Convertible, l'AL250 peut reproduire 3 modèles d'avions à pistons. © Alsim
Le fabricant français de simulateurs Alsim fête en 2024 ses 30 ans. Avec désormais 10 simulateurs au catalogue, une antenne aux USA et un bureau en Chine, les simulateurs Alsim sont présents partout autour du globe. 10 ans après son lancement, l’AL250 est le produit phare d’Alsim. Plus de 100 exemplaires sont installés dans le monde, dans des écoles professionnelles mais aussi dans des aéro-clubs.
En 2016, le fabricant français de simulateurs lançait sur le marché son deuxième simulateur générique, l’AL250. Aujourd’hui, 108 exemplaires sont répartis sur cinq continents. Il est désigné « générique » ou convertible, car il peut reproduire plusieurs types d’avions. Trois modèles de vol sont disponibles : le monomoteur à pistons du type Cessna 172, le monomoteur à pistons dit « complexe » avec train rentrant et pas variable tel le Piper PA28 Arrow et le multi-moteurs à pistons comme le Piper PA44.
L’AL250 a été pensé par les équipes d’Alsim pour la formation initiale des pilotes. Depuis le PPL en passant par le CPL et jusqu’à la qualification de vol aux instruments sur multi-moteurs, le simulateur générique s’adapte aux besoins des écoles de pilotage. Si ces dernières sont les principaux clients de l’AL250, les aéro-clubs sont de plus en plus nombreux à faire l’acquisition de cet outil de formation.
Outre ses capacités d’adaptation au cursus suivi par l’élève pilote, le simulateur est le plus compact, parmi les 10 proposés dans le catalogue d’Alsim. Le cockpit et la station instructeur, intégrés dans habillage opaque qui préserve ses occupants de la lumière, peuvent être installés dans une pièce de 5,5 m de long sur 3,7 m de large et 2,5 m de hauteur. De quoi s’adapter aux pièces les plus étroites, et jusque dans les hangars les plus lumineux.
L’une des recettes du succès d’Alsim est de tout réaliser en interne. Depuis la production jusqu’au service commercial, c’est un panel de 30 métiers dont dispose Alsim. Mis à part pour certains équipements comme les produits Garmin, Alsim dispose des ressources en interne pour tout concevoir dans ses locaux. Ce qui facilite aussi le service après vente auprès des clients. De la soudure des bâtis qui accueilleront les différents systèmes, jusqu’aux palonniers et au retour de force en passant par la cartographie du système visuel diffusé sur l’écran, tout est fabriqué à Nantes. Il faut ainsi entre 4 à 6 mois pour fabriquer un AL250. Ce qui s’explique notamment par le fonctionnement par lot de l’équipe de production : en fonction des commandes, la production va travailler sur un lot de simulateurs constitué de plusieurs unités et non sur un seul exemplaire.
Pour compléter l’AL250, Alsim propose également plusieurs options telles que la « debriefing station ». Composée d’un PC supplémentaire, la séance de simulateur peut être diffusée en direct sur le moniteur ou rejouée en « replay » pour revoir les moments-clés du vol. L’AL250 peut aussi être couplé à un système de développement dédié notamment aux ingénieurs étudiant en université, l’Engineering Pack.
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