Les présidents des aéro-clubs français ont rendez-vous du 1er au 3 avril 2016 à Bordeaux, pour le congrès annuel et l’assemblée générale de la Fédération française aéronautique. Du brevet de base aux ATO en passant par l’IR Privé, le coavionnage, l’aviation électrique, la formation des examinateurs ou encore la sécurité des vols, les sujets ne manquent pas. Nous en avons fait le tour avec Jean-Michel Ozoux, le président de la FFA.
Aerobuzz.fr – L’assemblée générale sera l’occasion pour vous, en tant que président, de dresser le bilan de l’année 2015. Si l’on accepte de mettre de côté le triomphe de la sélection française au championnat du monde de Châteauroux, et le sans faute de la Fédération qui a fait entrer la voltige aérienne dans une nouvelle ère, que retenez-vous de la saison passée ?
Jean-Michel Ozoux – Le Mondial de voltige de Châteauroux a effectivement été le temps fort de 2015. Il...
10 commentaires
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La FFA sur tous les fronts
Bonjour,
Le monde a bien change depuis le debut de notre aviation, on parle de 1900.
Les aviateurs engagaient leur fortune personnel, si bleriot n avait pas traversé la manche il deposait le bilan.
Ce monde a evoluer en interne ( Structure associative) et en externe avec l Europe et l espace schengen, sans oublié un monde qui est devenu individuel et tres consommateur ( Enfin pour ceux qui le peuvent).
Donc nous avons plusieurs fractures et breches dans cette societe aeronautique et spatial.
Le monde a horreur du vide, on la vue avec les taxis et ce qui c est passé autour, des acteurs se sont installes pour combler ce que les taxis ne donnaient pas en service.
L aviation comme le reste n y echapperas pas.
Nous devons etre structurez sur le plan economique dans nos aeroclubs, partager et mutualisé nos savoir faire dans les divers domaine, de l ecole a la mecanique sans oublié la gestion et la finance.
Exemple : un aeroclub a du mal a faire un meeting voir journee de l air….mutualisé les savoir faire de x aeroclub de proximité, sa marche…
Encore faut t il y croire….L homme est source de problemes, mais il a les solutions…le reste c est de la technique a transformé en standard et a proposé et partager aux autres.
Pour le reste la FFA reste et sera que nous voulons bien a travers nos representativiés.
Le monde change, nous devons changé et rester force de propositions sans cela le dechrochage sera au rendez vous..
A bientot et bon vol.
La FFA sur tous les fronts
ayant étè Trésorière d’un aeroclub Pendant 31 Ans, je déplore avoir été remplacée par un Membre de notre association PRESTATAIRE DE SERVICE.
J ai largement indiqué ce fait mais cela n a pas été entendu, encore une fois pour Moi il y a conflit d’interet En effet celui-ci loue ces avions par le biais d’une Société dont il est le Gerant.
La FFA sur tous les fronts
C’est pas clair @Josiane, détaillez svp et puis des noms !
La FFA sur tous les fronts
Moi non plus je n’ai pas bien compris.
Il loue « ces avions », c’est à dire les avions de l’aéroclub, ou bien « ses avions », c’est à dire ceux de sa société ? Et cela change tout.
La FFA sur tous les fronts
Le risque fiscal est un point important car il touche tout le monde, sinistre ou pas en cas de publicité. Mais il y a aussi une autre responsabilité, juridique cette fois-ci, pour ceux qui ont la malchance de vivre un sinistre. Il est primordiale de savoir que lorsque l’on prend des passagers extérieurs au club c’est une obligation de résultat qui est appliquée par les juges (faute ou pas, il faut ramener le passager indemne ou payer le prix fort) et non une obligation de moyens comme vis à vis d’un membre du club. Et qui est appelé au tribunal dans un tel cas? le Président… en tant que représentant légal de l’association (l’exploitant). Le pilote est embêté aussi à priori (négligence, faute grave etc…) mais c’est l’Association qui porte initialement le chapeau, surtout s’il est établi qu’elle savait qu’il y avait certaines pratiques que le juge s’empressera de considérer comme de la prise de risque inutile voire une faute.
