Réplique du Bücker Jungmeister
Bücker Jungmeitser, Stampe SV4 ou encore BF-139 Clubman… Quand les constructeurs d’ULM jouent sur la prestigieuse image d’avions qui ont marqué les grandes heures de l’aviation, cela donne de merveilleux jouets.
Au salon Aero 2013, le Mustang SW-51 avait fait sensation. Deux ans plus tôt, les visiteurs étaient tombés sous le charme de l’élégant torpédo FK-14 Le Mans de FK-Lightplanes. En 2016, au salon de Friedrichshafen, haubans et biplans étaient, cette fois-ci, de mise.
10 commentaires
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je viens de faire un vol de 45 mn sur un Kiebitz ULM. Je n’avais jamais volé en avion mais j’ai fait du planeur dans ma jeunesse (200h de vol) et il y avait 30 ans que j’avais arrêté. Je me suis régalé ! c’est lent, on a la tête à l’air, c’est léger et fin, le pilote m’a laissé décollé, voler et atterrir…. quel pied !
la pure joie du vol
L’ULM rattrapé par la mode du néo-rétro
Mais bon sang, le ciel est suffisament grand pour accueillir la grande diversité des styles!
Un Stampe n’est-il pas l’ancêtre de l’ULM?! Les premiers Jungmann Bü131 étaient équipé d’un moteur Hirth de 80ch… Le concept de l’ultra-light est l’essence même des débuts de l’aviation! Pour la voltige, c’est principalement administratif. Certains de ces « nouveaux biplans » ont un cahier des charges adapté à l’acrobatie. Une agrégation voltige est à l’étude en version « avion ». Happy Loopings!
L’ULM rattrapé par la mode du néo-rétro
Super article! Vous auriez pu aussi mentionner le très beau Messerschmitt 109 mono train rentrant produit en Allemagne voici quelques années. Et toute la pléiade des copies du Piper J3 dont le Kitten bien sur… On dit que le pilotage ulm est celui qui se rapproche le plus des avions pionniers de la guerre de 14.
L’ULM rattrapé par la mode du néo-rétro
Le moteur Walter n’a rien a envier au Renault d’origine, c’est un vrai moteur d’avion (il existe d’ailleurs en version certifiée) de bonne cylindrée et a entrainement direct, avec une sonorité de rêve (contrairement au Rotax), et certainement bien plus fiable que les moulins d’époque. Il suffit de regarder les vidéo du Bucker Fk131 pour se rendre compte de la beauté et du réalisme de l’engin, bien malin celui qui pourrait distinguer la version ULM de la version originale, même en vol…
L’ULM rattrapé par la mode du néo-rétro
Parce qu’un Stampe ULM de 450kg max (je doute cependant qu’une version voltige puisse respecter la masse à vide maxi française) avec un Rotax 912S inverted donnant au moins 90cv en maxi continu n’est pas une Ferrari avec un moteur de 2cv.Le rapport poids /puissance en vol d’un SV4 est de 5,3.Celui d’une version ULM théorique est de 5,0.Pour faire une voltige essentiellement « pos »,pas de problème.
L’ULM rattrapé par la mode du néo-rétro
Merci pour l’analyse brève mais instructive du rapport poids-puissance du Stampe SV4 et de sa copie 1/1 ULM : 5,3 et 5,0. Ce dérivé ULM existe-t-il déjà? Oú est-il disponible et à quel prix? Cela devrait intéresser tous les nostalgiques de cette merveilleuse machine pour les
« Fous volants »… »Oh, nostalgie, quand tu nous tiens… »
L’ULM rattrapé par la mode du néo-rétro
Un peu marre de faire le rabat joie.
Mais je suis bien d’accord avec Jean-Luc, un constructeur amateur peut se faire plaisir sur n’importe quelle réplique dans la mesure où il y consacre des heures et des heures. C’est un privilège, c’est sûr.
Mais comme le dit Roland Munck : « Cela devrait intéresser tous les nostalgiques » dont la majorité n’aura pas un kopeck pour s’offrir les heures de main d’oeuvre nécessaires à la réalisation commerciale de ces répliques : L’inverse du mouvement ULM.
C’est la problèmatique de toutes ces « évolutions » coûteuses, que ce soient l’ULM à 600 kg, les répliques vintage, les répliques d’avions à réaction « full carbone », etc.. Un autre style de privilège.
L’ULM rattrapé par la mode du néo-rétro
C’est pitoyable, faire une réplique de Mustang ou de Stamp en ULM, n’a aucun sens, surtout quand on regarde les performances en vol,
Qu’un constructeur amateur le fasse, je trouve cela tout à fait honorable, mais pas un commerçant.
Pourquoi ne fait on pas aussi des Ferrari avec des moteurs de 2 cv….
L’ULM rattrapé par la mode du néo-rétro
Je ne partage que la moitié des arguments critiques de Bob : Que l’on ne retrouve pas le ronron des moteurs d’origine,il faut l’accepter.Feu moteur Renault ou autre,aurait été incompatible avec le poids ULM à 450 – 472,5kg.Avec un Rotax,ça a moins de charme,mais ça peut voler dans les poids.
Par contre,répliquer un biplan sans pouvoir tourner la voltige comme l’original,ça n’a pas de sens.Dommage,cela ferait un 2 ième ULM voltige,mais dans un style rétro celui là.A moins que la structure nécéssaire ne soit trop lourde.
L’ULM rattrapé par la mode du néo-rétro
Certes il y a la silhouette mais il n’y aura jamais la merveilleuse musique d’un moteur Renault
ou Hirth.
Et puis on n’a pas le droit de voler sur le toit…