Elixir Aircraft annonce une précommande de 10 Elixir par l’école internationale de formation de pilotes de ligne Airways Aviation. Amorce d’un nouveau marché porteur. Et pendant ce temps, les essais de certification progressent à un rythme soutenu, en même temps que l’équipe se renforce.
Le compteur continue de grimper. Il vient de franchir la barre des 50 précommandes (pour s’établir à 51 dont 17 à l’export) avec la décision d’Airways Aviation de réserver 10 avions Elixir d’un coup. La première livraison à l’école britannique est programmée pour 2022. Ce contrat devrait attirer l’attention d’une nouvelle clientèle sur l’avion français, d’autant que le dirigeant d’Airways Aviation connaît son sujet.
Comme le rappelle Elixir Aircraft dans son communiqué de presse, Marwan Atalla, président exécutif d’Airways Aviation a été « actionnaire et membre du comité chez Cirrus Aircraft durant les phases de développement, certification et production, avec une série de fonction de première importance au sein de l’industrie aéronautique durant les 20 dernières années. » C’est donc avec l’œil de l’avionneur qu’il a jugé le petit biplace français.
Cet été, l’équipe des essais en vol animée par Didier Ilcinkas (pilote d’essais) et Jean Piatek (ingénieur d’essais en vol) a fait preuve d’une remarquable efficacité. 90% des essais en vol nécessaires à la certification ont été validés, affirme Elixir Aircraft. Rendez-vous a été pris avec le pilote d’essais de l’EASA mi-septembre afin de valider les 10% restants.
Ces essais en vol ont aussi apporté une série de retouches, avec en particulier l’ajout de cloison de décrochage (fence) sur l’extrados de l’aile. Ces éléments permettent de conserver un contrôle efficace aux ailerons même à forte incidence. Une quille a été intégrée au fuselage pour assurer une meilleure stabilité en lacet. Elle peut aussi servir de patin.
Le dossier de certification européenne CS-23, c’est aussi beaucoup de paperasse. A commencer par les essais structuraux pour lesquels un jeune ingénieur structure issu de l’INSA Toulouse a été recruté à l’issue de sa période de stage. C’est un aspect important du dossier de certification de l’avion du fait de la structure innovante de l’aile. L’objectif est de boucler cette partie d’ici décembre 2018.
Il reste aussi à finaliser les rapports relatifs à l’avionique et à la propulsion, ainsi qu’à rédiger les manuels de vol et de maintenance. L’équipe d’Elixir Aircraft pense pouvoir boucler la certification au printemps 2019. Le premier avion pourrait alors être livré à l’été 2019.
En parallèle de la certification, le constructeur élabore son outil de production en série qui sera installé dans un hangar de 1.500 m2 en cours de réhabilitation à la Rochelle. Le recrutement du responsable de production est lancé.
A l’occasion de vols de convoyage, les performances prometteuses de l’Elixir ont pu être confirmées. Equipé de son moteur de 100 cv, à 75% de puissance, il croise à 130 kts à 3.000 ft et consomme 15 à 16 l/h d’essence auto. A la masse maximale, son taux de montée s’établit à 1.000 ft/mn. En configuration standard, soit une masse au décollage de 500 kg, le taux de montée passe à 1.300 ft/mn.
Cette année, Elixir Aircraft fait l’impasse sur le salon de Blois pour participer au salon de Sywell (LAA International Rally), en Grande-Bretagne, où le contrat signé avec Airways Aviation devrait lui offrir de la visibilité.
Gil Roy
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#Thierry, le sujet, tel que Patrick320 l'a posé (pas "encore" cassé) est bien : "des jeunes entrepreneurs brûlent du cash, qui ne leur appartient pas, pour faire un inutile objet volant de plus"...
A partir de là, comment regarder la machine en entrant dans le sujet de cette manière ? Évidemment on ne peut plus voir les innovations de l'Elixir liées au coût de MCO, aux facilités de production, au prix de l'HDV, etc... le nouveau modèle proposé.
