Marché en repli, concurrence du SEFA, faiblesses en anglais, charges exorbitantes…Les écoles françaises de formation professionnelle de pilotes souffrent. Dans une étude riche d’enseignements, la DGAC dresse un état des lieux et propose des pistes de réflexion, au moment même où elle décide de faire payer ses services au prix fort.
C’est un pavé de 266 pages qui dissèque le système français de formation aéronautique professionnelle. Concret et apparemment sans concession. La DGAC l’a commandé à une équipe de trois cabinets de consultants à la demande du Syndicat national des industriels et professionnels de l’aviation générale qui regroupe en son sein la quasi totalité des écoles privées françaises. Pour Gérard Pic, le président du SNIPAG et directeur d’Aéropyrénées, l’administration aurait voulu noyer le poisson qu’elle ne s’y serait pas prise autrement....
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