l'état sont présents pour assurer que la loi est respectée et non pour interpréter à leur guise les réglements en prenant partie et enfin les politiques, nos représentants, doivent dépenser leur énergie à nous permettre d'être plus performants dans nos entreprises et plus sereins dans cadre famillial.
Cette crise est la conséquence, pour partie, de ces "dysfonctionnements".
L’aviation générale se compte
Christian mes accusations ne seraient graves que si elles n'étaient pas fondées.
Vous l'aurez compris, mon post un peu agressif et vindicatif n'a pour objectif que de faire réfléchir.
En effet, la grande enquête lancée à pour but de quantifier le poids de l'AG afin de mettre en perspective ce que nos activités apportent à la société quant il va s'agir de convaincre les décideurs politiques sur un sujet qui nous concerne.
Mais pas seulement, il va falloir, à la lumière des résultats de cette enquête, se demander pourquoi notre aviation générale ne s'est pas développée autant que nous l'aurions souhaité, voire pour quelles raisons elle s'est lentement dégradée au point de n'être plus que quantité négligeable.
Si l'AG "n'existe pas" sur le terrain c'est parce qu'elle n'a pas pas de place dans l'inconscient collectif autrement qu'en terme de nuisances, de loisir pour gens aisés et de moyen de transport pour privilégiés.
Une des origines de cet état de fait, se trouve dans mon précédent post, à savoir l'attitude historique de certaines associations et de leurs membres, mais également les guerres de clochers entres les différents acteurs.
N'oublions pas une attitude bien franco-française de certains de nos fonctionnaires, de tutelle ou non, qui plutôt que d'aider au développement de l'activité cherchent systématiquement midi à quatorze heures.
Vous voulez des exemples ?
-une société bien connue de gestion de flotte d'avion de type mono-turbopropulseur (TBM700 et PC12) en copropriété s'est basée en Suisse et au Luxembourg, alors que fondée à l'origine par un Français. La DGAC estimait, et estime toujours, que c'est du transport aérien déguisé, et donc n'autorisait pas.
-un aéro-club, qui a la gestion (pas la concession) du terrain et dont le président est copain avec le maire de la ville, empêche une société commerciale de s'implanter sur le terrain ouvert à la cap (avis négatif du président pour la mise en place d'un bureau de l'entreprise sur le site, pour l'obtention d'une convention d'occupation temporaire, pas simple d'accueillir les clients, surtout que pour une école un local est réglementairement obligatoire.
-les mêmes personnes dirigent un gros aéro-club ainsi que la société qui gère les installations, comme par hasard seule l'activité de l'AC est défendue et doit être maintenue même si c'est au détriment des structures commerciales. Impossible d'implanter une autre structure, même la société de para s'est vu menacée, non pas de fermeture car ils ne peuvent pas, mais de non renouvellement de location de hangar ou de locaux.
-un de nos politiques, écolo des beaux quartiers, à deux doigts de se présenter pour le poste de président de la république, a ressorti une loi votée il y a des lustres et a fait passer le décret d'application, résultat les exploitants d'hélicoptères ne peuvent plus exercer certaines de leurs activités à proximité de beaucoup de villes.
-des aéro-club font de la pub pour des baptêmes à l'office du tourisme et dans les dépliants, plus de 30 minutes de vol, panneaux et banderoles à l'entrée du terrain ; la DGAC et la DGCCRF sont contactées pour faire cesser ces abus mais se déclarent incapables de constater les faits ....
-L'inspection du travail ou l'urssaf qui refusent de se déplacer pour constater du travail au noir (faux travailleurs indépendant ou bénévoles déguisés) sous prétexte que l'aviation n'est pas de leur ressort....
-L'intervention abusive et inappropriée, catastrophique pour l'image commerciale d'un opérateur de montgolfières (détenteur d'un CTA en plus !) quand, au départ d'un aérodrome avec plusieurs ballons pour un groupe de clients, les gendarmes locaux débarquent demandant QUI a autorisé la manifestation aérienne illégale .....
-Quid du travail aérien sauvage réalisé par les pilotes bénévoles de l'aéroclub (oui oui, la photo aérienne faite par un pro de la photo c'est du travail aérien, les offices du tourisme et les conseils généraux en sont friands pour leurs plaquettes, les aménageurs du territoire pour les tracés TGV ou les mairies pour les lotissements).
Bref, la situation catastrophique de notre aviation générale est le résultat de cette accumulation de petits bâtons dans les rayons de la libre entreprise, de petits arrangements entre amis, avec à la clef des fabricants d'avion qui disparaissent, des centaines de pilotes au chômage et des terrains qui se transforment en réserves foncières électoralistes.
@ Trozorible
Il existe des petits arrangements entre amis, des détournements de la loi et des hommes politiques plus soucieux de leur propre carrière que de l'intérêt général… Pas question de le nier, mais ces problèmes que vous dénoncez sont-ils la cause des difficultés que rencontre l'aviation générale ou les conséquences ?
Ces dysfonctionnements existent parce que l'activité n'est pas assez forte. L'heure n'est pas à la dénonciation, mais à la mobilisation. Ne nous dispersons pas. Soutenons l'initiative de la FNAM qui peut aider à une prise de conscience… Ensuite, il sera peut-être plus facile de balayer devant notre porte !