Simple débat sur des visions divergentes :
- Je suis pilote avec des galons, maître après dieu dans ma machine (et de mon monde)
- je suis citoyen et j'aimerais vivre dans un pays ou peuvent s'exprimer des initiatives professionnelles.
Simplement.
Je suis d'autant plus étonné de constater que cette amnésie est le trait commun de nombreux bons élèves (je ne généralise pas) qui ont été formés au pilotage par une école d'état, que j'ai également contribué à faire fonctionner.
Je trouve déplacé que ces brillants capitaines de vol (seulement) affirment qu'une partie du modèle dont ils ont pu bénéficier, ne mérite pas d'exister.
Pardon mais c'est aussi l'occasion de dire que ce peut-être sur ce même principe que le low cost prend le marché si facilement, car les compagnies historiques sont freinées par des personnels qui, dans cet état d'esprit assez fermé, vivent mal de devoir descendre de leurs cockpits = de voir que leur statut remis en cause (en petite partie).
Ne vous en déplaise Messieurs : vous êtes comme tant de métiers, dans l'obligation d'évoluer.
Désolé cela m'a échappé.
Je réfléchi à passer une pré-commande d'un Elixir depuis quelques mois. (J'ai actuellement un TB21...). J'aurais éventuellement pu imaginer passer une vraie commande mais l'équipe n'en veut pas.
Bien conscient que leur projet est ambitieux, ils accepteront les commandes fermes à partir de l'obtention du certificat de type.
D'autre part, je ne suis pas dans la confidentialité de leurs financements, mais ils y ont mis toutes leurs économies et énergies, cela ressemble fort à un investissement total de leur part. Même si la majorité de leur financement vient en effet d'investisseurs locaux de type business angel selon leur dire.
Bref, ils ne financent pas leur projet sur les commandes, et je trouve ceci particulièrement louable.
Pour ce qui est de la comparaison avec le MCR, elle ne me semble pas adaptée. L'Elixir, est plus long, plus large, à une aile en tout point différente, un empennage plus grand et semble t il plus solide, un train d'atterrissage totalement différent inspiré des robin et piper, etc...
On aime ou on aime pas, mais en tout cas leur travail et leurs innovations (fabrication, structure, tableau de bord, habitacle/ergonomie, maintenance, ...) sont phénoménales. Selon toutes vraisemblances, ils se sont posés les bonnes questions.
Merci Aerobuzz de nous tenir au courant de leurs avancées ! A l'occasion, n'hésitez pas à faire un zoom sur leur équipe et leurs personnalités qui méritent également que l'on s'y attarde.
Mais je ne comprends pas là, on est completement hors sujet non ?
Vos dires n'ont rien a voir avec le sujet de l'Elixir et sont d'avantage une attaque personnelle.
A mon humble avis de petit pilote sans galons, les dires de Patrick sont très pertinents. Vous n'aimez pas qu'il pratique l'A320, c'est votre probleme. Pour ma part cela ne me dérange absolument pas.
Cela étant l'Elixir me plait beaucoup, c'est clairement le fruit d'un travail remarquable de passionnés de la part de ses créateurs, mais il n'est pas encore certifié et n'a donc pas encore reçu de commandes donc.
Il ne faut pas mettre la charrue avant les boeuf comme on dit.
Bonne chance à eux, car il en faut.
Cher Thierry,
Merci pour ce chaud recentrage du pilotaillon.
Encore une fois, l'Elixir est un joli petit oiseau, ayant une forte ressemblance avec le MCR01 (quelle sont les differences dans le cahier des charges? ), mais qui de mon point de vue, a encore tout à prouver en terme de certification pas encore obtenue , également aupres de ses clients potentiels, n'ayant encore rien réussi du tout contrairement au dires du pilotaillon, à par réussir à voler.
