Ari Huusela, pilote de ligne et navigateur au long cours, fait partie des 24 hommes et femmes retenus par Aerobuzz.fr au titre de la personnalité de l’année aéronautique 2021. Le choix final vous appartient. A vous de voter entre le 25 et le 31 décembre 2021, sur Aerobuzz.fr.
Le 5 mars 2021, au petit matin, il a franchi la ligne d’arrivée en bon dernier. Le sourire illuminait son visage. Le premier était arrivé depuis plus d’un mois. D’autres concurrents contraints à l’abandon avaient eu moins de chance que lui. Ari Huusela a bouclé son tour du monde à la voile et en solitaire, en 116 jours. Peu importe le temps, il est finisher du Vendée Globe, et ça, c’est ce qui compte.
La voile, ce n’est pas un métier pour Ari, juste un loisir pratiqué avec une rigueur professionnelle. Pas besoin d’être un voileux pour savoir qu’une course autour du monde en solitaire exige une préparation minutieuse et un entrainement poussé pour espérer la mener de bout en bout. La passion est omniprésente. Mais dans le cas d’Ari Huusela, elle n’est pas exclusive.
Le finlandais est animé d’une autre passion qui remonte encore plus loin dans sa jeunesse et dont il a fait son métier. Ari est pilote de ligne, commandant de bord sur Airbus A350 chez Finnair. Pour réussir à se faire une place dans la compagnie nationale finlandaise, il lui en a fallu aussi de la persévérance et de la volonté.
Il a débuté sa carrière aéronautique sur le tarmac, comme mécano. Il en a tiré des bords avant de devenir pilote. En mer, il ne part jamais sans sa caisse à outil. C’est d’ailleurs ses compétences de mécaniciens qui l’ont amené à voile. Mais cette histoire, nous vous l’avons déjà racontée.
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Je l'admire, il a été très courageux, le Vendée Gl9be est loin d'être une balade de santé. Cet homme pollyvalent m'épate.
@ Stormy : Le congé sans solde !
Quant aux "pilotes de ligne européens", ils travaillent.
Ari Huusela a les moyens techniques et financiers de réaliser un rêve qui est ... épatant !
J'aurais aimé pouvoir le faire et je l'admire de l'avoir réalisé.
Il a de la chance d'être employé par une compagnie aérienne qui le paye à faire de la voile pendant près de 4 mois ( ce n'est pas le premier d'ailleurs, c'est fou ce que ces pilotes de ligne européens ont du temps de libre)
Je fais le même métier que lui.... et cela ne sera jamais à l'ordre du jour là où je travaille. Est-ce à dire que je le regrette ?
Cela me va très bien car je suis fondamentalement un mauvais, et j'ai besoin de décoller et d'atterrir sans arrêt pour arriver à le faire à peu près correctement.
Maintenant, le Vendée Globe.... respect total et absolu.
Incroyable ... mais comme quoi, avec du courage, de la persévérance et de la volonté, on peut y croire, et y arriver.
Epatant !