L’aéroclub basque, à Biarritz, est passé au DR400 Rotax en 2022. L’aéroclub possède deux DR400 remotorisés avec des Rotax 912iS. Après avoir manifesté quelques réticences au début, les 250 pilotes ont adopté les DR400 Rotax. Les riverains aussi. Aujourd’hui, les « Rotax » volent plus que les « Lycoming » pour le bonheur de tous !
En 2017, l’aéroclub de Dax réceptionnait le premier DR400 remotorisé avec un Rotax 912iS et équipé d’une hélice Duc Flash R. L’aéroclub basque, situé sur l’aéroport de Biarritz, possède une flotte de 4 DR400 et 2 ULM (WT9 et Super Guepard) équipés d’un Rotax 912. Nogaro Aviation étant leur atelier d’entretien, la question du passage au Rotax s’est naturellement posée aux dirigeants du club lorsqu’il a fallu changer le moteur Lycoming d’un de leurs DR400. Nogaro Aviation a en effet obtenu la certification du Rotax sur le DR400.
La réflexion du club était alors motivée par le fait que les pièces Lycoming sont de plus en plus difficiles à obtenir, avec des délais très longs, au risque d’immobiliser un avion. Ensuite, l’aéroclub souhaitait s’inscrire dans une pratique plus vertueuse en réduisant la consommation de carburant et en limitant l’impact sonore de son activité, notamment auprès des riverains. Enfin, en réduisant la consommation, l’aéroclub était en mesure de pratiquer un tarif à l’heure de vol bien inférieur.
« Il y a eu quelques réticences dans le club lorsque nous avons soumis l’idée, mais la différence de prix à l’heure de vol a fini par convaincre » souligne Philippe Jaurrey, secrétaire général de l’aéroclub basque.
En 2022, l’aéroclub basque reçoit son premier DR400 remotorisé en Rotax. Le passage au moteur Rotax a coûté 70.000 euros TTC lorsque le changement de Lycoming coûte 50.000 euros. « Avec l’envolée des prix de la 100LL, le passage au Rotax a permis d’économiser 1 euro au litre, alors qu’il consomme entre 12 et 15 litres, contre 22 à 25 litres pour le Lycoming, amortissant ainsi rapidement la différence de prix des moteurs » précise Phillipe Jaurrey.
L’aéroclub possède aujourd’hui 2 DR400 Rotax. Le prix à l’heure est fixé à 130 euros en solo pour les DR400 Rotax contre 185 euros pour les DR400-140 Lycoming. Pour passer au Rotax, le club a bénéficié d’un prêt remboursable à taux zéro de la FFA à hauteur de 15.000 euros par avion, dédié aux motorisations économes.
Avec un silencieux et une hélice Duc, la différence s’est aussi faite entendre auprès des riverains. « Les décibels sont quasi identiques » pércise encore Philippe Jaurrey « mais le type de bruit est très différent. »
Côté performances, la puissance en croisière est similaire avec une vitesse de 100 kts environ. Seule la capacité d’emport est impactée. Le DR401-100 est passé à un 3 places et le DR400-120 est quant à lui passé à 2 ou 3 places. A nuancer toutefois car les DR400-120 sont plus souvent des triplaces que des quadriplaces avec un moteur âgé et des conditions de températures élevées. De plus, les deux avions en questions sont utilisés à 80% pour des vols locaux ou d’instruction.
Avec l’arrivée du Rotax, il a fallu s’équiper d’une citerne de SP98. « Au départ, nous utilisions une citerne de 330 litres avitaillée à la pompe à essence du coin. Ce n’était pas viable. Nous sommes en train d’installer une cuve de 5.000 litres pour un investissement de 65.000 euros. TotalEnergies assurera l’avitaillement en SP98 » explique encore le secrétaire général de aéroclub basque qui invite les clubs qui souhaiteraient faire de même à le contacter pour partager son expérience.
Séduit par le Rotax sur le DR400, l’aéroclub ambitionne désormais d’avoir plus de Rotax dans sa flotte. « Nous appelons de nos vœux un nouveau STC pour les Rotax 915 et 916. Alors, la question de la remotorisation en Rotax ne se poserait plus ! » conclue Philippe Jaurrey.
Le DR400 remotorisé en Rotax a de quoi séduire : heure de vol moins chère, moins de bruit, moins de problèmes de pièces. A Biarritz, l’aéroclub basque a baissé l’heure de vol de 55 euros. #DR400 #FFA #Rotax #aeroclub #FFA
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