Pour réussir et donc crier victoire, il faut :
- de la trésorerie pour survivre.
- une certification, pour vendre l'avion.
- des bons de commandes avec des cheques d'accomptes, pour survivre d'avantage.
Et surtout pas d'effets d'annonces fantoches et inutiles.
Bonne chance aux entrepreneurs.
Patrick (aussi pilotaillon à ses heures)
Recentrons effectivement et J'applaudis chaudement !
Cette machine est porteuse d'une nouvelle approche de l'aviation de loisirs qui par de nouveaux principes de conception (moins de pièces, des moyens de production très tech et locaux...) permettent d'alléger le prix de l'HDV sans compromis sur la sécurité ni la qualité de la machine (certification).
Sans aucun jugement sur les machines déjà présentes sur le marché, il me semble que l'Elixir est en passe de réussir son pari en séduisant les futurs clients.
Double superbe performance, quand on connaît l'énergie nécessaire à lancer en parallèle une entreprise ab-initio.
Voilà pourquoi je trouve assez peu adroit qu'un CPL "se paye d'entrée" une équipe sur un argument dévoyé.
Lâchons la grève et les bouc émissaires pour faire davantage de place aux messages positifs...
Essayer de certifié un MCR UL de Dynaéro amélioré est un pari fou. On sais que le MCR est une poelle Téfal (ca glissse, mais ca n'accroche pas...mdr). la corde de l'aile en est la preuve. Les améliorations aérodynamique de dernière minutes font peur.
Sinon un Dynamic WT9 ca vole bien, c'est sain et c'est certifié pour les adeptes du papier et des tracaserie de bureaucrate pour soit disant voler en sécurité...
Question: Si cet avion est certifié, puis que le constructeur met la clef sous la porte, on fait quoi avec la navigabilité pour assurer la continuité de vol de la machine?
Allez je vous laisse avec les emmerdes du Certifié, moi je retourne voler en ULM!
Bon vols à tous!
Fort semblable et certifié, le SONACA 200 du constructeur belge a son plan de profondeur dans le souffle de l'hélice, bien utile au roulage sur terrain herbeux, manche en arrière. Quelle idée de suivre cette mode du "T-Tail", pour faire comme les grands.
PS: j'oubliais, n'oubliez pas que le plus grand échec commercial dans l'aviation de ces 50 dernières années a donné naissance au monstre qui compte aujourd'hui 140'000 employés et j'ose même pas imaginer le nombre d'emploi indirect. Réjouissons nous de ceux qui essaye, qui tente car ce sont les échecs qui nous font grandir, qui nous font avancer.
Je suis bien triste de voir un tel défaitisme dans ces commentaires. Si véritablement, il fallait commencer se rejouir le jour où l appareil est certifié et en production, Steve Jobs n aurai vendu pas un seul iphone, et nous serions toujours a l aire du telephone m#?!#...
@Patrick
Savoir que vous pilotez le A320 que je vais peut être prendre me donnerait plutôt des sueurs froides.
Votre degré de certitude jusqu'à l'arrogance ne me semble pas laisser beaucoup de place à la remise en cause et la lucidité (comme l'arrogance de discrètement penser pouvoir vous prévaloir d'une source d'autorité au prétexte qu'on vous laisse piloter cet avion). Mais somme toute, c'est la source majeure du facteur humain.
Mais peut-être êtes-vous un autre homme une fois en l'air ?
Je viens de relire les articles d'Aérobuzz sur l'Elixir.
l'Elixir n'est pas certifié et l'entreprise n'a pas reçu de commandes, alors qu'est ce qu'il a de faux dans ce qu'il dit ce Patrick ??
C'est vrai que le verbe est un peu tranchant mais on peu s'exprimer quand même ?
Essayons plutot de nous faire une opinion objective de l'Elixir au lieu de s'étriper.
Thierry
Le sujet c'était bien l'avion Elixir ?
