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La communauté de communes tente de diviser les usagers pour accélérer la fermeture de l’aérodrome intercommunal de Romilly-sur-Seine (LFQR). La FFA s’engage dans le bras de fer.
Le 29 avril 2010, tous les protagonistes du dossier se sont retrouvés en Préfecture pour faire le point sur les solutions proposées par la communauté de communes de Romilly, plus que jamais décidée à fermer l’aérodrome dans les plus brefs délais. L’objectif de la collectivité locale est de financer la construction d’un hangar sur l’aérodrome voisin de Troyes pour reloger les trois avions de l’aéro-club de Romilly (NACR), mais en aucun cas, les six avions privés (dont celui de l’ANEG en convention avec l’aéroclub depuis de nombreuses années) actuellement hébergés par l’association. « On nous propose trois places seulement alors que pendant toutes les négociations, il a été question d’une surface en tous points équivalente à ce que nous avons actuellement, soit exactement 1.417 m² », précise Arnaud Fourquemin, président de l’aéro-club.
La communauté de communes attend une réponse avant le 30 juin 2010 afin de pouvoir lancer la construction du hangar à Troyes rapidement et ainsi livrer, dans la foulée, l’aérodrome de Romilly aux promoteurs immobiliers qui souhaitent en faire une zone industrielle. Les usagers ont rejeté cette proposition et maintiennent leur demande de relocalisation de l’activité aéronautique sur place, sur 20 des 200 hectares de la plate-forme. Un compromis dont ne veut pas attendre parler le propriétaire des lieux qui veut s’affranchir de toute contrainte aéronautique. Toutefois, elle accepte que l’aéromodélisme et les ULM demeurent. Pour Arnaud Fourquemin, il est clair que la communauté de communes cherche à diviser les usagers. « Nous résistons d’autant plus à cette tentative que nous sommes conscients de ce fait, ce qui n’a pas été sans mal, la communauté tentant de dialoguer avec les interlocuteurs en les prenant de manière séparée ! »
Il est peu probable que cette prise de position fédérale n’entame la détermination de la communauté de communes qui, selon le site du NACR, vient de s’adjoindre les services d’un conseiller technique aéronautique.
Gil Roy
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La tension monte à Romilly
En effet, il faut se battre pour éviter l'effet boule de neige de tels projets strictement lucratifs.
Et quant aux motivations, elles sont d'une simplicité biblique : LES ELUS EN CROQUENT!
Etant moi-même patron d'une jeune société qui "essaie" de travailler avec les communautés de communes, je vois tous les jours des manifestations de ce système mafieux ou la cooptation se gère à coups de dessous de table. Arrêtons de nous moquer des italiens et de leur mafia, c'est la même chose ici. J'en ai la preuve quotidienne!
Imaginez les intérêts économiques énormes que peut engendrer la création d'une zone d'activité d'une telle surface, et vous comprendrez quels féroces appétits cela peut susciter!
Et de plus, on vous rétorquera que cela crée des emplois dans une zone, si j'ai bien compris, sinistrée! Reste à savoir combien, et de quelle nature...ça mériterait quelques éclaircissements.
Mais c'est là l'argument ultime : vous ne pensez que loisirs élitistes et égoïstes alors que vos élites ne pensent qu'à la lutte contre le chômage....
La tension monte à Romilly
Il était à la réunion du 29 avril 2010 et "même pas honte" …
L’Aviation Civile et donc aussi l’Aviation Légère lui ont permis d’avoir une vie professionnelle : elles l’ont nourri en lui apportant un salaire et une retraite ! Depuis qu’il est en retraite que fait-il ? Et bien il "travaille" pour la communauté de commune ! Cette même communauté qui veut virer les activités aériennes et faire disparaitre l’aérodrome de Romilly ! Donc il conseille pour…
Mais qui est ce "il" ? C’est tout simplement l’ancien adjoint de l’actuelle patronne de la Délégation Lorraine Champagne Ardenne de la D.S.A.C. Nord-Est !
Je vous laisse méditer…
Didier, un des trois jeunes du tout début qui, il y a 36 ans, a œuvré pour remettre sur pied un aéro-club : celui de Romilly ! Et est l’actuel CPL/FI/FE de ce club.
La tension monte à Romilly
Ceci démontre l' évidence de créer à chaque fois que possible une association des usagers d'aérodrome et d'y adjoindre tous ceux qui ont un intérêt à la préservation du site de l'aérodrome. Par exemple, les écologistes, les chasseurs et les diverses associations de protection de l'environnement. A charge des usagers "aéronautique" de convaincre ces acteurs écologistes et de leur démontrer qu'ils ont le même intérêt à la conservation de cet espace de verdure, bien souvent aux portes de leur ville, et que les nuisances engendrées par une activité aéronautique d'aviation générale sont sans commune mesure avec celles engendrées par la création d'espaces commerciaux ou encore immobiliers anarchiques. La beauté d'un espace de verdure de plusieurs hectares ne vaut-elle pas ce minimum d'implication?
Derry GREGOIRE
La tension monte à Romilly
@ Raydur
De quels intérêts obscurs dépendent leurs décisions ?
Nous avons parfois rendance à chercher des réponses compliquées à des questions simples ; malheureusement ou heureusement, il n'y a pas forcément d'intérêts obscurs mais tout simplement de la simple médiocrité alliée à un manque de courage contre la mode du moment ou au pire, de la duplicité !
La tension monte à Romilly
Originaire d’Alsace, région où le mot patrimoine a encore tout son intérêt, j’habite l'Aube depuis 1981, voilà donc trente ans, et j’ai toujours du mal à comprendre la manière qu'ont certains élus locaux de ce département de gérer les affaires de cette région, cette manie qu’ils ont de détruire tout ce qui fonctionne, au point de faire de cette région un département sinistré. Cette région a longtemps été inféodée a la mono-industrie du textile, les usines aujourd’hui sont vides et si pour certaines d’entre-elles, les cheminées d’usine qui les ornent pointent encore dans le ciel, les bâtiments eux, au mieux, abritent des magasins que l’on dit d’usines, mais les usines auxquelles ils font allusion, n’existent plus, elles se sont expatriées vers la chine ou ailleurs, les élus après avoir maintenu ce régime mono-industriel et féodal n’ont pu éviter le désastre. Le canal de la haute Seine, une autre curiosité locale dont il reste quelques vestiges, aurait aujourd’hui un intérêt touristique, ce canal a été démolis par les élus dans les années Cinquante, et maintenant ils s’en prennent à l’histoire aéronautique, en quoi la destruction d’un aérodrome historique, et centenaire ramera de l’emploi dans cette région ? Quels intérêts ont-ils à se comporter comme des vandales? De quels intérêts obscurs dépendent leurs décisions ?