G.R.
L’aviation générale se compte
Les accusations de « Trozorible » sont graves … mais hélas imprécises. De quelles associations parle-t-il ? quels sont ces terrains ? Je crois que nous sommes nombreux à vouloir le savoir ! Pour ma part si j’exempte l’existence d’une flotte d’avions d’état destinés aux déplacements ministériels et utilisant le terrain de Villacoublay réservé à cet usage, je ne vois rien qui s’approche de la scandaleuse situation décrite. La presse satyrique nationale qui fait de ces transports ministériels un de ses marronniers préférés évoque plus volontiers le coût de ces opérations aériennes pour le contribuable que la concurrence déloyale ainsi faite aux transporteurs aériens.
Il doit donc s’agir d’autre chose !
Merci à « Trozorible » de préciser sa pensée et de nous éclairer sur le maléfique complot qu’il a découvert.
L’aviation générale se compte...
Puisqu'il s'agit de voir quel poids représente l'AG, est ce que certaines associations aux fonctionnements quasi mafieux, qui ont empéché le développement d'une vraie aviation générale commerciale (transport et travail aérien sauvage, salariés déguisés en bénévoles, abus de bien publique par la "confiscation" de terrains à leur profit, etc...), défendant becs et ongles ce privilège exorbitant de pouvoir jouer avec l'argent des autres (cotisations, impôts, taxes, subventions) sous couvert d'une mission d'interet majeur : le développement de l'aviation légère, seront bien comptabilisées comme des poids morts ?
L’aviation générale se compte...
Je soutiens également les propos de Trozorible, nous sommes dans un état de droit mais trop de club "1901" l'ignorent.
Beaucoup de jeunes pilotes cpl fi et +, des chômeurs qui pourraient patienter que les compagnies recrutent de nouveau en travaillant dans des structures professionnelles.
Au lieu de ça pris au dépourvus, ils sont « bénévoles » au sein de structures « club », indemnisés de leur transport à hauteur de 15 à 30 € de l’heure de vol et touchent le RSA en complément. Nous ne parlerons pas ici des anciens qui en plus de leur retraite font de l’instruction pour payer le crédit de la Mercedes.
Pour les septiques, facile de vérifier que le tarif des heures de vol en club est différent entre le solo et la double commande, alors qu’il n’y a aucun salarié dans l’association.
Plus fort encore quand un club 1901 gère le carburant sur une plateforme en margeant de 10cts d’euros le litre ou qu’il concurrence directement les entreprises du même secteur sur l’école de pilotage, l’atelier ou le travail aérien le tout à grand renfort de publicité et de subventions.
Ce précepte incontestable de travail dissimulé et de concurrence déloyale n’est pas concevable dans une société moderne, l’occasion nous est donnée par la FNAM de révéler ce concept à nos politique alors mobilisons nous pour les entrepreneurs de l’aviation générale qui créent des emplois.
L’aviation générale se compte...
Je suis surpris de voir une personne mettre ce point en avant, j'ai envoyé un courrier sur ce point au directeur de la DGAC dernièrement.
Je ne vois pas le rapport avec le sujet mais je soutien de manière plus mesurée le propos de trozorible, effectivement sur de nombreux terrains une association peux parfois interdire l'accès ou l'implantation d'activité professionnelles à titre de discrimination préventive, et ceci bien entendu depuis le transfert aux collectivités locales qui bien souvent n'entendent ou ne souhaitent pas entendre grand chose au droit du commerce et ne souhaitent pas se fâcher avec leurs électeurs.
Commentaire agressif, mais salutaire, ce sujet va peut-être enfin pouvoir être débatu dans son ensemble
- limite des pouvoir d'un gestionnaire d'aérodrome ( monopoles de fait )
- séparation des rôle d'utilisateurs et de gestionnaire quand des associations gèrent un terrain ( souvent sans soucis, parfois avec des dérives mais le modèle n'est pas sain )
- respect du code du travail par les employeurs quel que soit leur statut
- contrôle sérieux des pseudos associations adossés à des sociétés
- contrôle sérieux des monopoles existants dans certaines régions ( que ce soit associatif ou par des sociétés )
Bref, plus de droit dans un monde parfois bien gris ou la loi 1901 est bien souvent étirée dans tous les sens dans un pays ou l'activité commerciale manque et ou la dette publique ne permet plus ce genre de petits arrangements.
L’aviation générale se compte
Exellent,
J'espère que le poids réel de la "petite" aviation va être enfin révélé.
Et qu'on va nous laisser tranquille.
Fini les fermetures de terrains, fini les réglementations abradabandesque.
Juste le plaisir de voler.
L’aviation générale se compte
Excellente initiative!
Que tous ceux qui se sentent concernés et responsables, dans le sens de "Etre homme, c'est être responsable" (St Ex.) jouent le jeu.
Notre patrouille de voltige, CAPTENS, si elle laissait faire les choses, serait aujourd'hui la victime d'une CCI dont les actes vont à l'encontre des valeurs qu'elle préconise, et de l'argent public qu'elle est supposée gérer pour... aider les entrepreneurs locaux. Cf détails dans les NEWS de Déc. 2010 et Octobre 2011, sur notre site http://www.captens.fr.