Quand à directement me juger sans avoir une seule fois participer au sujet concernant cet avion, vous faites foi d'un pietre juge.
De vous à moi si vous n'aimez pas, ne lisez pas.
Vous jalousez en même temps que vous délirez monseigneur.
Bien à vous monpassant et passez votre chemin je vous conjure.
Comparer Steve JOB Apple à nos amis de la cote atlantique me semble ubuesque, presque macronesque :)
Vous devriez vous présenter à une election quelconque,
car vous parlez comme un livre ouvert, pour ne rien dire.
Ca me rappelle vaguement un garçon de 38 ans qui a réussit à s'assoir sur le strapontin éjectable du 55 rue du Fbg Saint-Honoré :)
Bon je vais faire voler le 320 que l'on me confie. Avec plus de 8000 machines en service, ça c'est une vraie réussite industrielle qui découle d'études de marché pertinentes et non pas basé sur du relationnel de copinage.
Vous mettez justement le doigt sur des principales causes qui rendent l’initiative si compliquée en France.
Elle se situe au niveau de l'écosystème. Soit la vision du projet est partagée dans un groupe soudé et en confiance, alors ensemble entrepreneur et partenaires sont armés pour transformer l'essai, soit il existe un méfiance, un doute et l'ensemble n'est plus cohérent. Dans ce second cas, la moindre secousse fait exploser le groupe et mène à l'échec. (AF en ce moment)
A qui alors imputer l'origine du crash ? (facile ; à l'autre !!!)
Alors si vous n'avez pas l'esprit d'entreprise (écoute, rationnel, confiance), n'y allez pas.
Mais c'est la généralisation qui me dérange avec vous Patrick, car se ramasser n'est pas une règle universelle.
Soignez votre désillusion et regardez les vraies causes en prenant votre part.
L'économie se nourrit d'optimisme et de réalisme, donc de compétences et de lucidité.
Noircir le tableau contribue à accroître la méfiance, pollue l'écosystème et la performance globale, dont personne n'a besoin, APM compris.
French self-bashing.
Et de façon plus pragmatique: Les artifices aérodynamiques représentent une légère sur-pondération, à combien l'estimez-vous? (quille? corne? turbulateur/séparateur au niveau de l'aileron)
Arrivez-vous toujours à faire l'aile en un seul bloc ou devez vous collez les appendices?
L'entrée d'air semble plus grande qu'au salon - êtes vous satisfait du refroidissement désormais?
Bonne continuation
Encore un petit coup de pub gratos, car il ne s'agit pas d'une commande ?
Mais au fait, c'est quoi une pre-commande dans un compte d'exploitation alors que l'oisillon n'a pas même pas encore reçu sa certification.
Aérobuzz : de sa voile perdue en régate sur la cote atlantique, à celle qui propulse un moineau avant qu'il ne sache voler, il n'y a qu'une brasse.
Les potes et encores les potes :)
Oui il y a effectivement eu un jour où Mr Monniot, l'équipe E-fan, comme tant d'autres, se sont lancés partant des ressources disponibles sur l'instant.
Il l'ont fait !
Qui ont réussi aujourd'hui ? Quels sont leurs trajectoires ou leurs repositionnement ? Quoi qu'il advienne il en reste toujours quelque chose, des succès, des compétences, des essais et des erreurs, inévitables.
Quel message donnez vous en rappelant uniquement les échecs ? Celui d'inviter les étudiants à s'expatrier puisqu'il n'y a pas d'avenir en France, hormis dans les grands groupes. Celui de mettre en avant les risques plutôt que d'entretenir une dynamique globale ? Celui de laisser toute la place aux importations et de se morfondre sur la désindustrialisation. Vous connaissez la valeur de l'engagement dans la réussite d'une entreprise.
Alors regardez plutôt du coté des nombreux outsiders qui ont su naviguer pour compter au point de faire une partie du marché et de la diversité de l'offre.
