Epave de l'ULM pendulaire 55JU. Le pilote a perdu le contrôle de son ULM en final. Âgé de 78 ans, il n’avait pas volé depuis sept ans pour des raisons médicales. ©BEA
En 2024, le BEA a publié 22 rapports d’accidents mortels relatifs aux ULM. C’est 3 de moins qu’en 2023. Il en ressort que les phases d’approches lors de vols locaux sont les plus mortifères.
Dans ce rapport, 5 classes d’ULM sur 6 sont représentées. Ainsi, trois événements concernent les paramoteurs, trois événements concernent les pendulaires. La classe d’ULM la plus touchée est celle des multiaxes avec neuf accidents. Cinq événements concernent les autogires et deux événements concernent les hélicoptères ultralégers.
Il en ressort que la phase de vol ayant causée le plus d’accidents est celle de l’approche avec 8 occurrences devant celle dite en route. Dans 11 des cas recensés, l’accident a eu lieu à l’occasion de vols locaux, devant les vols de voyage pour 6 cas. En grande majorité, bien que le BEA souligne une combinaison de faits pour chacun, l’accident a été provoqué pour 10 cas à cause d’une perte de contrôle en vol.
Dans le cadre de ces accidents, plusieurs situations de facteurs humains connues ont été relevées. L’objectif destination est cité en premier. Pour rappel, « il caractérise la forte volonté du pilote d’arriver à destination et peut biaiser l’évaluation des risques. » explique le rapport. Il rend, par exemple, difficile la décision de se dérouter ou de faire demi-tour, d’autant plus que la destination approche. En 2024, 5 rapports dénotent ce travers dans l’exécution du vol. Aussi, cinq rapports publiés l’année passée questionnent l’aptitude médicale au vol du pilote. Il en ressort des problèmes de santé et des pathologies, principalement liés à l’âge avancé des membres d’équipage. « Sur les 22 rapports publiés, huit accidents mortels ont impliqué des pilotes âgés de plus de 70 ans, dont quatre instructeurs. » En 2024, deux rapports concernent des prestations commerciales au bénéfice de passagers. Le BEA explique que « cette activité expose le pilote à une charge de travail accrue », pour laquelle il n’est pas préparé contrairement à l’aviation commerciale certifiée. Enfin, le BEA souligne que l’année 2024 a été marquée par 7 accidents liés à des prises de risque ainsi que de mauvaises appréciations situationnelles. Le rapport 2024, tout comme celui de 2023, mentionne certains facteurs contributifs à la prise de risque comme la recherche de performance vis à vis de personnes au sol, voire du passager.
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