On peut considérer que plus il y a publicité, plus un juge considérera l’opérateur responsable car la prestation sera assimilée à une prestation professionnelle. C’est pour cela que déjà aujourd’hui les assureurs déconseillent formellement aux clubs de faire de la publicité pour des baptêmes de l’air. Concernant la « décharge » de responsabilité, le Code de la consommation qui sera consulté s’il y a eu publicité dit: « la clause qui a pour effet d’exclure ou de limiter la responsabilité légale du professionnel en cas de mort d’un consommateur, ou de dommages corporels causés à celui-ci, résultant d’un acte ou d’une omission de ce professionnel, est réputée abusive ».
La FFA sur tous les fronts
Jérémy je ne peut qu’être d’accord avec vous. Il faut chercher à élaborer le cadre du coavionnage de manière constructive et non le rejeter comme comme le fait la FFA.
M.Ozoux indique qu’ils ont banni le coavionnage car « il était urgent de protéger les dirigeants « . Je ne comprends pas bien ce qui expose le dirigeant d’aéroclub ? Le coavionnage possède le cadre légal du vol à frais partagés. Le dirigeant d’aéroclub devrait donc être protégé de la même manière que pour des vols réalisés avec un ami ou sa famille. Et si ce n’est pas le cas, il faut construire le cadre, construire l’avenir et non pas détruire l’innovation ! Sinon ce sont les anglais et les allemands qui vont le faire et dans 10ans on fera tout de même du coavionnage. La France perd de son rôle de précurseur dans le monde de l’aviation légère et c’est fort dommage.
La FFA sur tous les fronts
La publicité faite pour ce type de vol fait sortir cette activité du cadre fiscal associatif, et la soumet à la TVA. Ca veut dire pour les dirigeants une condamnation solidaire lors du redressement fiscal.
Mon aéroclub a interdit l’utilisation de ce type de site Internet, et en tant que membre du Comité DIrecteur je défendrai cette interdiction.
La FFA sur tous les fronts
Le problème de la fiscalité n’est pas propre au coavionnage. Il touche l’économie collaborative dans son ensemble. Bercy est d’ailleurs en train d’encadrer les transactions financières sur les différentes plateformes du secteur pour que les particuliers déclarent leurs activités et soient taxés dessus. Le fait que l’état encadre fiscalement l’économie collaborative ne fait qu’assoir de plus belle sa légitimité dans l’économie actuelle et l’on peut dire bravo à Bercy! Sortir ainsi l’argument fiscalité pour bloquer le coavionnage, c’est tirer une fausse sonnette d’alarme. La FFA pourrait-elle nous faire parvenir leur étude fiscaliste sur la question ? C’est triste que le débat sur le coavionnage tourne autour de ces faux sujets. Le central est celui de la sécurité. Et la sécurité ça s’encadre et ça se travail ! De mon côté je suis convaincu que la FFA ferait mieux de travailler avec les plateformes de coavionnage pour construire le bon cadre sécuritaire. De la sorte tout le secteur en sortirait grandi. Le coavionnage c’est une opportunité qui se présente, il faut la saisir et la pousser, pas la rejeter !
La FFA sur tous les fronts
Bravo pour toute l’ action de la FFA qui conduit à faire bouger les lignes!!!
Attention en ce qui concerne l’ avion électrique de ne pas faire l’erreur par reflexe franco-français de ré -itérer l’erreur de l’ATL de Robin.
La FFA sur tous les fronts
Concernant le co-avionnage, pourquoi ne pas oeuvrer pour une expérimentation au sein des aeroclubs parmi une population de pilotes plutôt que d’interdire purement et simplement ? S’il pouvait faciliter le partage d’hdv au sein d’une structure existante, le coavionnage serait facilement encadré et sûr. Il faut réfléchir à comment faire marcher le système plutôt que comment le verrouiller comme on le fait toujours en France. Si les personnes en charge réfléchissent sur le sujet de façon constructive (c’est ce qui semble se dire), ça ne se ressent pas du tout au niveau du grand public et il faudrait vraiment mieux communiquer, tout en restant prudent et ne créant pas d’attentes impossibles à satisfaire.
Et puis combien de quadriplaces décollent avec un pilote et un passager maxi ? Personnellement je ne le sais pas, mais assurément trop.