Vous pouvez également observer les dépenses de soutien, partout dans le monde, et d'en mesurer l'efficacité. Nous pourrions en parler longuement.
Alors je maintiens, vous avez l'age de votre verbe, celui à la fois de la résignation et du court terme, celui de laisser la place à des entrepreneurs qui ont quelque chose à gagner !
Bravo les marins volants... continuez à tirer des bords, tant qu'il y a du vent !
PS : l'optimiste sait que le monde est pourri, le pessimiste le découvre chaque jour.
Vous vous exprimez tel le predicateur qui n'a pas sorti le moindre centime de sa poche pour financer ces projets passés foireux !
Au moins APM assume ses hauts et ses bas et ne fait pas de foin lui.
Les reves font rever le doux reveur que vous etes.
Avec le temps, vous prendrez de l'experience, dans l'aeronautique tout du moins.
Bonne nuit :)
Et il ne peut pas s'agir d'une commande car les machines ne sont pas encore ni certifiées, ni en production !
Si tous les "excités" volaient, Elixir aurait un beau carnet de commande :o)
Déjà : je n'ai aucun intérêt de près ou de loin, avec l'équipe de l'Elixir.
Monsieur, je lis votre commentaire comme gratuit, totalement dénué de sens, tout au plus teinté d'une jalousie mal placée.
Montrez-nous comment promouvoir un produit en cours de maturation, qui a de réelles ambitions dans un programme très coûteux (qui demande un temps long) ?
La défiance, les théories du complot deviennent presque la règle.
Patrick, que vous manque-t-il pour montrer tant d'aigreur ?
On ne peut que se réjouir de voir le chemin parcouru par Elixir alors qu'il y a une offre très étoffée venant des pays de l'Est qui bénéficient d'un coût de MO inférieur au notre.
Comment pourrait-on se plaindre que cette stratup décide de jouer la transversalité avec la construction marine et de privilégier des emplois en France ?
Comment imaginer du French Bashing produit par des français : précipitez vous pour prendre la Bastille pendant que vous y êtes :o(
@"Pilotaillon révoltant",
C'est très Francais votre remarque, elle me touche mon coeur tout au fond :) Merci à G.R de l'avoir publiée.
Cela me rappelle les applaudissements, les ohhhh, ahhhhhh et les gesticulations du temps des LH Ellipse, Skylander, Efan Airbus et les autres et tous ces bidules miraculeux que j'oublie et qui n'ont servis à rien ( relayé par Aérobuzz) sinon à gaspiller de l'argent qui ne leur appartenaient pas.
Attendez donc que ce moineau fasse ses preuves avant de commencer à glousser et à vous plaindre de mes observations, car rien dans mes propos ne vous chargeait personnellement : il n'y a pas de commandes, l'avion n'est pas certifié et ça ce sont des faits très concrets !
Je n'attaque personne en particulier, mais des observations qui renforcent un état de fait : en France on vends trop souvent la peau de l'ours avant de l'avoir tué.
Laissez donc ces jeunes gens boire leur élixir de jouvence jusqu'à la derniere goutte, pour qu'ils comprennent qu'avant de dépenser l'argent de leurs investisseurs, un cahier des charges précis s'impose pour coller à la demande d'un marché qui n'est de surcroit qu'éphémère.
On est bien content pour eux que leur avion vole, que le Rotax refroidisse et qu'un ATO (Aiways Aviation, rien à voir avec Airways College à Agen) se manifeste par l'intermédiaire d'Aérobuzz pour envisager, peu être, un achat (en ayant probablement omis que l'appareil n'est pas certifié, pas validé pas éprouvé en usage intensif).
A titre d'exemple, je doute que les investissements effectués par le constructeur d'avions tout composites situé à Issoire, soient encore rentabilisés eu égard au nombre d'avions commercialisés.
Et ces gens là sont très capables !
Arretez donc de rêver, de Macronner :)
Wait and see M'sieur !