Selon la Commission aviation générale et d’affaires de la FNAM (Fédération nationale de l’aviation marchande), l’aviation générale représente 20.900 emplois en France métropolitaine et génère 4 milliards d’euros d’impact économique.
C’est à la demande de la DGAC que la Commission aviation générale et d’affaires de la FNAM (Fédération nationale de l’aviation marchande) a lancé, en 2011, une enquête pour tenter d’évaluer les impacts socio-économiques de l’aviation générale et d’affaires en France. Compte-tenu de l’absence de données centralisées, il a fallu faire remonter les informations de la base, ce qui a rendu le travail complexe et forcément approximatif. François Horiot, la présidente de la Commission, en convient : « La démarche est certes perfectible, la science économique imparfaite et les données, éparses, ardues à collecter. Mais les ordres de grandeur sont là ! ». Et effectivement, cette étude a le mérite de proposer une première évaluation de l’aviation générale en France.
Selon les chiffres collectés par la Commission, l’aviation générale totalise près de 1,9 millions d’heures de vol par an, regroupe 8.100 aéronefs (toutes catégories) immatriculés en France, pèse pour plus de 2 Md€ de production cumulée et 9 650 emplois directs. « Les impacts économiques totaux sont estimés à plus de 4 Md€ et 20 900 emplois, la plupart en région, attachés aux territoires », précise la présidente. Au-delà des chiffres, l’étude s’est aussi attachée à présenter les différentes composantes de l’aviation générale et d’affaires, de la grande diversité des aéronefs aux différents acteurs (aérodromes, sociétés, pilotes-propriétaires, écoles, aéro-clubs, etc).
Cette étude a été réalisée dans un contexte de déclin. Outre l’état des lieux, la Commission a identifié trois axes pour favoriser le développement de l’aviation générale et d’affaires en France. Le premier est la simplification et l’adaptation du cadre réglementaire. A ce propos, l’enquête souligne que près de la moitié des avions privés volant en France, soient environ 1.100 appareils, sont immatriculés à l’étranger (principalement aux USA et en Allemagne). La FNAM demande de s’appuyer sur la réglementation européenne de l’EASA et de supprimer « les surcouches nationales ».
Le deuxième axe tend à garantir la viabilité économique des activités, « en promouvant une meilleure visibilité du secteur, de ses impacts socio-économiques, auprès du grand public, des décideurs et des politiques, en soutenant, au juste poids de ses retombées dans les territoires, un secteur d’activité à l’importance sous-estimée et en harmonisant les dispositions fiscales pour éviter les distorsions de concurrence par rapport aux opérateurs étrangers présents sur le territoire ». Un vaste programme… Le troisième axe vise à préserver les infrastructures aéronautiques.
Reste maintenant à savoir ce que la DGAC va faire de cette enquête qu’elle a appelée de ses vœux. L’administration de tutelle, toute puissante, va-t-elle accepter d’endosser, comme le souhaite la FNAM, « le rôle de sponsor (…) sur la scène européenne, pour la défense des intérêts nationaux » ? La DGAC a demandé aux acteurs économiques de lui fournir des arguments pour agir. Elle les a désormais en sa possession…
Gil Roy
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La FNAM estime à 4Md€ le poids de l’aviation générale en France
si on lit un peu entre les lignes la FFA ne représente que le quart des appareils d'aviation générale.
c'est peu pour cette fédé qui se prend un peu pour la meilleure, non ?
La FNAM estime à 4Md€ le poids de l’aviation générale en France
Peut-être que les services de l'Etat seront davantage conciliants avec les usagers de l'air à la lecture de pareils résultats? Trop de règlements tatillons ont divisé par 2 la poule aux oeufs d'or depuis 20 ans. Nous devrions lire en lieu et place 8 milliards et 40000 emplois, ne l'oublions pas...
La FNAM estime à 4Md€ le poids de l’aviation générale en France
Merci Aerobuzz d'annoncer que la Fnam a publié les résultats de son enquête !
Et merci à la Fnam de l'avoir faite !
Pourtant, ce résultat a un goût amer: quand la Fnam sollicitait nos réponses, elle insistait sur l'importance de notre participation et prétendait qu'elle nous informerait de ses conclusions...
Moi j'avais pris la peine de remplir le questionnaire.
Je n'ai eu aucun retour !
D'autres ont peut-être eu plus de chance ?
Ou bien n'avons nous été qu'un faire valoir d'une structure qui représente surtout ses intérêts propres ?
Dommage que l'initiative de la Fnam n'ait pas réussi à créer une dynamique autour d'un vrai problème de fond de l'Aviation Générale en France: fédérer de multiples individualités pour leur donner un poids politique significatif...
La FNAM estime à 4Md€ le poids de l’aviation générale en France
ce n'est pas une réponse, mais des félicitations pour ce message, toujours le même problème, on vous questionne, on vous utilise, et on se fait valoir avec vos réponses !
ce qui s' appelle vivre avec le travail des autres ! ...ceux qui ont "lancé" cette consultations ne sont pas des bénévoles...ne pas se tromper !
c'est certain qu'il y a gros à faire pour faire connaitre l' aéro, sans aller bien loin, ni inventer l' eau chaude, il suffit de copier ...et c'est gratuit !
l' argent utilisé par ces micro-organismes qui ne vont pas tarder à présenter leur demande de subvention, avec, par exemple, ce genre de dossierpour justiifer leurs activités , serait mieux utilisé pour " pousser" nos jeunes !
Il y a 1h. j'ai reçu une offre " on peut vous aider " remplissez le dossier en PDF... en joignant 156 euros....pour frais !
n'est-ce pas une certaine forme d' escorquerie ?
j'ai connu la même chose avec une Fédé, adherez et on vous défend...environ le même montant, réponse après plusieurs relances...on a étudier votre dossier ( sic ) ( on laisse " pourrir " ...puis, on ne peut rien faire. ( ce que j' appellerai les condoléances )
ma demande de remboursement est restée lettre morte...