La Federal Aviation Administration n’obligera pas Cirrus à démontrer par un essai en vraie grandeur le bon fonctionnement du parachute de secours du monoréacteur SF50 Vision. La FAA part du principe que ce système n’interfère pas sur le fonctionnement normal de l’avion et que des essais seraient coûteux, voire dangereux.
Le Cirrus SF50 Vision vient de faire un pas de géant vers sa certification. La FAA a en effet épargné au constructeur des mois supplémentaires de tests et au passage des coûts additionnels. L’administration américaine de l’aviation qui a ouvert le dossier de certification du SF50 Vision en septembre 2008, renonce à exiger de Cirrus qu’il démontre, en vol, l’efficacité du parachute de secours balistique CAPS (Cirrus Airframe Parachute System) qui équipe en série le monoréacteur de 7 places (5 adultes et 2 enfants). La FAA est arrivée à la conclusion que le CAPS est un élément additionnel de sécurité qui n’entre pas dans le périmètre de la certification.
La FFA propose que le constructeur se contente d’apporter la démonstration que le CAPS ne puisse pas générer de danger avant et après sa mise en œuvre, ni qu’il pourrait interférer sur d’autres équipements de l’avion ou constituer un danger pour le pilote et les passagers.
Le système de secours du SF50 fonctionne différemment de celui des monomoteurs à piston SR20/22. Il est couplé à l’avionique qui doit ramener automatiquement l’avion dans la plage de vitesses comprises entre 67 et 160 kts, au moment où le pilote (ou un des passagers) actionne son déploiement. Le parachute est logé dans le nez de l’avion. Il est d’abord éjecté de son réceptacle par air comprimé avant que le dispositif pyrotechnique le déplie. La séquence de déploiement a été longuement testée, au sol, par Cirrus qui n’exclut pas l’éventualité d’un essai en vol.
Le constructeur qui a en commande environ 600 appareils, confirme que le SF50 Vision sera certifié par la FAA au cours de l’été 2016. Il travaille actuellement sur le programme de formation de la qualification de type.
Aerobuzz.fr
© Vincent / Aerobuzz.fr Les dimanches passant, vous pensiez peut-être que vous échapperiez à un… Read More
Korean Air donne une nouvelle vie à ses uniformes de mécaniciens en fin de service… Read More
Le Junkers A50 Junior et le A50 Heritage allient à la fois modernité et tradition.… Read More
Pour communiquer avec ses sous-marins, l'U.S. Navy a besoin d'avions capables d'établir la liaison grâce… Read More
2.000 recrutements en 2025, mais aussi 2.200 par an de 2026 à 2030 : les grands… Read More
Vous avez aimé Top Gun ? Vous avez adoré Top Gun Maverick ? Avec Romain… Read More
View Comments
La FAA n’exige pas de test du parachute de secours du Cirrus SF50
Parachute ou pas, Il n'est pas très beau cet avion .. ;) .. autant les SR 20 / 22 sont de beaux petits monomoteur, autant ce "truc" est moche .. c'est très subjectif certes .. mais c'est mon avis ..
La FAA n’exige pas de test du parachute de secours du Cirrus SF50
Il y a tout de même 600 personnes que ça n'effraient pas...
La FAA n’exige pas de test du parachute de secours du Cirrus SF50
Et si ce parachute s'avérait être dangereux ?
La FAA, en n'exigeant rien, et ne certifiant rien, reporte toute la responsabilité sur Cirrus.
Au premier accident, on recherchera l'impact du parachute dans l'accident ou sa contribution à majorer sa gravité.
Et Cirrus plongera. Il va lui falloir assurer ce risque, ou le provisionner. Et ça risque d'être plus onéreux et moins confortable qu'un système dûment certifié par l'Administration.
La FAA n’exige pas de test du parachute de secours du Cirrus SF50
"La FAA estime que des essais seraient coûteux voire dangereux..."
Et donc on laissera le danger au premier qui aura besoin de s'en servir!!
Curieux cheminement de pensée en terme de sécurité.
La FAA n’exige pas de test du parachute de secours du Cirrus SF50
Il y a tout de même 600 personnes que ça n’effraient pas...
La FAA n’exige pas de test du parachute de secours du Cirrus SF50
Bonsoir,
je suis assez perplexe sur la logique de déploiement du parachute: certifié ou pas, celà reste l'ultime secours pour le pilote et ses passagers, et là, une interface électronique décide si oui ou non il doit sortir.
Imaginez un instant une commande de profondeur bloquée à piqué par du givrage, ou un quelconque bug dans le PA et le système de protection du domaine de vol (tiens, c'est arrivé sur un 7X tout de même, avec des déroulements de trim de mémoire), est-ce qu'il va sortir du coup, le pinpin? Pas si sûr...une commande manuelle de sortie du parachute serait bien en backup tout de même....
Un autre exemple: un ami à moi a perdu la verrière en vol de son ULM, verrière qui lui a bloqué la profondeur à piqué! Il a juste eu le temps de tirer la poignée du parachute....CQFD.
À quand une idée des perfos et de la charge offerte?