L’aéro-club de l’Hérault et de Languedoc Roussillion possède sa propre écurie de voltige. La cohabitation avec les autres membres de l’association doit se gérer.
L’aéro-club de l’Hérault et du Languedoc-Roussilon est l’un des rares viviers associatifs d’où sortent régulièrement de nouveaux compétiteurs de voltige. » Depuis 17 ans, chaque année ou presque des pilotes formés au club sont montés sur des podiums « , précise Thierry Amar, le président. Le dernier titre en date est celui de Renaud Ecalle, vice-champion d’Europe 2006 sur le Cap 231EX de l’ACHLR. Si chaque médaille est l’occasion de faire parler du club et d’entretenir son image au plan régional, il n’en demeure pas moins que l’activité voltige est un sujet sensible. » C’est un sujet qui n’a pas de fin « , admet Jean-Pierre Munier, le responsable de la mécanique. » Les voltigeurs de haut niveau, volant sur le Cap231EX sont sept et la voltige est une activité élitiste. Il faut expliquer aux autres membres du club qu’elle ne leur coùte rien « . Et apparemment, ce n’est pas un message facile à faire passer.
Le Cap10C effectue 300 heures par an et le Cap231EX une centaine en moyenne. Le prix de l’heure de vol sur le monoplace est à 300 €. L’avion a été acquis grâce à une subvention du conseil régional. » En 17 ans « , selon le président, » il n’a coùté que 33.000 €. Nous voudrions isoler les frais fixes, environ 20.000 € par an et les faire prendre en charge exclusivement par les voltigeurs, afin que les autres membres du club n’aient pas l’impression de payer pour le Cap231EX « . Avec ses deux casquettes, de président et de compétiteurs de haut niveau, Thierry Amar est dans une position délicate. » Je ne veux pas imposer des règles qui m’arrangent « .
En faisant financer les frais fixes annuels uniquement par les sept voltigeurs, il garantit ainsi qu’en cas de baisse d’activité, le club n’aura aucune charge supplémentaire à supporter. Ce mode de financement a été mis en place cet été lorsque le Cap231Ex a été remis en vol, après avoir subi les réparations imposées par l’EASA suite à l’accident de Jean-Michel Delorme, l’été 2005, au championnat de France. » Chaque pilote a payé 1.000 € pour la nouvelle hélice et 1152 € de frais fixes, au prorata temporis. Le prix de l’heure de vol a été ramené à 137 €. Il faut que nous fassions 5 à 6 heures pour nous y retrouver « . Reste à savoir maintenant si les 350 autres membres du club auront eu aussi l’impression de s’y retrouver.
Gil Roy. Aviasport N°620 / Novembre 2006
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