Mission accomplie pour l’équipe de France au 25è championnat du monde de pilotage de précision, à Albi où la Pologne a, une nouvelle fois, fait l’éclatante démonstration de sa domination en plaçant deux pilotes sur les deux premières marches du podium et en remportant le titre par équipe. La France affiche ses ambitions pour les prochains grands rendez-vous internationaux.
Les polonais sont décidément les plus forts. Au championnat du monde de pilotage de précision qui s’est déroulé du 22 au 25 août 2022 à Albi, ils n’ont pas fait de quartiers. Michal Wieczorek conserve son titre mondial acquis en 2019. De l’avis de tous les observateurs et de ses adversaires, le polonais a fait une « navigation extraordinaire » lors de la dernière manche. Sa performance a été saluée par tous. Son compatriote Marcin Chrzaszcz se classe deuxième. La Pologne place six pilotes dans les 10 premiers et s’adjuge sans l’ombre d’une contestation le titre par équipe.
La France, même à domicile, savait que les polonais étaient imprenables. En revanche, les tchèques apparaissaient plus à sa portée. En individuel toutefois, le tchèque Petr Jonás, troisième au classement général, a laissé, Stéphane Le Camus, quatrième et premier français, loin derrière. La France, grâce aux performances de Stéphane Le Camus (4è), Adèle Schramm (6è) et Alexis Fuchs (13è) décroche la médaille d’argent, habituellement promise à la république Tchèque, l’autre nation du pilotage de précision.
Cette médaille d’argent est une première historique pour la France. Elle ne doit rien au hasard. Elle est la résultante d’une stratégie mise en oeuvre par la Fédération française aéronautique depuis plusieurs années. Outre cette deuxième marche du podium par équipe, la France place deux pilotes dans le Top 10 : Stéphane Le Camus (4è) et Adèle Schramm (6è). Jusque-là, les Polonais et les Tchèques ne laissaient peu de places à leurs adversaires.
L’encadrement de l’équipe de France souligne aussi le tir groupé des français dans la première moitié du classement général avec Alexis Fuchs (13é), Martin Guillerault (14é), Killian Bonnet (15é), Marjorie Perrissin Fabert (16é) et Nicolas Lebreton (17é). Pour Loïc Logeais, le directeur technique national, c’est la preuve que le « collectif est monté d’une marche » dans la hiérarchie mondiale.
Les bons résultats de Martin Guillerault et de Killian Bonnet, les deux derniers arrivés en équipe de France, sont également de très bon augure. Ils ont régulièrement progressé au fil de la compétition, révélant leur potentiel. Ils marchent dans les traces de la jeune Adèle Schramm, première femme, qui conserve le trophée de la première féminine. En précision de pilotage, il n’y a qu’un titre décerné, sans distinction de sexe. Championne de France en titre, Adèle Schramm possède toutes les qualités pour aller chercher ce titre mondial dans les années à venir.
Au-delà des individualités, ici, comme en voltige, la force de la France réside dans le collectif et dans la constance de la politique sportive de la FFA. Les polonais sont prévenus. Leur nouveau challenger est la France, la nation montante du pilotage de précision.
Gil Roy
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